
Développement durable menacé : le sommet de Séville ravive l’espoir et l’unité
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16 septembre 2013
Ville agricole, Bras-Panon est reconnue pour ses plantations de canne à sucre et de vanille. Répartie sur 8.855 km², la ville possède une activité agricole diversifiée, avec notamment la production des fruits et des légumes, tomates, salades, aubergines, légumes bio...
Le développement de l’agriculture à Bras-Panon peut permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, mais surtout de faire face à la hausse démographique de la commune. En effet, Bras-Panon s’étend sur 8.855 km² et abrite 11.699 habitants, dont une grande partie est âgée de moins de 14 ans à 25,2%. La population panonnaise reste relativement jeune avec 22,4% de personnes âgées entre 15 et 29 ans et 23,2% entre 30 et 44 ans.
En dix ans, la population panonnaise est passée de 9.671 habitants à 11.699, soit une hausse de plus de 1,9 point entre 1999 et 2009. L’ensemble de l’île est concerné par cette hausse démographique, à laquelle s’ajoutent le chômage de masse, les problèmes d’infrastructures et l’anticipation face aux changements climatiques. L’augmentation de la population demande une politique d’adaptation et d’aménagement du territoire pour pouvoir loger, déplacer, éduquer, mais surtout nourrir ces nouveaux venus.
Zone agricole, Bras-Panon est le premier producteur de vanille de l’île, cependant le territoire possède d’importants espaces de culture de la canne à sucre. Plus de 40 hectares de terrains peuvent être cultivables et répondre aux besoins des habitants. D’autant que la cherté de la vie pèse sur les familles, dont bon nombre sont démunies et pourraient se nourrir à bas prix avec une production panonnaise et plus largement, réunionnaise.
La culture de la canne à sucre aujourd’hui délaissée, reste créatrice d’emploi, d’énergie renouvelables et d’activités économique. Développer, cette culture permettra à Bras-Panon d’avoir une économie sociale et solidaire (développement des coopératives agricoles dans tous les domaines) pour un développement durable de la commune. La canne est un secteur clé pour Bras-Panon, mais aussi une page de l’histoire de La Réunion qui ne doit pas être effacée par des intérêts économiques et financiers. Depuis des années, le PCR alerte des dangers de la disparition de la canne à sucre, il est possible de conserver notre savoir-faire par la diversification de la canne à sucre.
À Bras-Panon, l’agriculture concerne 362 personnes, parmi lesquels 149 exploitants agricoles. 139 personnes sur une population active de 3702 personnes sont des agriculteurs exploitants. De plus, sur l’ensemble du territoire, 17,5% sont des établissements agricoles sur la commune de Bras-Panon. Ce chiffre met en évidence le potentiel de la commune. Mais celui-ci dépend d’une politique agricole réfléchie et concertée, afin d’aider et de soutenir les planteurs, mais aussi inciter les jeunes à prendre la relève. L’agriculture n’est pas un secteur obsolète, mais un secteur créateur de richesse alimentaire, d’emploi et d’activité économique.
La politique que nous proposons sera basée sur les spécificités du territoire, telles qu’une forte pluviométrie, petits terrains, coût élevé des matériaux et de la vie, des températures chaudes et des terres difficiles d’accès avec le réseau routier actuel. En effet, la pénibilité du travail est souvent mise de côté au profit du produit, mais le planteur qui met sa terre et sa force de travail au service de son pays, doit pouvoir en retour compter sur la solidarité. Cette solidarité passe par une retraite décente de 75% du SMIC, comme l’a demandé, Jean-Yves Minatchy, de la CGPER. En effet, les agriculteurs réunionnais et panonnais ne bénéficient pas du même traitement que les agriculteurs de France, qui touchent 722 euros par mois contre 360 euros pour les Réunionnais.
La richesse de la terre panonnaise doit être utilisée pour les Panonnais et tous les Réunionnais, car notre " Génie réunionnais " est aussi notre force. Notre savoir-faire ne doit pas privilégier les secteurs de l’industrie, des services et des commerces, qui comme l’a annoncé l’Insee sont peu créateur d’emploi.
Aliette Siamouroux « Le PCR a toujours été droit dans sa ligne de gauche » • Née en 1966 à Camp-Cerceau, j’ai toujours habité à Bras-Panon. Je suis au PCR depuis que j’ai l’âge de voter, à 18 ans. Mes parents étaient au parti, j’ai appris avec le temps à militer et m’investir pour mon parti et mon pays. Le Parti Communiste Réunionnais représente une vraie communication et des combats menés depuis plus de 50 ans. Ce que fait le parti est réel, c’est pour et par les Réunionnaises et Réunionnais. C’est pourquoi le PCR est un parti qui pour moi dit des vérités et a des projets concrets pour La Réunion et pour nous tous. Les autres partis politiques ne parlent pas comme nous, ils déforment nos propositions et la réalité de la situation. Il faut dire la vérité aux gens, pour que tout le monde aille dans le même sens pour La Réunion. Parce qu’aujourd’hui, les idées sont trop dispersées et divisées. Avant, il y avait la gauche et la droite, deux camps, aujourd’hui on voit des tas de petits partis. Dans le passé, il y avait deux listes, aujourd’hui il y a une infinité de liste, les gens sont perdus. Mais le PCR a lui toujours été droit dans sa ligne de gauche. Je suis dans la section depuis 1995, lorsqu’on m’a interpellé chez moi à 22h pour être la dernière de la liste aux municipales de Yves-Augustin Malbrouck. Depuis j’ai acquis un discours politique tout en militant chaque jour pour le parti à Bras-Panon. Aujourd’hui, Bras-Panon a besoin d’activité autre que celle sous la coupe des institutions. En plus, les jeunes sont délaissés, alors que l’on se doit de leur donner un avenir avec un emploi adapté à leurs formations. De même, il faut revoir l’aménagement des chemins, la réalisation du marché forain couvert ou encore le jardin fleuri que nous attendons toujours. Bras-Panon a surtout besoin d’unité. |
Sortir Bras-Panon de l’isolement • La Réunion possède un vivier humain, tout comme à Bras-Panon, où 22,4% des personnes sont âgées de 15 à 29 ans et 23,2% de 30 à 44 ans. Malgré ce constat, Bras-Panon reste une ville de résidence, en raison d’un manque d’activité économique. Près de 66% de la population travaillent hors de Bras-Panon, ce qui s’explique par la faible création d’emploi. Il y a seulement 2.213 emplois dans la commune pour une population de plus de 3.000 en âge de travailler. Le taux de chômage s’élève à 28.6 % en 2009, les personnes les plus touchées sont les âgées de 25 à 54 ans (61.3 % en 2009). C’est pourquoi l’emploi est une priorité pour les Panonnaises et les Panonnais qui attendent que des projets de développement soient mis en place. Le PCR propose les deux grands services d’utilité publique d’aide à la personne et de protection de l’environnement. Mais, nous proposons également la relance des grands chantiers et particulièrement le tram-train qui désenclavera la commune et la sortira de son isolement. |
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