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Le mouvement des jeunes s’étend à Saint-Denis
22 septembre 2015, par
10 jours après un premier barrage à Saint-Pierre, le mouvement des jeunes s’est étendu hier à Saint-Denis avec des manifestations au Chaudron et aux Camélias. À Saint-Pierre, la tension est de nouveau montée. Les jeunes revendiquent le droit de s’impliquer dans la construction de leur pays. Ils ont des projets, ils veulent être écoutés et travailler. À moins de trois mois des élections régionales, les apprentis sorciers sont prévenus : attention aux promesses impossibles à tenir.
À moins de trois mois des élections régionales, la répétition des manifestations des jeunes placent la bataille pour l’emploi au cœur des préoccupations. Le premier temps fort a eu lieu à Saint-Pierre voici 11 jours. Des jeunes ont barré un rond-point. Au bout de plusieurs heures, ils ont été reçus à la Mairie. Ils ont obtenu la création de 30 emplois. Le 15 septembre, des jeunes ont bloqué le passage du radier de Sainte-Suzanne. Puis ils ont arrêté un chantier pour revendiquer des embauches dans le BTP.
Hier le mouvement s’est étendu à Saint-Denis. Des jeunes ont barré la route nationale 2 à hauteur du zoo du Chaudron. Ils demandaient que Gilbert Annette, maire de Saint-Denis, vienne les rencontrer pour discuter d’un projet créateur d’emplois. Depuis plusieurs années, le zoo de Saint-Denis est fermé au public. Mais les animaux y vivent encore. Il est prévu de les déplacer ou de les euthanasier pour que le parc zoologique ferme définitivement ses portes. Les manifestants sont opposés à cette fermeture et ont des propositions. Pour les faire entendre, ils ont stoppé la circulation. La conséquence était un embouteillage général dans Saint-Denis.
Dans la matinée, le mécontentement s’est aussi manifesté dans le quartier des Camélias.
À la mi-journée, la manifestation a été réprimée. Des policiers ont fait déguerpir les jeunes puis ont retiré les barrières.
Dans l’après-midi, c’est à Saint-Pierre que d’autres jeunes sont entrés en action. Ils ont perturbé la circulation sur le boulevard Bank, puis ont organisé le blocus du rond-point des Casernes. Là aussi la répression est entrée en action pour lever le barrage.
La succession des mouvements de jeunes rappelle qu’à trois mois des élections régionales, l’emploi reste le problème numéro un. Cette question est tellement grave qu’elle ne peut plus être traitée comme certains le font à chaque élection. À Saint-Denis, les jeunes chômeurs ont rappelé que pendant les campagnes électorales, des responsables politiques viennent les voir, pas avares de promesses. Mais une fois le résultat acquis, c’est l’abandon. Et hier à Saint-Denis, l’élu personnellement sollicité ne s’est pas déplacé jusqu’au barrage pour rencontrer les jeunes et débattre de leur projet.
À La Réunion, plus de la moitié des jeunes sont au chômage. Cette crise touche tout le monde, y compris celles et ceux qui font de longues années d’étude pour n’avoir finalement le choix qu’entre le chômage ou l’émigration.
C’est pourquoi dans ce contexte aussi explosif, les promesses démagogiques entretiennent la crise. Plusieurs candidats s’illustrent à ce jeu dangereux. L’une d’entre eux annonce faire passer le nombre de chômeurs de 130.000 à 100.000 sous son mandat. Avec la perspective de la crise de la canne à sucre, de l’intégration de La Réunion dans une zone de libre-échange avec les pays voisins, et de la fin de la défiscalisation, ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés. Qui peut alors croire qu’il sera possible de créer donc bien plus de 30.000 emplois en gardant le même système, une organisation qui produit du chômage de masse ?
Un autre promet que la Région prendra en charge les salaires et les cotisations des jeunes chômeurs qui seront embauchés, ainsi que des aides à des patrons qui emploieront des Réunionnais de retour de l’émigration, sans oublier des subventions pour payer les apprentis. Avec rien que 25.000 jeunes inscrits à Pôle emploi, l’application d’une telle promesse coûterait 50 millions d’euros par mois. N’est-ce pas donner de faux espoirs ?
C’est pourquoi l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité propose une autre approche. Il est clair que le système mis en place depuis 1946, bientôt 70 ans, n’est plus adapté à la situation actuelle. Lors de sa création, La Réunion avait 250.000 habitants et était un pays de plantation et de plein emploi. Mais les inégalités, l’augmentation de la population et le refus d’accompagner un plan de développement conçu par les Réunionnais ont amené vers l’impasse actuelle : plus de la moitié des jeunes au chômage, près de la moitié de la population sous le seuil de pauvreté, près de 180.000 demandeurs d’emploi.
L’ampleur de la crise est telle qu’elle appelle à une nouvelle politique. Pour y réfléchir et la mettre en œuvre, c’est l’idée d’associer toutes les bonnes volontés qui ont des idées à faire partager. Pour dépasser la limite imposée par le nombre de candidats sur une liste, l’innovation est la création d’un Comité de Parrainage. Ce dernier sera chargé de nourrir le projet qui sera appliqué à la Région Réunion, a rappelé Patrick Lebreton lors du dernier meeting du Progrès à Grands-Bois.
À La Réunion, les jeunes ont des idées. Ils sont la richesse de notre pays. L’urgence sociale appelle à une nouvelle politique. Le Comité de parrainage sera là pour valoriser ces forces vives.
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