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Meeting de Paul Vergès au Parc Exotica
5 mai 2007
Pour que sonne l’heure du développement durable dont le Sud a besoin, le Groupe des Jeunes du Collectif pour le Développement Général du Sud demande à Paul Vergès de prendre la tête de ce mouvement.
Un millier de personnes ont répondu à l’appel du collectif des jeunes pour le développement du Sud. Hommes, femmes, enfants, jeunes et moins jeunes l’attendaient avec impatience. En attendant les interventions des uns et des autres, dans la salle comble, les discussions allaient bon train. Un seul sujet sur toutes les lèvres : l’élection présidentielle de dimanche. Même si la majorité d’entre eux est confiante en la victoire de Ségolène Royal dans le département, rien n’est moins sûr au niveau national, comme le prédisent les sondages.
Néanmoins, tous étaient heureux de répondre à l’appel des jeunes du Sud qui ont aujourd’hui la volonté de s’engager pour faire avancer le Sud et La Réunion.
« Nous avons entendu l’appel de Paul Vergès au Parc des expositions à Saint-Denis lors de son meeting. Il est vrai qu’il est tant de passer le relais aux jeunes, l’heure de la transition intergénérationnelle a sonné », annonce Fabrice Hoarau.
Ce meeting est né de la volonté des jeunes du Sud qui souhaitent se battre pour le développement de cette région, qui connaît malheureusement un retard en matière de développement par rapport aux régions Nord et Ouest.
Krishna Damour, tout d’abord, a rappelé qu’aucun projet de développement n’a été porté par les maires actuels du Sud. « Qu’ont fait les élus pendant 7 ans ? Où sont les projets ? », demande-t-il. Face à l’essor démographique que va connaître cette région dans les prochaines années, les besoins ne vont cesser d’augmenter. Que ce soit au niveau de l’emploi, de la formation professionnelle, du logement, il faudra non seulement rattraper le retard, mais dans un même temps, anticiper ces évolutions et prévoir suffisamment de logement, d’emploi, etc... pour tous ces nouveaux arrivants.
Conscients du déséquilibre Nord-Sud, les jeunes militants sont aussi conscients des atouts de leur région. Il faut donc les utiliser, les valoriser, mettre en place des projets de développement.
Le collectif pour le développement de la microrégion Sud dénonce également l’inaction des élus sudistes. « Le Sud subit les injustices, et les élus ne font aucune proposition pour le développement, et même, ils entravent le bon déroulement de certains projets d’envergure ».
Krishna Damour fait bien sûr allusion aux grands travaux entamés par la région. Souvenons-nous qu’à l’origine, la quasi-totalité des maires du Sud ne souhaitait pas l’extension du tram-train sur leur commune. Aujourd’hui, heureusement, ils se sont rendus compte de leur erreur.
« Nous, jeunes du Sud et Réunionnais, nous souhaitons prendre part au combat pour le développement de notre région et du département », souligne le collectif pour le développement de la microrégion Sud. Mais ces groupes de jeunes, pleins de fougue et de volonté, savent qu’il leur faudra compter sur l’expérience de leurs aînés. Ils ont donc demandé solennellement au Président de l’Alliance de les aider dans leur démarche et que ce dernier leur serve de « porte-drapeau pour porter les couleurs du succès ».
« Nous constatons aujourd’hui en matière d’enseignement supérieur, comme dans la politique générale, les inégalités Nord-Sud sont flagrantes »
Que ce soit au niveau de l’emploi, du logement, de la formation ou de l’enseignement supérieur, la région Sud connaît des retards certains. Le taux de chômage dans le Sud s’élève à 45% de la population active, avec des taux record dans certaines villes comme Cilaos, Saint-Louis où un habitant sur deux est au chômage. « Il est donc nécessaire de mettre en place un plan de développement pour que la situation change », insiste David Lebon, jeune militant de Saint-Joseph.
