Régionales en France : confirmation du premier tour

L’UMP largement minoritaire et battue partout

22 mars 2010

Dans toutes les Région sauf l’Alsace, l’UMP est largement battue. Partout sauf en Alsace, l’UMP est en minorité. Mais grâce au PS à La Réunion, l’UMP obtient un succès inespéré qui permet au gouvernement de limiter l’ampleur d’une défaite qui devait être sans équivoque.

Principal enseignement de ce second tour des élections régionales, la dynamique électorale profite à la gauche unie presque partout. En effet, selon les premières estimations à la sortie des urnes, l’abstention est moindre que lors du premier tour (49,5% contre 53,64%).
Les électeurs ont confirmé le vote de dimanche dernier. L’UMP est mise en minorité très nettement partout.
L’opposition au gouvernement domine maintenant le paysage politique français puisqu’elle obtiendrait 54,3% des suffrages, contre 36,1% à l’UMP, 8,7% au Front national et 0,9% pour le MoDem. Dès l’annonce du résultat, Xavier Bertrand a affirmé sur TF1 que « la gauche avait remporté ces élections », « une déception » « même si nous progressons ». De son côté, Jean-François Copé a eu cette réaction nette sur France 2 : « il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. Même si je suis évidemment très heureux de la victoire de Philippe Richert en Alsace et de Didier Robert à La Réunion, c’est évidemment pour nous une réelle défaite ».
Sans surprise en revanche en PACA, Michel Vauzelle conserve la présidence de la région pour le PS en obtenant 42,5% des voix suivi par Thierry Mariani qui récolte 32, 6% des suffrages. Jean-Marie Le Pen qui a fait mentir les sondages au premier en dépassant les 20% confirme la renaissance du Front National dans la région. Il rassemble presque 25 % des voix au terme de cette triangulaire, l’objectif qu’il s’était fixé.
Dans le Nord-pas-De-Calais, Daniel Percheron a, comme prévu, survolé l’élection. Le président PS de la région serait largement réélu (52%) aux dépens de la secrétaire d’État Valérie Létard (25,9%). Le Front National mené par Marine Le Pen se renforce (22,1%).
En Poitou-Charentes, Ségolène Royal serait réélue avec un très bon score puisqu’elle obtiendrait plus de 61% des voix contre 39% au secrétaire d’État aux Transports Dominique Bussereau.
En Languedoc-Roussillon, le président sortant George Frêche conserverait facilement sa région en obtenant 53% des voix, contre 27% à l’UMP Raymond Couderc et 19% pour l’Extrême-droite, qui réalise un score supérieur de 4 points aux régionales de 2004.


L’UMP perd la Corse

En France, le principal enjeu de ces élections était de savoir si l’UMP allait pouvoir conserver les deux régions qu’elle dirigeait, l’Alsace et la Corse.
Si en Alsace, la liste UMP a réussi à se maintenir à la première place, en Corse c’est la défaite.
La liste UMP sortante recueille 27,5% des voix. La Corse bascule donc du côté des forces de progrès, avec 36,70%. Les autres listes présentes au second tour, issues du mouvement nationaliste, obtiennent respectivement 25,90% et 9,90%.

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