
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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23 mai 2006
On est en droit de se demander, quand à des fins de politique intérieure, un ministre fait adopté une loi controversée sur l’immigration ’choisie’, quelle répercussion a cette initiative à l’étranger.
Malheureusement, les réactions que ce vote a suscitées sont pour la plupart négatives. En visite officielle au Mali et au Bénin, le ministre en question a pu mesurer combien l’image de la France s’est détériorée auprès de pays africains francophones, de plus anciennes colonies françaises.
Un voyage qui suscite de vives critiques des journaux locaux, qui le considèrent comme "une provocation".
"Dans ce contexte, une partie de l’opinion malienne perçoit l’arrivée à Bamako du ministre français comme ‘une provocation’", rapporte “L’Essor”, quotidien gouvernemental malien. "Le mot figure en toutes lettres dans la déclaration publiée par le Collectif des députés élus dans la région de Kayes (CODEKA), qui a dégainé le premier".
Son projet de loi sur l’immigration et l’intégration porte "un coup d’arrêt à une émigration majoritairement composée de personnes peu qualifiées, dont l’apport est vital pour des milliers de familles dans notre pays et notamment dans la région de Kayes", souligne “L’Essor”. "Cette loi, quand elle sera promulguée, ne contribuera pas au ’rapprochement des peuples français et malien’. Bien au contraire", ajoute le journal.
“L’Essor” regrette que "peu de journaux abordent véritablement le problème de la fuite des cerveaux qui se profile derrière le concept d’immigration choisie".
Colère à Bamako
“Le Républicain” de Bamako craint que "la principale victime de cette loi soit le continent africain, et plus spécifiquement notre pays, mis à l’index pour ses flux migratoires vers la France. Le Mali sera sans doute parmi les plus touchés, car l’apport des immigrés dans l’économie malienne est prépondérant, étant donné les milliards [de francs CFA] qu’ils investissent chaque année dans leur pays".
L’hebdomadaire burkinabé “San Finna” se place dans le cadre du débat en France autour de l’esclavage et de la colonisation. Le magazine souligne à cet égard "l’absence de l’Afrique et de ses leaders dans la discussion. Cette absence du continent, tout aussi victime que coupable de l’esclavage et de la loi Sarkozy, est inadmissible. C’est le reflet d’un vide qui signe l’indifférence des élites africaines par rapport à leur devoir de mémoire et par rapport à la condition des Africains, pris en tenaille entre l’insécurité générale, qui pousse à l’émigration, et les nationalismes européens, qui poussent à la fermeture de leurs frontières".
D’après de ce ministre de l’Intérieur, la France - terre d’asile - ne serait plus qu’une idée à jeter allégrement aux poubelles de l’Histoire. Pourtant ici à La Réunion, l’on sait l’importance de cette idée, véritable creuset où la diversité s’intègre à un ensemble extraordinaire pour former la communauté réunionnaise.
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