
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Le 13 février à Saint-Pierre
7 février 2018
Voici le résumé de la conférence que tiendra le professeur Oraison à l’Espace culturel Lucet Langenier de Saint-Pierre le mardi 13 février 2018 à 18 heures 15. Cette conférence est organisée sous le patronage de « Les Amis de l’Université », à l’occasion des Assises des Outre-mer.
Après la disparition de Paul Vergès, le 12 novembre 2016, une question surgit. Qui poursuivra son œuvre ? Qui reprendra le flambeau ? En vérité, la réponse à cette problématique est entre les mains de ceux qui, dans les différentes palettes de la gauche réunionnaise aujourd’hui éclatée, revendiquent une part de son héritage.
Une réponse doit être donnée en priorité dans le domaine des réformes institutionnelles, compte tenu de la crise économique, sociale et culturelle sans précédent que connaît La Réunion. À cet égard, le sénateur communiste a en quelque sorte fixé la « feuille de route » pour ceux qui veulent lui être fidèle et lui emboîter le pas. C’est dire qu’il appartient à une nouvelle gauche prospective, humaniste et solidaire de continuer le dernier grand combat de Paul Vergès.
Pour le transcender auprès de ses concitoyens, le sénateur communiste n’hésitait pas à rappeler que La Réunion a déjà connu deux étapes majeures pour l’épanouissement du peuple réunionnais : l’étape de la liberté qui résulte de l’abolition de l’esclavage le 20 décembre 1848 et celle de l’égalité obtenue par la suppression du régime colonial, votée par l’Assemblée nationale constituante dans la loi de départementalisation du 19 mars 1946. Pour Paul Vergès, une troisième étape apparaît désormais inéluctable dans le cadre de la République française : celle de l’accès des Réunionnais à la responsabilité. Encore convient-il aussitôt de préciser que cet objectif a été en fait sa préoccupation principale pendant toute sa longue carrière politique, commencée véritablement le 2 janvier 1956 avec son élection en qualité de député communiste de La Réunion.
Pour Paul Vergès, l’accès à la responsabilité des Réunionnais implique aujourd’hui trois réformes institutionnelles, au demeurant indissociables. Celle qu’il juge en premier lieu nécessaire, c’est la création du congrès des élus départementaux et régionaux en tant qu’organe compétent pour proposer les réformes structurelles jugées utiles pour La Réunion. Mais le chef historique du Parti communiste réunionnais (PCR) s’est aussi prononcé, au plan concret, pour deux autres réformes très importantes : la suppression de l’alinéa 5 de l’article 73 de Constitution qui empêche La Réunion de disposer d’un pouvoir normatif autonome sur habilitation du Parlement et la fusion du département et de la région de La Réunion, une réforme statutaire désormais autorisée par la loi constitutionnelle du 28 mars 2003, relative à l’organisation décentralisée de la République.
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