L’UMP enfile des perles

6 novembre 2010, par Geoffroy Géraud-Legros

Entendu jeudi au cours de l’assemblée plénière de la Région :

• Jean-Louis Lagourgue (au sujet des indemnités cumulées par Didier Robert, qui vient de s’octroyer 8.000 euros de mieux au titre de président de la SPLA Maraïna).
«  Je rappelle que les indemnités sont plafonnées par la loi  ».
Le maire-conseiller général-conseiller régional-vice-président de la Région- président de la CINOR sait de quoi il parle : il y a belle lurette qu’il a explosé ce fameux plafond, et reverse, au titre de « l’écrêtement », la bagatelle de 4.500 euros à l’un de ses adjoints, Yves Ferrières… qui sera lui-même candidat UMP aux cantonales sur le canton de Sainte-Marie. Pendant ce temps, Sainte-Marie est au bord de la banque route, et le CCAS affiche un déficit de 35.000 euros.
• Jean-Louis Lagourgue : «  Ce n’est tout de même pas de notre faute si les gens nous ont élus  ». C’est donc de la faute des « gens » si le tandem Robert-Lagourgue croûle sous les indemnités et organise des assemblées plénières pour s’en attribuer encore plus. Les « gens » apprécieront.
• Didier Robert : «  Vous savez, il n’est pas necessaire de siéger à l’Assemblée nationale pour faire avancer les choses  ». Par contre, il est semble-t-il vital de toucher l’argent qui va avec, même si on ne met pas les pieds dans l’hémicycle…
• Didier Robert «  Poser la question du cumul des mandats, c’est une démarche démagogique et politicienne  ». No comment.
Le réveil de Madame Desbassayns
Il y a près de 7 mois, le personnel de la Région a commencé d’être en proie à d’effrayantes visions. Éveillé peut-être par le tapage du banquet d’intronisation du nouveau président de Région, le fantôme de Madame Desbassayns s’est mis à hanter la pyramide inversée. D’abord, il ondoyait dans les couloirs de la SR21, apostrophant le personnel auquel il donne du « vous les Créoles » d’une voix chevrotante. Puis, sans doute enhardie par l’afflux d’adeptes de l’idéologie de plantation, Mme Desbassayns est grimpée au perchoir. Et s’en prend maintenant aux élus eux-mêmes, qu’elle interpelle d’une voix d’outre-tombe..

Geoffroy Géraud-Legros


Pompiers honorés, Gonthier absent : l’inquiétude monte

Un hommage appuyé a été rendu hier aux 131 combattants du feu, dont le courage a permis d’arrêter le dramatique incendie du Maïdo. Huguette Bello, Nassimah Dindar, Alain Zanéguy…plusieurs élus assistaient à la cérémonie. Grand absent : Daniel Gonthier, Président du parc national des Hauts ravagé par le feu, dont tout le monde attendait la présence. Certains commencent à s’inquiéter : est-il souffrant ? C’est peu probable : au Brésil, entouré de toute une armada d’accompagnateurs, Daniel Gonthier avait l’air en pleine possession de ses moyens. Il fallait alors le voir dans les coctails, monter en première ligne, à l’assaut du champagne et des petits fours ! L’élu de Bras-Panon était encore en forme olympique lors de son arrivée à Gillot, scandant à plein poumons son propre patronyme, un kayanm à la main.Il avait toujours la "pêche", quelques jours plus tard, alors qu’il s’en prenait aux contrats de travailleurs titulaires d’emplois verts obtenus par l’association Agir pou nout tout. Or, depuis le commencement des incendies, Daniel Gonthier est aux abonnés absents. Au départ, nous l’avons vertement critiqué. Mais aujourd’hui, devant sa disparition prolongée, nous commençons nous aussi à nourrir une certaine inquiétude. Où est-il passé ? Qu’est-il devenu ? Ne faudrait-il pas lancer aujourd’hui une vaste recherche dans le parc national, où Daniel Gonthier s’est peut-être égaré, un jour où il avait perdu de vue les caméras ?

Geoffroy Géraud-Legros

A la Une de l’actuDidier Robert

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