Guylène Doressamy, pour sa part, souhaite qu’il y ait une approche prévisionnelle de la formation, c’est-à-dire adapter la formation à la demande des entreprises et des chantiers de demain. « La route des Tamarins en est l’exemple, la formation a devancé le chantier ». Cela permet, en effet, que les Réunionnais puissent postuler aux différents postes de Direction et de main d’œuvre.
Président d’un syndicat d’étudiants, Gilles Leperlier a rappelé que le Sud ne dispose pas d’une université, mais d’un campus. « Nous constatons aujourd’hui en matière d’enseignement supérieur, comme dans la politique générale, les inégalités Nord-Sud sont flagrantes », dénonce l’étudiant.
Se pose encore le problème des écoles et des filières, pourquoi l’école agro-alimentaire n’a-t-elle pas été construite dans le Sud ? Le campus Sud et l’IUT de Saint-Pierre se dotent de nouveaux équipements, mais où sont les nouvelles filières, où sont les étudiants ? Selon Gilles Leperlier, les élus du Sud ne se sont battus pour développer la région. Or, le développement de l’enseignement supérieur permettrait à davantage de jeunes de se former et d’être capables de postuler aux offres d’emploi. « Nous voulons un emploi pour tous les Réunionnais ».
Les jeunes regroupés hier soir, lors de ce meeting, ont montré leur volonté et leur détermination. « Nous voulons nous engager, mais nous avons besoin de votre expérience, de votre soutien. Fabrice Hoarau adresse ces mots à Paul Vergès, La jeunesse doit prendre ses responsabilités. L’heure du Sud et des jeunes a sonné. Le passage à témoin entre les anciens et les jeunes doit se faire pour faire gagner le Sud, et La Réunion ».
Une nouvelle ère s’ouvre, celle de la jeunesse réunionnaise
Pour Paul Vergès, ce meeting à l’initiative de jeunes militants est très symbolique et porteur d’espoir. En effet, les jeunes parlent eux-mêmes des problèmes et des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.
Après avoir rappelé les enjeux de l’augmentation de la population, le Président de l’Alliance a souligné la nécessité d’anticiper et de prévoir les évolutions, et « c’est ce que l’on va faire quel que soit le ou la Présidente de la République ». Sur la période 2007-2013, la Région Réunion a déjà l’assurance d’avoir les financements nécessaires pour réaliser ces grands travaux, et quels que soient les résultats de dimanche soir. « Nous sommes la seule région française à avoir la certitude de bénéficier des financements », dit fièrement Paul Vergès.
Pour les 7 années à venir, nous avons donc déjà le principal, le financement. Mais à côté de cela, il faut aussi avoir une vision de développement, et notamment dans le Sud. Souvent, cette région a été sacrifiée, les élus du Sud n’ont pas fait le nécessaire. « Dans l’élaboration du contrat de projet Etat-Région, pas une seule commune n’a demandé l’endiguement des ravines », souligne le Président de la pyramide inversé. Et ensuite, ils se plaignent lorsqu’un drame arrive. Nous nous souvenons bien entendu de l’effondrement du pont de la Rivière Sainte-Etienne.
A court et moyen termes, aux prochaines échéances électorales, toutes les collectivités vont être renouvelées, département, commune, ... « les jeunes doivent donc se lancer dans la bataille pour remporter la victoire ».
Comme l’ont fait Vergès et Lépervanche dans le passé, les aînés d’aujourd’hui doivent montrer le chemin à la jeunesse. Cette jeunesse qui, aujourd’hui, demande à ce qu’on les aide à rétablir l’équilibre Nord-Sud, dans l’intérêt général et dans tous les domaines.
Sans aucun doute, Paul Vergès tend la main à ces jeunes qui souhaitent désormais prendre l’avenir de La Réunion en main.
Une nouvelle ère s’ouvre, celle de la jeunesse réunionnaise.
Sophie Périabe
Un grand moment dans la soirée
Fabrice Hoarau, après avoir fait la synthèse des diverses interventions au nom du Collectif pour le Développement Général du Sud, demande au Président Paul Vergès, à l’occasion des prochaines élections législatives, d’être le porte-drapeau du Développement Durable nécessaire pour le Sud .
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