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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un combat de Paul Vergès que le PCR s’est engagé à poursuivre
28 décembre 2016, par
Les chiffres du chômage de novembre 2016 soulignent donc que La Réunion est bien loin de s’être relevée des conséquences de décisions politiques prises par des Réunionnais, et amplifiée par une politique publique de traitement social du chômage inadaptée au défi à relever. L’urgence est de changer de politique. C’est un combat de Paul Vergès que les membres du Parti communiste réunionnais ont juré de poursuivre.
Les derniers chiffres du chômage montrent une évolution inquiétante du nombre de travailleurs à la recherche d’un emploi. Entre novembre 2015 et novembre 2016, celui des personnes inscrites à Pôle emploi a bondi. C’est une augmentation de plus de 5.000 travailleurs pour atteindre 181.770. Dans le même temps, le nombre de Réunionnais inscrits à Pôle emploi et totalement privés de travail pendant au mois 30 jours a lui aussi connu une hausse de 2.000 personnes, alors qu’en France la tendance est inversée.
Ces données confirment que malgré toutes les sommes dépensées par les pouvoirs publics, l’économie n’arrive pas à créer suffisamment d’emplois pour les Réunionnais. Chaque année ce constat est le même. L’accumulation de ces échecs amène à la situation actuelle.
Comme ses prédécesseurs, le gouvernement a mis en place des mesures destinées à lutter contre le chômage. Cela se traduit tout d’abord par une aide massive aux employeurs publics qui embauchent sous forme de contrats précaires. Le début du mandat de François Hollande a été marqué par la création d’un nouveau type de contrat, les emplois d’avenir. Pour le rendre plus attractif, le président de la République a considérablement augmenté l’aide de l’État en 2014. Elle a été portée à 90 % d’un SMIC net. Mais pour les milliers de jeunes qui ont été recrutés, l’avenir se referme. En effet, au terme des trois années de contrat, c’est le chômage. Près de 1.500 jeunes étaient concernés cette année par cette injustice. En effet, rien n’est prévu pour la pérennisation de ces emplois. Compte-tenu de la gravité de la situation, Paul Vergès avait déposé un amendement demandant de prolonger de trois ans la durée de ces contrats. Cela aurait permis d’obtenir un délai pour rechercher des solutions pour ces milliers de jeunes qui se sont investis et ont caressé l’espoir d’être intégrés dans le monde du travail. Mais cet amendement a été rejeté.
À l’Assemblée nationale, La Réunion est représentée par des députés qui font tous partie de la majorité présidentielle. Une de ces élus a même conduit la liste des socialistes aux dernières régionales. Mais aucun d’entre eux n’a repris l’amendement de Paul Vergès. Cette inaction équivaut à abandonner les jeunes à leur triste sort.
Le gouvernement est très clair d’ailleurs sur le sujet. En visite à La Réunion le 27 octobre dernier, Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, avait été interrogée sur les solutions proposées par le gouvernement pour sauver ces jeunes du chômage. Voici sa réponse :
« Nous sommes sur un contrat, qui était un contrat de trois ans au SMIC, formation, accompagnement, donc nous sommes dans ce processus de fin de contrat. Il y a des processus de mobilisation, d’accompagnement vers aussi les secteurs marchands, les entreprises. Il faut que nous organisions le lien, cela se passe dans certains territoires, cela se passera aussi en partie ici ».
Comme dans les autres régions, les patrons réunionnais ont bénéficié du crédit d’impôt compétitivité emploi. Ce CICE est une des mesures faisant partie du paquet de 40 milliards d’aides données par le gouvernement aux entreprises, financé par un plan d’économies dans les dépenses sociales, les subventions aux collectivités et le fonctionnement de l’État. À La Réunion, le taux du CICE est même plus élevé qu’en France. Cela n’empêche pas que les résultats tardent à se faire attendre. L’orientation ultra-libérale donnée par le gouvernement à son action a donc donné un résultat prévisible pour notre île : le chômage a augmenté.
Jusqu’en 2010, l’économie réunionnaise pouvait compter sur la Région pour jouer un rôle moteur dans l’investissement, et donc la création d’emploi. Cet élan a été cassé avec l’arrêt des grands chantiers prévus et leur remplacement par une bien hypothétique route en mer.
Ce projet qui dépassera sans doute les 2 milliards d’euros si jamais des matériaux sont trouvés pour le poursuivre est qualifié de « route la plus chère du monde ». Une étude conjointe de l’AFD, de l’IEDOM et de l’INSEE, publiée ce mois de décembre, a révélé que ce chantier a permis la création nette de 250 emplois. Cela se situe bien loin des milliers d’emplois promis par les partisans de cette catastrophe environnementale et financière. Cela confirme la catastrophe sociale provoquée par la volonté des adversaires du PCR de faire battre l’Alliance à tout prix lors des régionales de 2010. Ils ont cru pouvoir prendre le pouvoir aux régionales suivantes en agissant de la sorte. Mais c’est le peuple qui a été la victime de la stratégie suicidaire des diviseurs qui, en rejetant les communistes, ont prouvé qu’ils étaient incapables de rassembler.
Car auparavant, les chantiers de nouvelles routes se succédaient. Ils étaient menés parallèlement à la construction de nouveaux lycées et les premières emprises du tram-train étaient réalisées, ouvrant la voie à la création de milliers d’emplois durables pour les Réunionnais.
Les chiffres du chômage de novembre 2016 soulignent donc que La Réunion est bien loin de s’être relevée des conséquences de décisions politiques prises par des Réunionnais, et amplifiée par une politique publique de traitement social du chômage inadaptée au défi à relever.
Il est donc bien urgent de changer de politique. C’est un combat de Paul Vergès que les membres du Parti communiste réunionnais ont juré de poursuivre.
M.M.
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