
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’effondrement de Lehman Brothers avait tout accéléré
17 septembre 2013, par
Depuis l’effondrement de la banque américaine Lehman Brothers, l’économie mondiale connait des soubresauts entrainant récession, chômage, précarité, pauvreté et criminalité en hausse. Des répercussions sont visibles sur les économies émergentes, et malgré les rebonds dans la zone euro et aux États-Unis, cette crise financière persiste.
L’économie mondiale s’est stabilisée, a expliqué Kenneth Rogoff, professeur à Harvard et ancien chef économiste du FMI. Ce dernier a expliqué : « On n’a en aucun cas renoué avec une situation fantastique, mais l’économie s’est au moins stabilisée ». Certains économistes estiment qu’une nouvelle crise n’est pas impossible.
Détonateur d’une profonde crise financière
Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers s’effondre, victime de la crise des subprimes toxiques. Ce sont des crédits immobiliers à risque que les banques du monde entier ont achetés en nombre, sous forme de titres financiers. Cinq ans après, « nous avons fait des progrès, mais ils sont très modestes, c’est très inégal. Dire qu’il y a un certain nombre d’institutions financières qui sont trop grosses pour faire faillite (“too big to fail”) est faux dans le sens où la chute de plusieurs d’entre elles mettrait à terre le reste du système et nous retrouverions une récession, une dépression comme en 1932 », a expliqué John Coffee, professeur à la Columbia Law School, à Euronews.
Pour Philippe Escande, du “Monde”, cette faillite a été « l’expression brutale de mouvements souterrains provoqués par la triple convergence de la libéralisation financière, de la mondialisation des échanges et de la révolution numérique », mais aussi « l’expression d’une crise de croissance de l’Occident, un temps occultée par l’explosion du crédit » . Par la suite, le renflouement des banques par les États et les plans de relance ont entrainé une crise des dettes souveraines dans la zone euro. Alors que les économies occidentales étaient en plein tourment, les pays émergents et en voie de développement ont vu leurs économies épargnées, voire créatrices de richesses, notamment en Afrique subsaharienne où le taux de croissance se situe entre 4 et 8% selon les États.
Pour faire face à cette crise, les dirigeants européens ont misé sur des politiques d’austérité visant à réduire les dépenses publiques et à renflouer les caisses. Mais ces politiques ont eu l’effet inverse avec une hausse du chômage, de faibles investissements publics et privés, en raison de la faillite de nombreuses entreprises, et un accroissement de la pauvreté et des inégalités.
Aux États-Unis, plusieurs plans ont été lancés pour redynamiser l’économie et créer des emplois. Cinq ans après, la Réserve fédérale a annoncé qu’elle n’injectera plus de liquidités dans l’économie, préférant racheter de la dette souveraine américaine.
Des risques de rechute
Les nouvelles réglementations imposées par les institutions pourraient consolider « la finance de l’ombre », qui représente un risque systémique. Appelé le "shadow banking", ce système mouvant regroupe tous les acteurs, dont les activités sont identiques à celles des banques, mais sans réglementation. Près de 50.000 milliards d’euros de "shadow banking" pèsent aujourd’hui sur la moitié du secteur bancaire classique. Ces hedge funds « ont en commun d’offrir des crédits bien moins chers que les banques traditionnelles », a expliqué Hubert de Vauplane, spécialiste en Droit des marchés à Paris-2, au “Monde”.
Ces opérations sont opaques et risquées, car les établissements prêteurs sont liés les uns aux autres par « une chaîne complexe qui, lorsqu’une crise surgit, contribue à propager le risque dans tout le système. Précisément le genre d’effet domino que l’on avait observé après la chute de Lehman Brothers », a expliqué “Le Monde”.
« Dans l’état actuel des choses, rien n’empêcherait un nouveau Lehman de se produire », a estimé Christophe Nijdam, analyste bancaire chez AlphaValue. Pour qui « il y a urgence à réguler les pans qui ne le sont pas encore ».
Pour l’ancien président de la BCE, Jean-Claude Trichet, « le système financier était incroyablement fragile en 2007 et 2008. Il serait impensable que nous puissions nous retrouver dans une telle situation ». Cependant , « il reste énormément à faire, notamment pour traiter les risques que comportent les non-banques et les infrastructures de marchés ». Ce dernier a ajouté que « les autorités publiques et les responsables privés utilisent le répit donné par les banques centrales pour mettre leurs affaires en ordre », telles que le budget, les réformes structurelles, les règles prudentielles et le contrôle des risques. « Sinon, la période présente n’aura servi qu’à préparer la prochaine crise », a-t-il conclu.
Céline Tabou
Une rentrée économique instable en Europe En dépit d’une embellie économique au second trimestre avec une croissance du PIB de la zone euro de 0,3% après six trimestres de récession, l’économie européenne reste fragile, a indiqué la Banque centrale européenne. Chypre va recevoir un prêt de 1,5 milliard d’euros, en raison de son plan de restructuration bancaire, tandis que l’Irlande et le Portugal ne sont pas encore fixés sur leur retour sur le marché européen. L’Espagne attend son plan d’aide bancaire et la Grèce ne parvient pas à combler son défaut de financement. La Commission européenne a demandé à la France de réformer davantage afin d’alléger le coût du travail et a souhaité de la stabilité politique pour l’Italie. Olli Rehn, Commissaire européen des Affaires étrangères, a annoncé attendre les budgets 2014 des 17 pays de la zone euro afin « de vérifier s’ils respectent les critères de désendettement fixés par Bruxelles ». Globalement, la reprise n’est pas inscrite et l’instabilité persiste. En effet, la Grèce, l’Italie et l’Espagne sont toujours en récession, et Mario Draghi, Président de la BCE, a indiqué que les prochains mois ne seront pas aussi optimistes que le trimestre précédent. En effet, les politiques budgétaires sont restrictives et ne permettent pas de relancer l’économie des pays. Le chômage et les dettes publiques augmentent dans de nombreux pays de la zone. |
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