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Quand le sectarisme partisan va jusqu’à nier la réalité géographique d’un pays
27 janvier 2011, par
La préfecture de La Réunion, Le Tampon, Saint-Pierre et Sainte-Marie, le programme préparé pour la visite de la ministre des Solidarités est typique. Il montre comment depuis la défaite des cantonales de 2008, l’UMP tente d’imposer une nouvelle géographie de La Réunion. Si l’on tient compte du fait que Saint-Denis est un passage obligé pour tout ministre car c’est là que se situe la représentation de l’État et que l’on défalque les passages à la Préfecture de la comptabilité, Le Tampon, Saint-Pierre et Sainte-Marie ont droit à 67% des visites ministérielles, alors qu’elles rassemblent 22% de la population du pays.
En mars 2008, une manœuvre préparée par un stratège politique visant à prendre le contrôle du Conseil général échoue lamentablement : battue aux élections, l’UMP croyait pouvoir imposer une nouvelle présidence à la collectivité. Cette tentative de coup de force n’a pas passé, et à plus de 60% les conseillers généraux se sont rassemblés dans une majorité autour d’un projet de mandature au service de la population.
Les responsables de cet échec ont voulu faire reposer la faute sur Paris, et ils ont décidé de faire boycotter la visite d’Yves Jégo, secrétaire d’État à l’Outre-mer, le 28 mars 2009.
Cette manœuvre introduit une rupture, car la visite d’Yves Jégo est la dernière à se dérouler selon un protocole républicain organisé comme suit : dépôt de gerbe au Monument aux morts, rencontre avec la maire de la préfecture — le premier magistrat de Saint-Denis —, rencontre avec la présidente du Conseil général puis avec le président du Conseil régional, et déjeuner républicain au siège de la représentation de l’État. Ensuite, des visites dans des communes, selon des thèmes choisis et donc indépendamment de la direction politique de la collectivité.
Mais après l’échec des ultras au Conseil général allait s’ouvrir une période d’affrontement institutionnel. Désormais l’appareil de l’État allait être mis ouvertement au service d’un parti, l’UMP. Et c’est le contenu des programmes des visites ministérielles transpire de sectarisme partisan.
17ème visite en 2 ans
C’est ce que démontre un coup de rétro sur les deux dernières années.
Entre Yves Jégo les 27-28 janvier 2009 et Roselyne Bachelot les 28-29 janvier prochains, c’est un ballet de 17 visites. À chaque fois, des séquences en dehors de l’hôtel de Préfecture sont inscrites dans le programme. Leur répartition sur le territoire de La Réunion dessine une nouvelle géographie. Si on exclut la préfecture, trois communes reçoivent 67% des visites. Le Tampon, Saint-Pierre et Sainte-Marie.
Sainte-Marie est la ville dirigée par le candidat malheureux de ce qui ne s’appelait pas encore Objectif Réunion à la présidence du Conseil général.
Le Tampon est la ville où Didier Robert a été depuis 2009 successivement maire et premier adjoint.
Saint-Pierre est dirigée par le président de l’UMP, mais elle est surtout située sur la route du Tampon.
Pour sa part, le Conseil régional, il vient de renaître dans l’esprit de l’UMP depuis mars dernier. Après avoir été boycotté pendant deux ans, c’est devenu une étape obligée des visites. Quant au Conseil général et à la Mairie de Saint-Denis, ces deux institutions n’existent plus aux yeux de l’UMP dans les séjours ministériels.
Un exemple suffit à résumer le sectarisme : comment expliquer que Saint-Paul, 2ème ville du pays en termes de population et qui abrite les plus importantes infrastructures touristiques n’aient été visité que 2 fois en deux ans ?
Pour l’UMP, La Réunion se réduit à trois communes.
Manuel Marchal
La géographie de La Réunion selon l’UMP
% de la population | % des visites ministérielles hors préfecture | |
Le Tampon+Saint-Pierre+ Sainte-Marie | 22% | 67% |
% de la population | % des visites ministérielles hors préfecture | |
Saint-Pierre | 9,5% | 27% |
Le Tampon | 9% | 25% |
Sainte-Marie | 4% | 15% |
Saint-Paul | 12% | 4% |
Saint-André | 6% | 2% |
Saint-Louis | 6% | 0% |
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