
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Conférence du PCR sur 71e anniversaire de l’abolition du statut colonial : discours du secrétaire général du PCR -2-
23 mars 2017
Dimanche 19 mars dernier, le Parti communiste réunionnais organisait une conférence pour célébrer le 71e anniversaire de l’abolition du régime colonial à La Réunion. Après avoir décrit le rôle des communistes et des progressistes dans le changement de statut (voir Témoignages d’hier), la seconde partie du discours de Maurice Gironcel est revenu sur les batailles des communistes pour faire respecter l’égalité prévue dans la loi promulguée le 19 mars 1946, et sur l’analyse du bilan des 71 dernières années par le PCR.
Cependant, malgré les avancées arrachées par ces combats, la loi de 46 a été trahie dans les faits.
Dès 1959, les communistes ont constaté que la réelle départementalisation était inapplicable à cause de cette trahison. La pauvreté était toujours là, la fraude électorale régnait en maître, la répression s’abattait sur les progressistes.
Sur la base de l’analyse de cette situation, une nouvelle génération de jeunes dirigeants autour de Paul Vergès a fixé une nouvelle ligne stratégique.
Pour sortir de cette impasse, les communistes ont alors adopté le mot d’ordre d’autonomie, signifiant que c’est aux Réunionnais de gérer leurs affaires par l’intermédiaire d’une assemblée élue par eux-mêmes.
Ainsi, naît le Parti Communiste Réunionnais, parti proche, à l’écoute des Réunionnais et véritable outil pour lutter contre le joug colonial.
Il a fallu des décennies de luttes pour arracher l’égalité sociale, comme par exemple le même SMIC et les mêmes allocations familiales à La Réunion qu’en France.
Le PCR a toujours été à la tête du combat ; nou lété avec zot ; réyoné aux côtés des syndicats, aux côtés des familles réunionnaises.
Faut-il rappeler la démission en 1987 de nos parlementaires Paul Vergès et Élie Hoarau pour protester contre une loi qui refusait l’égalité sociale ?
Démissionner d’un mandat pour défendre la cause réunionnaise, telle a été la posture, l’éthique du Parti Communiste Réunionnais : militer, militer avant tout pour les intérêts de la Réunion.
Depuis 1946, les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pouvoir en France étaient beaucoup plus soucieux de sauvegarder les intérêts des grosses sociétés métropolitaines que d’aller vers une véritable égalité et vers un développement durable de notre pays.
Voilà pourquoi se sont constitués, à partir de 1946, des monopoles transformant notre économie en économie de comptoir.
Et l’histoire continue sous d’autres formes.
Le système colonial a été remplacé par un système néocolonial au profit des monopoles extérieurs. Le résultat est que nous sommes aujourd’hui arrivés dans une impasse. La situation actuelle ne peut plus être redressée dans ce cadre créé pendant ces 71 ans.
Ceci confirme la justesse de l’analyse des communistes réunionnais exprimée en 1959.
Cette situation nous la connaissons :
Un taux de chômage record qui frappe massivement les jeunes. 180 000 demandeurs d’emploi.
Un taux d’illettrisme élevé et qui ne diminue pas. 116 000 illettrés.
Des dizaines de milliers de famille en attente d’un logement. Plus de 25 000 demandes en attente.
Des inégalités qui font dire à l’INSEE que La Réunion est le département où les inégalités sont les plus grandes ; que c’est un département hors normes.
Un coût de la vie excessif qui fait que près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Près de 400 000 Réunionnais.
Cette situation est le résultat de la politique menée depuis 71 ans. La Réunion n’a pas eu suffisamment de liberté dans les décisions politiques, la concernant. Elle s’est aggravée d’année en année et les politiques menées par les différents gouvernements n’ont pas pu redresser la situation.
Pire, elles l’ont aggravée.
Poursuivre dans la même voie (un peu plus ou un peu moins de contrats aidés ou de défiscalisation) produira les mêmes effets. C’est-à-dire que rien ne sera réglé.
Il faut résolument une autre politique ; d’autant que des facteurs nouveaux viendront aggraver encore plus la situation.
Je veux parler de la crise sucrière : la fin du quota et du prix garanti du sucre, dès cette année, place notre filière canne-sucre en situation de compétitivité avec la production mondiale où les coûts de production sont bien inférieurs à ceux de La Réunion.
L’aide supplémentaire de 28 millions promise par le gouvernement peut aider momentanément la filière mais ne règle pas le problème de fond.
L’enjeu ce sont les 18.000 emplois directs et indirects de la filière, les 25.000 hectares plantés en canne. L’enjeu, c’est aussi l’aggravation de notre balance commerciale déjà largement déficitaire et qui le sera encore plus si la filière canne-sucre disparaît.
En plus de cette menace sur la filière canne-sucre, il y a les Accords de partenariat économique (A.P.E.) signés par l’Union européenne avec les pays voisins, sans que nous en soyons consultés.
Ces accords permettront aux produits de l’extérieur de rentrer à La Réunion sans taxe. C’est l’ensemble de notre production et pas seulement la production agricole qui est menacée.
(à suivre)
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