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Dimanche le vote du premier tour des départementales
20 mars 2015, par
Dimanche, premier tour de l’élection d’une nouvelle assemblée, le Conseil départemental. Entre défaite annoncée des créations médiatiques récentes, recul du PS plombé par sa politique à Paris et divisions du côté de l’UMP, la campagne a encore été marquée par les promesses démagogiques. Pour sa part, le PCR a tenu un langage de vérité à la population : 25 propositions pour répondre aux difficultés, autant d’appels au débat pour rassembler autour des vrais problèmes.
L’élection de dimanche est sans précédent à La Réunion. En effet, les candidats aux élections départementales ne savent pas quelle seront les compétences de l’assemblée où ils siègeront au lendemain du 29 mars. En effet, le texte de loi fixant la répartition entre la Région et le Conseil départemental vient à peine d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Elle doit maintenant être débattue au Sénat, avant d’être de nouveau à l’ordre du jour des députés pour une adoption définitive. Cela fait donc plusieurs mois d’incertitudes. En plus, l’assemblée départementale est en sursis. C’est pourquoi dimanche en Martinique et en Guyane, les électeurs n’iront pas aux urnes, car il n’y aura pas de Conseil départemental mais une assemblée unique regroupant la Région et le Conseil général. Lundi, les Martiniquais et les Guyanais feront toujours partie de la République, et leurs territoires seront encore des départements d’outre-mer.
À La Réunion, c’est le silence sur cette question chez tous ceux qui ont accusé pendant des années le PCR de séparatisme, parce qu’il demandait une organisation institutionnelle plus adaptée au sein de la République.
Pour son premier et sans doute dernier mandat, le Conseil départemental aura comme compétence assurée la gestion du social, en attendant un transfert aux intercommunalités à partir de 2020. Le maintien des collèges est envisagé suite au passage du projet de loi à l’Assemblée nationale. Cela centre donc ses missions sur un domaine stratégique à La Réunion, un département « hors normes » compte tenu de ses indicateurs sociaux.
Le vote se déroule dans un contexte particulier. C’est la menace d’une crise sans précédent avec la fin du quota sucrier. Le BTP s’attend à voir encore les licenciements augmenter. Le nombre de liquidations d’entreprise continue de suivre une tendance à la hausse. Tout est bloqué, car le système est à bout. Il ne laisse aucune perspective pour la majorité de la population. La moitié des Réunionnais vit en dessous du seuil de pauvreté, plus de 170.000 travailleurs sont inscrits à Pôle emploi, plus de la moitié des jeunes sortis de l’école sont au chômage, et plusieurs dizaines de milliers de Réunionnais sont dans un logement indigne. Ce que les Réunionnais attendent, ce sont des solutions à ces problèmes sociaux urgents.
Cette réalité n’a pas empêché des candidats de multiplier les promesses et de recourir aux vieilles ficelles du clientélisme et des pressions sur les employés communaux. D’autres ont vu leur étoile pâlir, ce sont les créations de l’après législatives de 2012. Témoignages d’hier a montré comment ce scrutin risque de montrer l’étendue de leurs faiblesses, en particulier du côté de PLR menacé de passer de 8 conseillers généraux à 0 conseiller départemental.
Ce scrutin prend aussi en compte les dynamiques nationales. Chacun se souvient qu’en 2012, tous les candidats aux législatives investis par le Parti socialiste avait mis une photo de François Hollande sur leurs affiches. Aujourd’hui, cette photo est absente et le PS a même connu une scission à La Réunion au lendemain des législatives. Deux ans de politiques d’austérité impopulaires sont passées par là. Il a en effet fallu un gouvernement socialiste pour que les Réunionnais aux salaires les plus modestes perdent jusqu’à 150 euros par mois pour cause de suppression du RSTA et de la participation de l’État à la prime COSPAR. Sur ce point la situation ne s’est pas arrangée, et malgré les plus de 200 millions d’euros mis par l’État dans les emplois aidés, le chômage continue d’augmenter.
C’est dans l’entre-deux tours que la sanction subie par le PS en France pèsera encore plus à La Réunion.
Du côté de l’opposition au gouvernement, l’union est bien difficile. La présentation officielle de cette union avait tourné au fiasco car Michel Fontaine, président de l’UMP-Réunion, n’était pas présent. La secrétaire générale de l’UMP-Réunion a démissionné à quelques semaines des élections, tandis qu’Objectif Réunion est englué dans les scandales de la Région. L’affaire des marchés de la NRL et celle de la nouvelle gouvernance d’Air Austral ne sont que le début d’une fin de règne qui s’annonce difficile pour la majorité régionale.
Fidèle à sa ligne de conduite, le PCR a considéré que 2015 est une année décisive pour La Réunion. Le 22 février, il a présenté publiquement ses propositions pour une nouvelle politique à La Réunion. Elles sont un appel à ouvrir le débat dans une perspective de rassembler sur l’essentiel. Les candidats qui siègeront au lendemain du second tour seront en effet des élus qui auront toute la légitimité pour discuter d’un projet de développement.
La situation de La Réunion est trop grave pour que le pays sombre dans des luttes de pouvoir. Le PCR a donc choisi de mettre des propositions écrites en avant, afin que les préoccupations de la population soient au centre du débat, pour que la population soit entendue. C’est là que se situe l’espoir.
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