Après les déclarations irresponsables de prétendants à un poste de conseiller régional

La CGPER dénonce les candidats qui veulent la mort de la filière canne

13 mars 2010

La CGPER s’insurge dans un communiqué, diffusé hier sous la signature de son président et président de la Chambre d’agriculture, Jean-Yves Minatchy, contre les déclarations de certains candidats dans leur « volonté de destruction » de tous les acquis dans la filière canne, que « les agriculteurs ont construit aux prix d’efforts et de luttes ».

« Durant la campagne pour les élections régionales, les représentants de certaines listes se sont élevés pour dénoncer le caractère archaïque, la soi-disant domination et la part belle faite à la monoculture de la canne.
La CGPER est attristée face à ces conclusions hâtives, révélant la méconnaissance et l’incompétence de ces personnes sur l’agriculture en générale et sur la filière canne en particulier.
Comment faire confiance à ces prétendants pour conduire les affaires de La Réunion ?
La CGPER voit dans les déclarations de ces candidats une volonté de destruction de ce que les agriculteurs ont construit aux prix d’efforts et de luttes, au lieu d’apporter un soutien à son développement, à la sécurité alimentaire de notre île, à la réussite économique et à la sauvegarde des emplois.
Les membres de la CGPER affirment ici que l’agriculture réunionnaise a connu son développement grâce à la culture de la canne à sucre qui est pratiquée ici depuis près de 200 ans.
Elle est à la base de toute la diversification agricole, que ce soit en élevage, ou dans les cultures de diversification maraîchères et fruitières.
L’ensemble des filières des productions agricoles fonctionne en interdépendance. Le déséquilibre d’une de ces filières aura des conséquences graves sur l’ensemble du modèle agricole réunionnais.
Les 5.000 producteurs de cannes s’insurgent contre les annonces faites par les candidats qui demandent la suppression de toutes les aides à la canne, le retrait de terres à cannes au profit des logements et qui véhicule l’image d’une culture dépassée. Alors que celle ci s’est fortement modernisée grâce à la recherche variétale, à l’amélioration du process industriel, et que La Réunion constitue un modèle dans le monde.
Par ailleurs, malgré les fortes pressions qui se sont exercées lors des travaux d’élaboration du SAR, le foncier agricole a pu être préservé.
Au moment où le monde agricole a besoin d’un soutien pour l’accompagner dans les échéances à venir, on ne peut que regretter le manque de discernement de certains ».

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