Budget 2025 : le gouvernement tente d’apaiser la colère

L’effort demandé aux départements sera réduit « très significativement », selon Michel Barnier

16 novembre

Le premier ministre Michel Barnier a reconnu la « situation très spécifique » des départements, « qui n’a peut-être pas été bien vue dans les premiers scénarios budgétaires ».

Michel Barnier, qui s’exprimait le 15 novembre à Angers devant l’Assemblée des départements de France, a annoncé que l’effort budgétaire demandé aux départements serait raboté.

« Je suis là pour vous dire, en tenant compte de votre situation très spécifique qui n’a peut-être pas été bien vue dans les premiers scénarios budgétaires, que nous allons réduire très significativement l’effort qui vous est demandé par le projet de loi de finances », a déclaré à la tribune Michel Barnier.

Ce dernier a assuré que le « “modèle départemental” tel que connu depuis 30 ans » arrivé « jusqu’à ses limites ». Mais il n’a pas avancé de chiffres sur la baisse de cette contribution, qui « dépendra de la discussion au Sénat », a précisé Matignon.

Les départements ont vu leurs dépenses sociales explosées en matière de protection de l’enfance, d’aide aux personnes âgées dépendantes ou porteuses de handicap mais voient dans le même temps fondre leurs recettes issues des transactions immobilières et enregistrent moins de TVA qu’attendu.

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit un effort de 5 milliards d’euros pour les collectivités, mais selon Départements de France, les départements sont les plus impactés, avec 44% de l’effort, soit 2,2 milliards d’euros, alors que leur situation économique est fragile.


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