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Conférence de presse de Paul Vergès
3 avril 2014, par
« Il est urgent face à la rapidité de l’évolution de la situation économique et sociale à La Réunion de prendre un angle différent » afin de prévoir les défis à venir pour la France, mais surtout pour La Réunion, qui va connaitre une situation de plus en plus grave dans les prochains moi, a expliqué Paul Vergès, lors d’une conférence de presse, mercredi 2 avril.
Pour Paul Vergès, « il faut avoir des perspectives parce que les conséquences en France sont infiniment plus graves que ce qu’on peut imaginer » et celles-ci vont impacter La Réunion. En effet, la débâcle du Parti socialiste aux municipales aura des conséquences sur la politique gouvernementale, à laquelle s’ajoute un rendez-vous important à Bruxelles.
En mai prochain, François Hollande célèbrera ses deux années de présidence, « mais on voit dans la presse nationale que les préoccupations des grands partis politiques c’est 2017 », mettant de côté les problèmes de fond de la société. En effet, la France devra se rendre à Bruxelles pour rendre compte du déficit public en dessous des 3% du PIB imposés par l’Union Européenne, aujourd’hui « compromis ». Les dernières données annoncent le déficit à 4,3% pour 2013, un taux bien loin des promesses de Paris, de descendre en dessous des 3% pour 2015. « François Hollande devra donc négocier un nouveau délai ».
Pour Paul Vergès, le rendez-vous à Bruxelles, « va marquer » la vie politique prochaine, car « il faudra expliquer pourquoi est ce qu’il n’a pas tenu les 3% ». D’ailleurs, pour pouvoir y parvenir, François Hollande « devra demander un délais et de nouveaux crédits », qui auront des conséquences sur les années à venir, a expliqué le sénateur. Une certitude pour ce dernier, « l’avenir va s’assombrir, il n’y aura pas d’amélioration », car les conditions fixées par Bruxelles auront un impact direct sur la France continentale et La Réunion.
D’ailleurs, la déroute du parti présidentiel, le Parti Socialiste, met en évidence « l’ampleur du changement du pays » sur le plan politique. En effet, les estimations laissaient présager la perte d’une dizaine communes socialistes, mais ce sont plus de 155 communes qui ont basculé à droite, « il n’y a jamais eu un changement d’une telle ampleur », auquel s’ajoute un taux d’abstention record. « C’est la conséquence du bilan du gouvernement », a assuré Paul Vergès.
Le sénateur communiste a rappelé que l’une des décisions « fondamentales » de la loi de décentralisation a concerné les métropoles, comme Paris, Lyon, Lille et Marseille. Des villes qui devaient devenir de grandes métropoles avec l’union des collectivités et d’intercommunalités. Ces mairies, auparavant « dominées par la gauche ont basculé à droite ».
Toutefois, à Paris et à Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry doivent gérer avec la droite dans les villes périphériques. En effet, plusieurs arrondissements de Paris ont basculé à droite et certaines villes devant faire partie de la métropole de Lille ont changé de majorité politique. Face à cela, « la direction du gouvernement et ses réformes, c’est fini. A partir de là toute la stratégie de décentralisation qui a été posée » sera remise en cause.
De plus, le renouvellement du Sénat en septembre va peser pour la politique du gouvernement, car « la gauche a une faible avance ». « Le PS détenait une grande majorité de communes, l’association des Départements de France, des Régions, mais aujourd’hui c’est l’inversion » a indiqué Paul Vergès. Ce dernier a ajouté qu’il « ne reste que trois ans au gouvernement pour maintenir le cap », avec l’idée en tête de « conserver les institutions » et d’agir pour « les projets annoncés ».
« Compte tenu de la loi de décentralisation qui créé les conditions du maintient de la gauche dans les institutions, que va faire François Hollande » a posé Paul Vergès. Une réponse a été apporté par le sénateur, qui a expliqué que contrairement à la volonté de l’aile gauche du gouvernement, dont EELV, qui souhaitait « accentuer le gouvernement vers la gauche », François Hollande a décidé de nommer Manuel Valls, Premier ministre. Une « main tendue à la droite », Manuel Valls est reconnu pour ses idées et sa vision la plus à droite du Parti Socialiste. Cette nomination réduit à néant « la volonté de la gauche d’infléchir François Hollande dans sa politique ».
Le sénateur communiste a déploré le tournant du gouvernement de François Hollande, qui au lieu de faire le choix vers la gauche, a donné des signes de confiance à la droite. Ce dernier a mis en avant le refus des écologistes de siéger au gouvernement, si Manuel Valls était nommé Premier ministre. « Cela annonce dans moins de deux mois, les résultats aux élections européennes, qui vont encore plus être marqués, car le suffrage est universel et à la proportionnelle », a-t-il indiqué. « C’est d’ailleurs l’objectif de Marine Le Pen de faire de ces élections européennes une apparition d’un plus grand nombre d’élus frontistes, c’est la priorité du FN », a expliqué Paul Vergès. D’ailleurs, un récent sondage met l’UMP et le FN en tête des élections européennes.
Céline Tabou
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Messages
3 avril 2014, 19:32, par Simendef
Sous les cendres, il y a toujours des braises ! N’en déplaise !
C’est un second souffle qu’il faut , être plus à l’écoute du peuple et surtout des véritables problèmes .