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L’U.M.P. ne désarme pas

7 juin 2005

Après de nombreuses voix, y compris au sein du nouveau gouvernement, c’est au tour de Patrick Ollier (UMP), président de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, de demander au gouvernement de ’toiletter le Code du travail’, pour ’l’adapter aux réalités économiques et sociales’.

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Alors que le Premier ministre, Dominique de Villepin, recevait hier les partenaires sociaux, Patrick Ollier a préconisé des mesures "rapidement applicables, d’ici à l’été par ordonnance si nécessaire", dans un entretien au “Parisien/Aujourd’hui” en France.
Selon le député UMP, "il ne s’agit pas de casser le droit du travail, mais de l’adapter aux réalités économiques et sociales". "Nous avons des procédures d’embauche et de licenciement trop lourdes et trop complexes. Ces contraintes sont préjudiciables aux chefs d’entreprise et donc à la création d’emplois", a-t-il dit.
Patrick Ollier suggère de revenir sur le Contrat à durée indéterminée, car "sacraliser le CDI, c’est créer des CDD et des intérimaires".
Il propose également de "généraliser le chèque emploi entreprise inspiré du chèque emploi service" pour les entreprises de moins de 5 salariés ainsi que de "supprimer les charges sociales sur les 1.000 premiers euros mensuels du SMIC".
Enfin, pour les seniors, Patrick Ollier invite le gouvernement à "supprimer la Contribution Delalande qui pénalise lourdement les entreprises licenciant les plus de 50 ans". "Il faut faire sauter ce verrou", affirme-t-il.


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