Deuxième tour des régionales : la confirmation

L’UMP battue quasiment partout

23 mars 2010

Le second tour des élections régionales a été une vraie déculottée pour l’UMP, qui perd la Corse et ne conserve que l’Alsace. L’Outre-mer est le seul motif de satisfaction avec le gain de la Guyane et de La Réunion.
La vingtaine de ministres et secrétaires d’État engagés dans les élections régionales ne sont pas parvenus à l’emporter face à leurs rivaux de gauche.
Après être passé en tête au premier tour, Xavier Darcos perd l’Aquitaine à 28,01%contre 56,34% au sortant socialiste Alain Rousset. En Ile de France, c’est la ministre Valérie Pécresse, qui ne parvient pas à devancer Jean-Paul Huchon qui récolte 56,69% des votes contre 47,31%.
La montée en puissance du Front National inquiète les observateurs. D’autant plus, que le FN récolte 9,17% des voix, devenant la troisième force politique de ces élections régionales. Notamment en Rhône-Alpes, où l’alliance de la gauche unie et des écologistes s’impose avec 50,22% des voix au 2nd tour, alors qu’elle était devancée d’un point au premier, par Françoise Grossetête (UMP). Cette dernière remporte 35,70% des voix au 2nd tour, suivi par Bruno Gollnisch (FN), avec 14,08%.

Une sanction nationale

La défaite de l’UMP devrait déboucher sur un remaniement ministériel. Nicolas Sarkozy a du faire face à un vote de sanction vis-à-vis de son bilan. Effectivement, la gauche remporte au niveau national 53,85% des suffrages contre 35,53% à la majorité UMP et ses alliés. C’est « la sanction d’une politique injuste » a déclaré Martine Aubry, le soir des résultats.

Céline Tabou

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