
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Les partis républicains pourront-ils faire reculer la menace ?
8 décembre 2015
En France, l’extrême droite a réalisé son meilleur score à une élection sur un plan national. Elle est quasiment assurée de remporter une région et pourrait encore s’emparer de deux collectivités malgré le désistement des socialistes au profit de LR pour faire barrage à l’extrême droite. Ces résultats installent en France l’idée qu’il est possible que l’extrême droite arrive légalement au pouvoir, un fait sans précédent depuis la guerre.
En France, l’extrême droite est arrivée en tête dans presque la moitié des régions. C’est un séisme politique. La droite est sortie en première position dans quatre régions, alors que les listes conduites par des socialistes arrivent devant dans trois régions.
Le parti des Le Pen a remporté près de 28% des suffrages, dimanche soir, sur l’ensemble du territoire. Du côté de la droite (26,7%) et du PS (23,1%). Le partis républicains ont de nouveau perdu du terrain en pourcentage, car l’extrême droite avait obtenu 25,2 % lors des départementales de mars, et 24,9 % aux européennes de mai 2014.
En valeur absolue, l’extrême droite obtient plus de 6 millions de voix. C’est moins qu’à la présidentielle de 2012, mais compte tenu d’un taux d’abstention supérieur à 40 %, cela permet au FN de réaliser une percée très inquiétante. L’extrême droite est en tête dans 46 départements. Ce qui l’est encore plus, c’est la composition de son électorat. Selon un sondage, un tiers des jeunes de moins de 25 ans qui ont voté l’ont fait pour le parti d’extrême droite.
Contrairement aux élections intermédiaires précédentes, l’opposition au Parlement n’arrive pas à s’imposer. Les listes conduites ou soutenues par LR ne sont pas assurées d’être en mesure de l’emporter dimanche prochain dans les quatre régions où elles ont réussi les meilleurs scores. Le PS pourrait même faire mieux que la droite dimanche, à condition que le reports soient efficaces.
Aussitôt connus les résultats, le Parti socialiste a choisi de retirer deux listes arrivées troisième au premier tour et pouvant se maintenir au second tour, dans les régions où l’extrême droite est sûre de l’emporter en cas de triangulaire. Dans le Nord-Picardie et en PACA, le parti FN dépasse en effet 40 % des suffrages. Ce retrait laisse la droite comme seule liste républicaine face à l’extrême droite. L’objectif est de barrer la route au parti des Le Pen. En Nord-Picardie, cette décision touche un bastion du PS. C’est en effet une base électorale traditionnelle du parti au pouvoir. Le Parti socialiste a donc décidé de ne pas avoir d’élu dans cette région, afin d’augmenter les chances de battre l’extrême droite au second tour.
En région PACA, la même décision conduira à l’absence pendant 6 ans d’élus socialistes dans une région que le PS préside actuellement.
En Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine, l’extrême droite est là aussi en mesure de l’emporter en cas de triangulaire. Elle a obtenu plus de 36 % des suffrages. La direction parisienne a donc demandé à sa tête de liste de se retirer. Ce dernier, Jean-Pierre Masseret, est le président de l’ancienne Région Lorraine. Il s’est opposé à cette décision. Il est pleinement conscient que l’extrême droite pourra ainsi contrôler cette collectivité, mais il estime qu’il vaut mieux affronter l’extrême droite dans un hémicycle plutôt que de disparaître de la représentation régionale pendant 6 ans. Malgré les injonctions de Paris, il n’a pas transigé et a déposé sa liste pour le second tour dès hier. En conséquence, la direction du Parti socialiste a fait une déclaration publique dans laquelle elle appelle à voter pour la liste LR.
Du côté de LR, la position de Nicolas Sarkozy a été adoptée. C’est le maintien de toutes les listes ayant obtenu plus de 10 % au premier tour, même si le risque est de faire gagner l’extrême droite. Cela n’a pas été sans débat, car cette ligne est loin de susciter l’unanimité dans l’ancienne UMP. À cela s’ajoute des résultats en deçà des prévisions, car pour le moment la droite est loin d’être sûre de remporter une Région. Elle est déjà quasiment certaine d’avoir perdu Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine, du fait du maintien d’une liste socialiste aujourd’hui dissidente.
Le désistement des socialistes dans le Nord et en PACA rebat les cartes, ce qui a suscité l’indignation de la cheffe de l’extrême droite qui avait fait de ses deux Régions un objectif prioritaire. Car si les partis républicains arrivent à rassembler leurs électeurs, c’est la victoire assurée face à l’idéologie ultra-réactionnaire. Ce sera aussi une défaite personnelle pour la famille Le Pen qui dirige le parti d’extrême droite, car deux de ses membres conduisent des listes : Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen.
Malgré tout, le maintien de la liste conduite par Jean-Pierre Masseret dans l’Est pourrait bien aboutir à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite dans une Région sans qu’il lui soit nécessaire d’avoir la majorité des suffrages exprimés. À 18 mois de l’élection présidentielle, une telle nouvelle ne serait pas sans conséquence. Cela renforcerait l’idée qu’en France, l’extrême droite puisse arriver légalement au pouvoir. Le précédent de 1940, quand Pétain avait obtenu légalement les pleins pouvoirs, a semble-t-il été oublié par une grande partie des citoyens.
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