
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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La dette de la France envers les Réunionnais sera-t-elle honorée ?
20 février, par
Après le Commonwealth, c’est désormais au tour de l’Union africaine de mettre sur la table la question des réparations liées à l’esclavage et à la colonisation. À l’occasion de son 38e sommet, organisé sous le thème « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations », l’organisation continentale a affirmé avec force que la lutte contre les injustices historiques est un élément clé de la modernisation et de l’émancipation du continent. Les réparations ne signifient pas seulement des compensations financières ; elles incluent également des politiques de rééquilibrage économique, éducatif et social. Dans le cas de La Réunion, cela pourrait prendre la forme d’un véritable soutien à un plan de développement conçu et appliqué par les Réunionnais.
Lors du Sommet de l’Union africaine la semaine dernière, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a rappelé aux chefs d’État africains une réalité incontestable : lorsque le système multilatéral actuel a été conçu, l’Afrique était encore sous domination coloniale. Le monde, a-t-il affirmé, ne doit jamais oublier que l’Afrique a été victime de deux injustices historiques majeures : la colonisation et la traite transatlantique des esclaves. Il est temps, selon lui, que des cadres de justice réparatrice soient mis en place.
Mais alors que cette revendication s’intensifie sur le continent africain, une question se pose pour La Réunion, qui fut elle-même un théâtre de ces tragédies. Depuis sa colonisation par la France il y a 350 ans, l’île et ses habitants ont subi de plein fouet l’esclavage, la servitude et l’exploitation des richesses locales. La Réunion était sous un régime raciste, où l’esclavage avait force de loi. Dans notre pays, des générations entières ont été privées de leurs droits les plus élémentaires. Pourtant, la question des réparations reste quasi absente du débat.
Les grandes puissances occidentales ont longtemps évité de reconnaître leur responsabilité pleine et entière dans ces crimes historiques. La colonisation a laissé des traces profondes à La Réunion, où l’héritage des inégalités sociales et économiques est toujours perceptible. La hiérarchie raciale imposée par l’esclavage et la traite a structuré l’organisation de la société réunionnaise. Malgré l’abolition de l’esclavage intervenue en 1848, ses effets continuent de se faire sentir.
Aujourd’hui encore, l’île souffre de profondes disparités socio-économiques qui sont les séquelles directes du colonialisme. Les Réunionnais descendants d’esclaves subissent un taux de chômage plus élevé et un accès plus difficile aux responsabilités économiques et politiques. La dépendance économique, politique et intellectuelle de l’île à l’égard de la France témoigne également d’un modèle hérité de la période coloniale, où les ressources locales étaient exploitées sans réinvestissement dans le développement endogène.
Alors que plusieurs pays et institutions internationales commencent à reconnaître la nécessité de mesures réparatrices, la France reste largement en retrait. Pourtant, cette question n’est pas nouvelle : en 2001, la loi Taubira a reconnu la traite et l’esclavage comme crimes contre l’humanité, mais aucune mesure concrète de réparation n’a suivi cette reconnaissance symbolique.
Les réparations ne signifient pas seulement des compensations financières ; elles incluent également des politiques de rééquilibrage économique, éducatif et social. Elles passent par la reconnaissance des souffrances infligées, mais aussi par des actions concrètes pour corriger les inégalités historiques qui persistent. Dans le cas de La Réunion, cela pourrait prendre la forme d’un véritable soutien à un plan de développement conçu et appliqué par les Réunionnais, d’un renforcement de la mémoire historique et d’une revalorisation des cultures et langues autres que d’origine européenne.
Si l’Union africaine place aujourd’hui la question des réparations au centre du débat, il est temps que la France en fasse autant. La Réunion ne peut rester en marge de cette réflexion essentielle sur la justice historique et sociale. Il en va de la dignité des Réunionnais, de la reconnaissance de leur passé et de la construction d’un pays développé
Les puissances occidentales ont prospéré grâce à l’exploitation de dizaines de millions d’hommes et de femmes. Le reconnaître est une chose, réparer en est une autre. La question n’est plus de savoir si la France doit payer sa dette coloniale envers La Réunion, mais comment elle doit s’y prendre.
L’Union africaine a ouvert la voie.
M.M.
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