
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le président de la République porte-parole d’un parti parisien incapable de comprendre la situation
30 août 2011, par
La Nouvelle-Calédonie, ancien territoire d’Outre-mer, dispose d’un statut particulier de large autonomie « de son propre genre » instauré par l’accord de Nouméa. Le nouveau référendum voté prévu, entre 2014 et 2019, par le peuple de Nouvelle-Calédonie portera sur son indépendance ou son maintien au sein de la République française. À trois ans du vote, Nicolas Sarkozy a choisi son camp. Il ne se comporte pas comme un président de la République, mais comme le porte-parole d’un parti politique.
En pleine période de tension, Nicolas Sarkozy est venu poser un problème qui n’est pas le sien. Lors de son discours, le chef de l’état français est sorti de son rôle de président pour donner son avis sur le prochain référendum. Nicolas Sarkozy, en tant que président de la République en visite officielle, a déclaré : « ici, en Calédonie, chaque force politique a sa préférence. Vous connaissez la mienne, qui va au maintien de la Calédonie dans la France. C’est un choix qui vient du cœur, et qui repose aussi sur la conviction que c’est l’intérêt de la Nouvelle-Calédonie ».
Retour sur le référendum d’autodétermination
En 1998, l’accord de Nouméa prévoyait le transfert de certaines compétences de la France vers la Nouvelle-Calédonie dans de nombreux domaines à l’exception de ceux de la défense, de la sécurité, de la justice et de la monnaie. Négocié après les accords de Matignon de 1988, l’accord a été signé le 5 mai 1998 à Nouméa, capitale de la Nouvelle-Calédonie. En novembre 1998, la consultation populaire a approuvé, l’accord de Nouméa à 72% des suffrages exprimés (taux de participation : 74%, blancs et nuls inférieur à 3%).
Un scrutin d’autodétermination sur l’indépendance ou le maintien dans la République française sera organisé à l’issue de cette démarche entre 2014 et 2019. La décision des Calédoniens déterminera la prochaine politique de la Nouvelle-Calédonie.
Dans un processus progressiste et ambitieux d’indépendance, les Calédoniens se sont dotés de symboles forts définissant une nation. L’an dernier, l’île a adopté un hymne, une devise, le graphisme des billets et un drapeau tricolore de l’étendard kanaky. Car comme l’a expliqué Anthony Lecren, ministre de l’Économie et du Développement durable dans le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et membre du parti indépendantiste Union calédonienne, « Pour nous, c’est très important, on est un peuple de symboles, de parole, on prend ça à cœur. Ça préfigure un état d’esprit nouveau : on est sorti d’une idéologie cloisonnée entre indépendantistes et non-indépendantistes ».
La Nouvelle-Calédonie maintenue dans la France ?
Voulant convaincre les Kanaks que « la France n’est pas un carcan qui oppresse, elle est un espace de liberté qui protège », Nicolas Sarkozy tente de convaincre en arguant l’atout économique de la France. « La Nouvelle-Calédonie peut s’appuyer sur le rayonnement international de la France dans ses relations avec ses voisins du Pacifique, peut emprunter sur les marchés aux taux qui sont ceux d’une grande puissance, peut compter sur la solidarité nationale lorsqu’elle a besoin » a indiqué Nicolas Sarkozy.
Cependant, la Nouvelle-Calédonie possède un atout majeur pour la France, son nickel ; c’est pour cette raison que Nicolas Sarkozy argue « La Nouvelle-Calédonie occupe une place essentielle dans le rayonnement de la France. Elle a besoin de la France, comme la France a besoin d’elle ». La Nouvelle-Calédonie est le second producteur mondial de nickel et en possède 30% des réserves mondiales.
Nicolas Sarkozy a déclaré « ici, en Calédonie, chaque force politique a sa préférence. Vous connaissez la mienne, qui va au maintien de la Calédonie dans la France. C’est un choix qui vient du cœur, et qui repose aussi sur la conviction que c’est l’intérêt de la Nouvelle-Calédonie ».
Céline Tabou
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Messages
31 août 2011, 05:33
Effectivement la visite de Sarkozy n’est pas dénué de sens politique, mais pas au niveau du nickel (le capital d’ERAMET, seule usine autorisée à traité le nickel est détenu à 51% par la France, et 30% par la Nouvelle-Calédonie), que la France garde la tutelle de la NC ou non ne changera pas le gain apporter à l’État.
Par contre effectivement on voit une manœuvre politique mais pas de là où on l’attend, en effet le gouvernement à été spolié aux Calédoniens, qui avait élu le partit "Calédonie ensemble" qui s’est dit opposé à l’idée de voir flotter 2 drapeaux cote à cote signifiant ainsi qu’il n’y avait pas de destin commun possible mais deux chemin parallèles, le drapeau n’a toujours pas été ni proposé, ni choisi, seul l’hymne a été votée, ainsi que la devise (pas la monnaie, mais notre "liberté, égalité, fraternité" locale), la monnaie étant toujours le franc pacifique et dont le graphisme n’a pas changé et ne changera pas.
En venant prononcer son discours démagogue il donne son soutien explicite au RUMP (incapables de se faire élire par les Calédoniens), et son soutien à leur manœuvres subversives, il souligne à quel point les kanaks sont intégrés (puisque le président du congrès est un kanak, mais oublie de dire que c’est le gouvernement qui élit les membres du congrès)... le problème est beaucoup plus vaste que vous ne le pensez, et beaucoup trop long à expliquer sur un simple commentaire.