
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
50 ans après un choix politique, l’amplification de la crise ? — 2 —
11 septembre 2013
Avec l’autonomie énergétique, le tram-train vise aussi à ralentir la croissance du parc automobile à La Réunion. Sans le chemin de fer, les importations vont continuer au rythme de 20.000 voitures par an, soit 200.000 dans 10 ans si la décision est prise de commencer le chantier d’une troisième route du littoral. Avec un parc automobile de plus de 500.000 voitures à La Réunion, c’est la certitude de l’embouteillage permanent. Ce sera l’amplification de la crise déclenchée par la suppression du chemin de fer à la fin des années 1950.
Au cours du mandat présidentiel, la population de La Réunion augmentera de 50.000 personnes. Si le président actuel se représente en 2017 et qu’il est réélu, alors au cours de ses deux mandats, La Réunion aura vu son nombre d’habitants croître de 100.000 personnes en 10 ans, c’est l’équivalent de Saint-Paul. Cette croissance démographique est bien plus importante qu’en France, ce qui relativise tout de suite les mesures décidées dans le contexte de la France pour être appliquées à La Réunion.
Mais il existe quelque chose qui augmente encore plus vite que la population à La Réunion, c’est le nombre de voitures et de camions. Pendant que le nombre de Réunionnais croît de 10.000 par an, celui des automobiles est en hausse de plus de 20.000 au minimum en moyenne.
Aujourd’hui, plus de 350.000 véhicules sont en circulation à La Réunion. Si la croissance se poursuit, alors dans une dizaine d’années, il sera impossible de circuler à La Réunion. Le moindre ralentissement aura pour conséquence un blocage du pays, surtout s’il se situe à Saint-Denis.
Cette situation, c’est la conséquence d’un choix politique fait voici 50 ans : détruire le chemin de fer et construire la première route du littoral. Car cela n’a laissé qu’une seule possibilité : importer des véhicules et du carburant pour faire face aux besoins de transport.
C’est pourquoi un des objectifs du tram-train, c’est d’éviter que le parc automobile continue d’augmenter à un point tel qu’il sera impossible de circuler à La Réunion.
En proposant une alternative rapide et bon marché, il montre qu’il est possible d’éviter de s’endetter en achetant et entretenant une automobile.
C’est là qu’arrive le moment du choix. Car il est clair que si jamais Didier Robert arrive à démarrer le chantier d’une troisième route du littoral, alors tous les crédits disponibles seront jetés à la mer, notamment ceux qui doivent financer le tram-train. Cela aura une conséquence immédiate : la poursuite de l’augmentation du parc automobile au même rythme.
Sur cette base, il faut donc s’attendre à ce que dans 10 ans, le parc automobile compte 200.000 véhicules supplémentaires. Cela représente le nombre actuel, plus celui du début du siècle, ou près de 550.000 voitures. Il est évident que le kilométrage de route n’a pas connu la même progression. Depuis que Didier Robert est à la présidence de la Région, la longueur des routes sous sa compétence ne s’est pas allongée, et son projet de route en mer n’apporte aucun kilomètre supplémentaire au réseau routier.
En conséquence, le choix de tout mobiliser sur une illusoire route en mer va encore accentuer les effets de la suppression du chemin de fer à la fin des années 1950. Le nombre de voitures et de camions va continuer à augmenter, la population aussi. Pour la première fois de son Histoire, La Réunion deviendra un immense embouteillage, avec une population qui sera supérieure à 950.000 habitants, ce qui sera aussi sans précédent.
Ce sera donc au moment où le besoin de mobilité sera le plus fort que les routes deviendront impraticables. En effet, quel développement imaginer s’il faut des heures pour aller du Nord vers l’Ouest ? Tous les efforts faits pour désenclaver le Sud en construisant la route des Tamarins seront anéantis.
Voilà la perspective offerte par le lancement d’une 3ème route du littoral et le torpillage du tram-train. Qui a intérêt à amplifier la crise ?
M.M.
Sur la route actuelleDéjà près de 60.000 véhicules par jour en 2010
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