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Réforme des retraites : des doutes sur les déclarations du gouvernement
12 mars
Dans un courrier, la CGT s’étonne que la tâche confiée aux partenaires sociaux ait évolué entre la déclaration de politique générale de François Bayrou et la lettre de mission envoyée par le premier ministre.
La pression s’accroît sur le « conclave » voulu par le Premier ministre François Bayrou. En effet, le 10 mars au soir, la CGT a envoyé un courrier au Premier ministre afin d’obtenir « quatre éclaircissements majeurs » sur l’organisation des concertations sur les retraites.
Le syndicat cherche à connaître l’objectif réel des échanges actuels, et qui aura le dernier mot sur cette réforme. « Les concertations ne pourront avancer de façon équilibrée si les quatre points listés ci-dessus ne sont pas clarifiés », a alerté Sophie Binet, la secrétaire générale.
Principale source d’inquiétude pour la CGT, l’objectif réel des échanges actuels visé par le gouvernement. « Dans votre déclaration de politique générale vous avez fixé pour seule exigence la nécessité de ne pas dégrader l’équilibre financier. Pourtant, dans votre lettre de mission, vous fixez comme nouvelle exigence de rétablir l’équilibre financier des retraites à horizon 2030 », s’est alarmée Sophie Binet.
Ce changement oblige les partenaires sociaux à trouver plus de 6,6 milliards en réduction des dépenses ou en hausse de recettes. De plus, il rend encore plus hypothétique l’espoir de la CGT d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.
Revenir sur la réforme de 2023 exige de trouver 10,6 milliards d’euros supplémentaires, selon un rapport de la Cour des comptes. « Ce qui change considérablement la donne et laisse à penser que ces concertations visent à réaliser une nouvelle réforme », a écrit la syndicaliste.
Dans son courrier, la secrétaire générale Sophie Binet rappelle également son souci de laisser le dernier mot sur la réforme « au peuple » ou, à défaut, « au Parlement ». Un moyen, selon elle, de rééquilibrer un rapport de force aujourd’hui trop favorable au patronat.
Cette dernière ne veut pas entendre parler de système par capitalisation, à l’inverse des représentants des employeurs. « Ces concertations sont ouvertes pour renforcer notre système par répartition. Elles ne peuvent donc pas avoir pour objet d’introduire un régime par capitalisation », a souligné la CGT.
Enfin, le syndicat demande à clarifier la liste des participants, alors que le gouvernement a finalement décidé de la restreindre aux huit organisations représentatives au niveau interprofessionnel, soit cinq syndicats des salariés et trois pour le patronat.
Aucune menace de boycott n’est émise explicitement dans la lettre. Mais « notre participation aux concertations est effectivement conditionnée à ce que le premier ministre n’alourdisse pas la barque à chaque étape », a prévenu Denis Gravouil, à la tête de la délégation CGT.
« Pour l’instant nous sommes en phase de chiffrage, y compris de nos propositions, mais la situation va se tendre au fur et à mesure des semaines dans cette discussion », ajoute-t-il.
Cette initiative fragilise la négociation paritaire lancée par François Bayrou, qui a déjà souffert du départ de Force ouvrière (FO) dès la première séance, le 27 février, qui avait qualifié la négociation de « mascarade ».
Les raisons avancées ressemblent aux quatre questions soulevées par la CGT. « L’exécutif, depuis le 20 février, communique en disant que l’on ne peut pas toucher aux 64 ans ni au périmètre financier », a précisé le syndicat FO, « le risque est grand que cela aboutisse au maintien du statu quo ».
Récemment, le président du Comité d’orientation des retraites (Cor), Gilbert Cette, a aussi dénoncé le conclave. « Les discussions actuelles sur les retraites ne peuvent totalement ignorer le contexte international actuel », a pointé l’économiste dans une note publiée sur le site Telos.
« L’entrée progressive, plus ou moins explicite, dans une économie de guerre , rendra secondaires sinon dérisoires les débats actuels sur l’AOD (l’âge d’ouverture des droits à la retraite, NDLR) à 64 ans », a ajouté ce dernier.
« La question deviendra plutôt, en ce domaine et parmi bien d’autres décisions à prendre, comment augmenter rapidement cet AOD au-delà des 64 ans décidés dans la loi de 2023… ».
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