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Dimanche, premier tour des élections régionales
4 décembre 2015, par
Au cours d’une campagne électorale marquée par les diversions et les promesses intenables, Pour une Réunion nouvelle a tenu le cap de la vérité pour dire aux Réunionnais l’importance du vote de dimanche. Cela explique que la dynamique de victoire est dans son camp. Cette vérité du terrain se vérifiera demain dans les urnes.
À La Réunion, ces élections régionales ont lieu dans un contexte particulier. Plusieurs rendez-vous auront lieu au cours du prochain mandat des conseillers régionaux, entre 2015 et 2021.
En 2017, ce sera la fin du quota sucrier qui protège la filière canne-sucre de La Réunion. En tant que collectivité compétente dans l’économie et l’aménagement du territoire, la Région est directement concernée par l’impact de la crise inévitable. 18.000 emplois sont visés, ce qui touchera environ 100.000 personnes.
La signature prochaine des APE est une autre donnée qui fragilisera l’économie. En pleine campagne des élections régionales, un producteur de choux a détruit sa production. Il ne peut plus vendre à cause de la concurrence de l’Afrique du Sud. Avec les APE, ces difficultés s’étendront à tout ce qui reste du secteur productif à La Réunion.
D’autres réformes fiscales pointent à l’horizon, elles mettront également les conseillers régionaux à l’épreuve. C’est tout d’abord la remise en cause de la défiscalisation. Compte-tenu de son importance dans un secteur comme le logement, ainsi que dans l’investissement productif, des entreprises seront à la peine. La Région, compétente en économie, devra faire face. L’octroi de mer est aussi dans le collimateur, avec une simple prolongation jusqu’en 2020. La Région a la responsabilité de répartir les recettes de cet impôt qui protège aussi des produits réunionnais de la concurrence. Elle devra donc gérer la crise.
Le mandat des conseillers régionaux couvrira près du tiers de la période choisie par le gouvernement pour arriver à l’égalité réelle outre-mer. Dès le début de l’année prochaine, le Parlement débattra d’une réforme institutionnelle et de la lutte contre les inégalités. Si la Région ne propose rien, alors Paris imposera ses idées. C’est pourquoi les futurs élus devront être des acteurs de la bataille.
Enfin, en tant que collectivité responsable de l’aménagement du territoire, la Région sera responsable de la mise en œuvre des décisions inscrites dans le Traité de Paris actuellement en négociation à la COP21. L’objectif, c’est d’arriver à un texte juridiquement contraignant. Ce sont donc des décisions qui s’imposeront à tous.
C’est la condamnation par avance des investissements sur le littoral, car le niveau de la mer monte. Ce sera aussi la priorité à l’adaptation. Les inondations de Chennaï en Inde sont là pour le rappeler. Dans ces conditions, ceux qui remettent en cause la nouvelle route du littoral sont en phase avec cette évolution. La fin de ce chantier permettra en effet de dégager suffisamment de crédits pour lancer la reconstruction du train, et mettre en œuvre un plan d’éradication des 500 radiers qui sont autant de pièges mortels pour la population en cas de fortes pluies.
Tous ces rendez-vous auront lieu dans un état de guerre. La France s’est en effet engagée dans la lutte pour vaincre le groupe État islamique. Compte-tenu de la difficulté de construire une coalition internationale, la guerre sera longue. François Hollande a souligné le 16 novembre devant le Congrès que le Pacte de sécurité passera avant le Pacte de stabilité. D’importants crédits seront engagés dans la guerre, ce qui passera automatiquement par des restrictions dans d’autres secteurs. Les collectivités seront donc mises à contribution.
Cette réalité politique et budgétaire rend totalement illusoire les promesses de certains candidats, notamment Didier Robert et Bello-Annette. La crise pourrait détruire des milliers d’emplois à La Réunion. Alors comment faire croire que l’on puisse être capable d’en créer des dizaines de milliers ? De même, comment imaginer que la Région puisse continuer à être une collectivité qui aide à payer des billets d’avion ou des achats d’ordinateurs. Quant à la promesse de Bello-Annette que la Région construise 30.000 logements, il faut rappeler que cela correspond à une somme de 6 milliard d’euros. Cela voudrait dire que chaque année, la Région consacrerait l’essentiel de son budget à la construction de logements.
Et surtout, la poursuite du chantier de la NRL serait la certitude de plomber l’avenir des Réunionnais. Didier Robert est pour. Gilbert Annette co-listier de Huguette Bello également, car il a lancé une étude pour faire un péage à l’entrée de Saint-Denis pour payer le boulevard de raccordement entre la ville et la NRL.
Il est à noter que les auteurs de ces promesses ont été d’une totale discrétion sur tous les rendez-vous que la Région aura à gérer au cours des six prochaines années. Ils sont donc les responsables d’une conspiration du silence pour tromper les Réunionnais.
Dans cette campagne, une seule liste a informé les Réunionnais sur les rendez-vous qui les attendent, ainsi que sur la réalité de la situation budgétaire. C’est Pour une Réunion nouvelle, liste conduite par Patrick Lebreton. Elle place en effet au cœur de son action la transparence. C’est pour cette raison qu’elle a reçu l’adhésion du mouvement citoyen Terla, qui place l’éthique en politique au centre de ses préoccupations.
L’union PCR-Progrès-PRG-MRC-Société civile appelle également les forces vives à se rassembler pour faire face aux échéances. Elle anticipe les difficultés en prévoyant un plan d’urgence pour les entreprises afin de passer le cap des changements.
Pour une Réunion nouvelle s’inscrit aussi sur la période des 20 ans, c’est pourquoi son programme des régionales n’est que la première étape d’un plan de développement. Pour ne pas hypothéquer l’avenir, la liste conduite par Patrick Lebreton met en avant le sérieux budgétaire, face à des ressources qui se réduiront.
Ce langage de vérité a séduit. Jeudi, Patrick Lebreton a souligné la dynamique de victoire qui se dégage à chacune des rencontres avec la population. C’est cette vérité du terrain qui s’exprimera demain dans les urnes, en plaçant Pour une Réunion nouvelle dans les meilleures dispositions pour être l’équipe qui dirigera la Région dans 10 jours.
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