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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
La crise renforce cette nécessité
7 mars 2013, par
L’IEDOM vient d’annoncer une nouvelle dégradation de la situation économique de La Réunion. Les effets de cette crise vont d’abord toucher les plus pauvres, soit la moitié de la population. Une plus juste répartition des revenus permettra d’atténuer cet impact, la solidarité doit jouer.
À La Réunion, 58% des enfants vivent dans une famille dont les revenus la situent en dessous du seuil de pauvreté. Dès le départ de la vie, la séparation des Réunionnais en deux sociétés est claire, ce qui les différencie, c’est le revenu.
L’inégalité de l’enfance se prolonge tout au long de la vie. Une famille sur deux est en dessous du seuil de pauvreté. Dans l’autre moitié a accès à des salaires comparables à ceux ayant cours en France, voire plus élevés pour les agents de l’État titulaires, pour les professions libérales au revenu fixé par l’État, ou dans les secteurs ayant une convention collective intégrant une prime de vie chère.
Grandes inégalités de patrimoine
Cette inégalité est traduite en particulier dans le patrimoine, qui résulte de l’accumulation des richesses sur plusieurs générations. Les 10% les plus pauvres ont un patrimoine inférieur à 1.000 euros, un plafond 2,7 fois plus faible qu’en France. Quant aux plus riches, ils ont un patrimoine comparable à celui de leurs homologues en France. C’est une preuve d’un système qui pénalise les pauvres.
Mardi, l’IEDOM a publié son dernier bulletin de conjoncture. Il annonce que le 4e trimestre 2012 a vu une nouvelle dégradation de la situation économique. Cela se traduit par des suppressions d’emploi, et une perte de confiance devant l’absence de perspectives.
Il est clair que les Réunionnais sous le seuil de pauvreté vont souffrir encore davantage. Les possibilités d’emploi diminuent, ce qui réduit l’espoir d’un meilleur pouvoir d’achat. La faiblesse du patrimoine des pauvres est aussi un facteur aggravant : ils ne disposent pas des marges de manœuvre pour passer le cap du moment difficile. Ceci va donc contribuer à creuser les écarts entre riches et pauvres, et alimenter les frustrations…
L’État peut agir
Or, c’est précisément l’État qui a la responsabilité de fixer les revenus d’une grande partie de la population. Cela touche les plus pauvres, les retraités, les travailleurs payés au salaire minimum ou en fonction, et les agents de la fonction publique.
Pour toutes ces catégories sauf une, l’État estime que le salaire doit être le même que celui servi en France. Pour une partie de la population, l’État dit que le coût de la vie à La Réunion justifie une prime pour avoir le même pouvoir d’achat qu’en France.
Ce régime d’exception existe aussi sur le plan fiscal. Quel que soit leur revenu, les Réunionnais paient la même TVA et le même octroi de mer sur un produit. Mais ceux qui ont des recettes suffisantes pour payer l’impôt sur le revenu ont droit d’entrée à un abattement spécifique de 30%. Et plus les revenus sont élevés, plus grandes sont les possibilités de diminuer sa contribution à la solidarité via l’impôt, grâce aux défiscalisations.
Face à la crise, les revenus des Réunionnais sont loin d’être égaux. Ils le sont en tout cas bien moins qu’en France alors que la structure économique de notre pays crée 3 fois plus de chômage. Cela fait donc monter la tension, car la cohésion est fragilisée par le manque d’emploi. Or, en accentuant la division entre riches et pauvres, l’État a pris une lourde responsabilité. Arrivera-t-il à corriger ces décennies d’errements, pour qu’enfin soit mise en place une politique visant à renforcer notre cohésion par l’égalité des revenus ?
M.M.
Quelques inégalités - 5% des ménages a 36% du patrimoine de La Réunion - 10% des ménages a 49% du patrimoine de La Réunion - 90% des ménages a 51% du patrimoine de La Réunion - Les 10% les plus riches ont un patrimoine supérieur à 462.900 euros - Les 10% les plus pauvres ont un patrimoine inférieur à 1.000 euros |
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