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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Didier Robert aujourd’hui contre la Rocade du Tampon
20 août 2008
Quand le sectarisme partisan amène à l’irresponsabilité : la preuve par l’exemple avec le rejet par Didier Robert de la Rocade du Tampon. Avant d’être maire, il n’avait pourtant pas cessé de soutenir le projet.
Alors qu’il était adjoint, Didier Robert participait avec la majorité municipale, sous la direction du maire, aux décisions concernant sa commune. En partenariat avec la Région, la municipalité du Tampon a décidé voici plusieurs années, la construction de la Rocade. Comme tous les membres de la majorité municipale, Didier Robert a donc voté pour la Rocade.
D’un montant de 100 millions d’euros, ce projet permet de fluidifier la circulation, et également d’implanter les réseaux d’assainissement, d’électricité et de communication afin de désenclaver une commune de plusieurs dizaines de milliers d’habitants.
Quelques mois après son élection à la tête du Conseil municipal, Didier Robert remet en cause le projet de Rocade qu’il avait pourtant toujours soutenu.
Lors de la conférence de presse tenue lundi, Philippe Berne, vice-président de la Région, a rappelé que lors d’une rencontre avec Didier Robert peu de temps après son élection par le Conseil municipal, le nouveau maire du Tampon avait alors signé des documents sur le phasage du projet d’une part, et son financement d’autre part.
Ce revirement est l’exemple typique de l’élu irresponsable. Certains pourraient penser que lorsque l’on change de maire, on change de projet. Mais dans ce cas, la majorité municipale est restée la même. Et c’est une personne qui a voté pour un projet qui le remet en cause quelques mois plus tard.
Quelle peut donc être l’analyse sur laquelle se base un élu qui vote pour un projet d’infrastructure de 100 millions d’euros pour le rejeter quelques mois plus tard ?
Didier Robert affirme que le projet a vieilli. Mais si ce projet a été lancé depuis plusieurs années, quelques mois suffisent-ils pour déclarer trop vieux un investissement de 100 millions d’euros qui bénéficie à tous les habitants du Sud de La Réunion ?
Il apparaît donc clair que si Didier Robert n’avait pas été élu maire entre deux élections municipales, le projet de Rocade du Tampon aurait été mené à terme.
La décision du député-maire du Tampon est un problème grave : un partenariat institutionnel n’est pas respecté, et remis en cause de manière unilatérale. Plus irresponsable tu meurs, et celui qui prend une telle décision se dit jeune élu diplômé de sciences-po. Si cela n’existait pas, il faudrait l’inventer !
Comment croire qu’avec un sectarisme de cette trempe, La Réunion pourra se redresser ?
100 millions d’euros en moins pour l’emploi
Au-delà de la décision sectaire prise par Didier Robert, il existe une réalité sociale.
A travers plusieurs partenariats institutionnels, une politique de grands chantiers a été initiée par la Région. Elle vise à doter notre île des infrastructures nécessaires au développement du pays.
Ces grands chantiers sont créateurs d’emplois. Cela bénéficie par exemple au secteur du BTP. Le chantier de la Rocade du Tampon avait comme objectif de maintenir l’activité du BTP à un niveau élevé dans la période qui sépare la livraison de la route des Tamarins de celle du début du chantier du tram-train.
Le refus de Didier Robert affaiblit donc un secteur qui a créé en quelques années plusieurs milliers d’emplois.
De plus, elle augmente considérablement le coût du raccordement des habitants du Tampon aux réseaux de télécommunication. Guy Jarnac a rappelé que l’abandon de la Rocade par Didier Robert triple la facture : elle s’élève à un million d’euros.
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