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« Les conditions de la confiance pour un contrat de majorité »
7 avril 2014, par
Après la déroute du parti présidentiel lors des élections municipales, la débâcle continue au Parti Socialiste, avec la publication d’un « Contrat de Majorité » signé par une centaine de députés voulant faire participer les parlementaires à la politique de François Hollande et en contestation à la nomination de Manuel Valls.
Quatre jours avant le discours de politique générale du nouveau Premier ministre, Manuel Valls, et du vote de confiance à son gouvernement mardi 8 avril, 89 responsables socialistes, dont des députés de l’aile gauche du parti, des amis de Martine Aubry et d’autres sensibilités du PS exigent un nouveau « contrat de majorité ».
Christian Paul, proche de Martine Aubry, est un des initiateurs du texte avec Laurent Baumel, Pouria Amirshahi et Marie-Noëlle Lienmann, a expliqué au Journal du Dimanche que « ce n’est qu’une première liste, nous dépasserons bientôt les 100 signataires, notamment quand cette liste sera soumise aux sénateurs ». Dans un texte intitulé « Les conditions de la confiance pour un contrat de majorité », les députés demandent d’"Agir et ne pas subir ».
Faisant référence à la « défaite d’ampleur historique » encaissée lors des élections municipales, cela « nous donne une responsabilité sans précédent », ont-ils écrit. Reconnaissant le vote sanction, ils expliquent que « bien plus qu’une protestation de circonstance, les Français ont exprimé des positions très politiques et, dans leur diversité, des demandes de justice, d’efficacité économique et d’égalité républicaine ».
Une position politique mise de côté par les autorités, qui n’ont pas tenu compte du dialogue social, prôné en début de mandat, ni des impacts des mesures en matière d’emploi, avec la flexibilité du travail, le pacte de responsabilité ou encore la loi sur le retraite.
Aucun député socialiste de La Réunion n’a signé ce texte, demandant un changement de politique et une concertation large pour améliorer les conditions de vie des Français. Ces parlementaires devraient avoir conscience que les mesures mises en place par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault ont un impact économique et social considérable à La Réunion : pauvreté, chômage, baisse des investissement, monopoles, inégalités des revenus entre autres.
« Depuis de longs mois, les élus locaux et les députés avaient alerté sur le fossé qui se creusait entre la gauche au pouvoir et son électorat » ont affirmé les députés signataires, pour qui la défaite ne signifie pas un « renoncement démocratique ». Raison pour laquelle, ils comptent sur le Parlement, « le temps du Parlement est venu. L’affirmation de la volonté politique est encore plus à l’ordre du jour ». Ces derniers en appellent à un « dialogue avec le nouveau Gouvernement dès maintenant », car « la représentation nationale doit être digne de sa mission et à la hauteur de ce moment de notre histoire ».
A travers ce texte, ils veulent « aller plus loin que les habitudes et les certitudes » et « restaurer la confiance avec les Français, il faut recréer aussi la confiance avec le Parlement ». Ainsi, les députés ont décidé de peser via cette institution par crainte d’un virement encore plus à droite de la politique gouvernementale.
En effet, « nous savons aussi que jamais la France ne se redressera dans l’austérité et en laissant exploser le chômage et les inégalités ». Les députés veulent désormais être associés à la politique de François Hollande, car « nous faisons le choix d’une politique qui marche. Nous recherchons l’équilibre entre les salariés et les entreprises et entre les efforts et la justice, pour toutes les composantes de la société ».
N’ayant pas pu faire pencher François Hollande sur sa gauche, après un tournant social-démocrate, des élus comme Emmanuel Maurel, leader de l’aile gauche, Guillaume Balas, représentant du courant de Benoît Hamon ("Un monde d’avance"), ou encore François Kalfon, l’un des fondateurs du club « La gauche populaire » ont décidé de contester ouvertement la politique de François Hollande.
Selon Radio France Internationale, « Martine Aubry est silencieuse, mais son ombre plane derrière une partie de la fronde des députés ». Plusieurs proches de la maire de Lille ont signé et peut être coécrit ce texte, car selon le site de RFI, cette dernière est « très en colère de la déroute des socialistes aux municipales, mais aussi de la nomination de Manuel Valls ». Pour certains socialistes interrogés, « Martine Aubry va prendre la parole dans les prochaines semaines. Et ce sera sévère pour la politique de François Hollande ».
Cette dernière n’a d’ailleurs pas de bonnes relations avec le nouveau Premier ministre, mais pour une partie des députés socialistes, il ne s’agit là, ni d’une « rébellion », ni d’une « dissidence ». Christian Paul a expliqué dans Le Monde que c’est « l’expression de ce qu’attendent de nous les Français ». A l’approche du vote de confiance du nouveau gouvernement, mardi 8 avril à l’Assemblée, les députés ne menacent pas d’abstention ni de défiance. Car « ne pas voter la confiance serait comme nous auto-dissoudre », bien que cela aurait pu être un moyen de pression important pour un revirement de politique.
Céline Tabou
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