
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Budget 2005 : pour tenir les engagements
26 mai 2004
Après les présidents des Commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, après Jean-Pierre Raffarin, après Nicolas Sarkozy, c’est Dominique Bussereau, secrétaire d’État au Budget, qui évoque la nécessité de réduire les “niches fiscales”. Les “recettes” dégagées sont destinées à compenser la baisse des impôts... favorable aux grosses fortunes.
Dans un entretien accordé au journal “Les Échos”, Dominique Bussereau, secrétaire d’État au Budget, explique pourquoi les efforts financiers à consentir seront plus importants en 2005 que les années précédentes : "Sur le plan européen, nous avons engagé la parole de la France sur un certain nombre de points : la réduction du déficit public, la stabilisation des dépenses de l’État jusqu’en 2007, la réforme de l’assurance maladie, l’affectation prioritaire à la baisse du déficit des plus-values de recettes venant d’une croissance meilleure que prévu, sans oublier l’autofinancement des baisses d’impôts par la réduction de niches fiscales".
C’est donc quasiment inéluctable : les “niches fiscales”, dont celles concernant l’outre-mer vont être “réduites”. Et les “recettes dégagées” ne serviront non à un financement du développement durable de l’outre-mer, mais seront destinées à compenser la baisse des impôts. Une baisse des impôts qui, rappelons-le, ne concerne que peu de Réunionnais, seulement 25% des ménages de l’île y sont soumis et la baisse - ou plutôt les baisses successives - n’ont concerné qu’un faible pourcentage de ménages. Dans une proportion encore moins importante qu’en France, où ces baisses ont, à 70%, bénéficié à 10% des foyers imposés. Autrement dit, aux plus grandes fortunes.
Et ce n’est pas fini. À la question : "Côté recettes, peut-on encore baisser les impôts l’an prochain ?", le ministre a répondu : "Nous verrons, mais cela ne pourrait se faire, de toute façon, qu’en revenant sur certaines réductions d’impôts ciblées".
Et qui est dans la ligne de mire, d’après vous ?
C’est donc en partie l’outre-mer qui financera l’allégement fiscal des grandes fortunes françaises. Cela ne serait-il pas une nouvelle forme de colonialisme ?
Dominique Bussereau explique que le message envoyé par le gouvernement "n’est pas un message de rigueur" mais "un message de confiance et d’espoir". Pour lui, les Français "constatent que le gouvernement, depuis deux ans, est sérieux dans sa maîtrise des dépenses publiques".
Quel cynisme ! Maîtriser les dépenses publiques, c’est donc, pour le gouvernement, supprimer des postes d’enseignant, anéantir la recherche, mettre les précaires dans le dénuement le plus total, envoyer les intermittents à la soupe populaire, ponctionner dans la poche des patients...
D.B.
Tous au S.M.I.C. !
Chaque ministère devra faire un effort et améliorer son organisation. "D’ici à 2012, près de 50% des fonctionnaires partiront à la retraite. C’est une vraie occasion à saisir pour moderniser l’administration. Par exemple, nous pourrions essayer de tendre vers le non remplacement de la moitié d’entre eux. Si cette règle du “un sur deux” avait été appliquée depuis dix ans, le déficit aurait baissé de 8 milliards d’euros".
Ce qui reste à prouver.
Autre cible : les 35 heures. La révision des allégements de charges patronales en échange d’un nouvel assouplissement des 35 heures est donc étudiée au ministère, qui estime que "le coût de ces allégements est très important : 17 milliards environ, dont près de 11 milliards à cause des 35 heures". Un dispositif qui aurait été "une grave faute politique pour la France".
Et la stratégie gouvernementale se dessine : tous au SMIC, puisque le ministre dit "réfléchir à des aménagements de façon, par exemple, à concentrer l’essentiel des allégements de charges au niveau du SMIC, là où c’est le plus efficace pour la création d’emploi".
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