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En chute libre dans l’opinion, le gouvernement s’en prend aux victimes de sa politique
10 mai 2011, par
La Constitution de la République est très claire, le travail est un droit. Il est donc de la responsabilité du gouvernement de faire respecter ce droit. Si le pouvoir central en est incapable, alors le travailleur lésé a droit à une réparation. Cette dernière est financée par la solidarité nationale. Toute tentative de stigmatiser les travailleurs privés d’emploi est donc une manœuvre de division.
Dimanche, le ministre aux Affaires européennes du gouvernement a lancé une nouvelle banderille. Cette fois-ci, ce ne sont plus les fonctionnaires, les investisseurs dans le photovoltaïque, les retraités, les immigrés en France ou les agents d’entreprises publiques qui sont visés. Ce sont les travailleurs privés d’emploi qui sont stigmatisés.
Le ministre annonce que l’urgence des jours à venir, c’est de faire voter une loi qui obligera les allocataires du RSA à travailler gratuitement. Les postes présentés sont d’intérêts publics, c’est-à-dire qu’ils doivent normalement être assurés par des fonctionnaires.
Il existe pourtant des principes sur lesquels il est impossible de transiger : les droits élémentaires inscrits dans la Constitution. Cette loi fondamentale de la République indique qu’il est de la responsabilité de l’État de garantir le droit à un travail. Dans les faits, cela veut dire que le gouvernement doit donc mettre tout en œuvre pour que tous les citoyens puissent avoir droit à un emploi et à un salaire décent. Il s’avère que ce gouvernement en est bien incapable. Fort heureusement, sur la base de la Constitution, il est prévu que des mécanismes atténuent les conséquences de cette incurie. Puisque le gouvernement est défaillant, alors la solidarité nationale prend le relai en versant aux travailleurs spoliés une réparation : ce sont les indemnités pour perte d’emploi et les minima sociaux.
Il est donc pour le moins surprenant de voir un des responsables du chômage reprocher aux chômeurs de profiter de l’inactivité. C’est pourtant le gouvernement qui détient la solution : il n’a qu’à faire respecter le droit au travail.
Mais depuis qu’il est au pouvoir, ce gouvernement ne cesse de prendre des mesures contre le droit à un travail. Ainsi, il se vante d’avoir supprimé 100.000 postes de fonctionnaire, et annonce qu’il va continuer sur sa lancée. À La Réunion, les conséquences de décision de l’UMP, ce sont 10.000 emplois perdus dans le BTP. Toutes ces charrettes de postes en moins, ce sont autant de possibilités d’emploi enlevées à ceux qui en sont privés.
Manifestement, le gouvernement reste dans une logique d’affrontement en cherchant à diviser la société, quitte à proposer n’importe quoi.
Manuel Marchal
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