
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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13 février 2017, par
Hier lors du meeting de François Fillon, la droite a admis sa défaite idéologique en soulignant devant son candidat à l’élection présidentielle que le système actuel est à bout de souffle et qu’il faut désormais un nouveau cadre pour La Réunion. Elle décline alors un programme autonomiste afin que les politiques économiques, fiscales et environnementales se décident à La Réunion. Elle reprend donc sans complexe la demande de plus de responsabilité et de liberté. Sur le plan du contenu, c’est la demande de moyens pour définir une politique fiscale faisant la part belle aux entreprises et aux projets en contradiction avec la COP21.
Lors de leurs interventions lors du meeting de François Fillon hier à Saint-Pierre, Nassimah Dindar et Didier Robert ont sans complexe repris à leurs comptes des propositions portées en 1959 par le Parti communiste réunionnais pour faire évoluer le cadre institutionnel de La Réunion vers l’autonomie. Pour la présidente du Département, « la départementalisation a produit tous ses effets, c’est un nouveau modèle de développement que nous devons élaborer ». Et d’ajouter que nous devons « être en accord avec celui qui nous accompagnera dans la mise en place d’un projet conçu par nous, pour nous (…) c’est sur quoi travaille notre plate-forme politique en mobilisant la droite, le centre et tous les progressistes ».
Didier Robert, président de la Région Réunion, a demandé « que l’on nous laisse porter et construire un nouveau modèle de développement respectueux de ce que nous sommes : Français, Européens, tous des fils et des filles de l’océan Indien ». « Un autre outre-mer est possible », poursuit le président de Région, qui se base notamment sur « l’autonomie énergétique, la réconciliation de l’économie et de l’écologie (…) Pour réussir, il faut porter la voix d’une grande révolution ». Nous voulons « plus de libertés pour agir vite et maintenant », ajoute-t-il avant de conclure en appelant à « redéfinir le Pacte républicain qui nous lie à la métropole sur le plan fiscal et sur celui de l’aménagement du territoire ».
Pour sa part, François Fillon a déclaré : « vous vous êtes engagés dans un nouveau modèle de développement, je soutiens ». Il a aussi rendu hommage à l’oeuvre de Paul Vergès en rappelant qu’en 2009 en tant que Premier ministre, il avait inauguré la route des Tamarins, « fierté de notre pays », et en soulignant que toujours en 2009, il avait salué la politique énergétique menée dans notre île. Une politique impulsée par Paul Vergès qui était alors président de Région faut-il rappeler.
Ces propos montrent que la droite a tourné la page du statut départemental qu’elle considère à bout de souffle. En effet, sa demande de plus de responsabilité ne peut s’appliquer que dans un nouveau cadre. Bien entendu sans le dire, la droite reconnaît ainsi sans équivoque sa défaite dans la bataille des idées face au PCR. Sur le fond, elle est d’accord avec la nécessité d’évoluer sur un plan institutionnel. Elle salue également la réussite de la route des Tamarins et fait sienne l’objectif d’autonomie énergétique qui étaient des projets qu’elle combattait.
C’est donc la confirmation de la victoire idéologique du PCR annoncée lors du 9e Congrès, quand le message du président du Parti et le rapport politique du secrétariat général soulignaient que l’analyse concluant à un système à bout de souffle et la nécessité de le dépasser est désormais de plus en plus partagée. Il est clair que le programme de la droite est autonomiste, ce qui déplace la bataille sur le plan du contenu.
La droite veut « mettre l’entreprise au coeur des politiques publiques », a déclaré Didier Robert. Pour y arriver, elle compte s’affranchir de différentes normes françaises et européennes. Sur le plan environnemental, cela veut dire rendre possible la construction d’un nouveau port dans l’Est de La Réunion. Sur le plan économique, le but est de faire de La Réunion un paradis fiscal pour les patrons en baissant l’impôt sur les sociétés. Mais cette autonomie reste teintée d’un vieux fond colonial. En effet, quand Didier Robert appelle à « repenser les outre-mer comme des espaces d’expansion de la France dans le monde », il fait resurgir le vieux mythe de La Réunion colonie colonisatrice.
M.M.
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14 février 2017, 07:36, par Maillot Joseph Lucay
L’autonomie politique ne doit pas être une revendication partisane pour les réunionnais . Elle devrait une revendication partagée et souhaitée par tous les réunionnais qu’ils soient de droite de gauche ou du centre parce qu’elle leur offre une possibilité de prendre en main leur destin eux mêmes . Mais la maitrise de leur destin doit se réaliser dans le cadre des institutions de la république et de ses valeurs fondamentales .
Compte tenu de son histoire et de toutes ses spécificités culturelles et géopolitiques ; il est normal que les textes votés par le parlement français pour l’ensemble des Français puissent être adaptés à la situation particulière des réunionnais . Cette possibilité a déjà été accordée aux départements guyanais et antillais mais elle a été refusée à la Réunion par ce que l’un de nos parlementaires craignant qu’elle conduise les réunionnais sur la voie de l’indépendance sous la férule de Paul verges qui était alors au plus haut de son ascension politique et soutenu par un parti communiste encore très puissant a fait voté une dérogation constitutionnelle plaçant les réunionnais en situation d’inégalité par rapport à d’autres citoyens se trouvant dans la même situation qu’eux. Mais il est probable qu’il n’aurait pas fait voter cette dérogation si à l’époque il était certain que l’application du dispositif accordé aux Antilles et à la Guyane par l’article 73 de la constitution aurait été maitrisé par la droite .
Pour ma part je ne pense pas que les réunionnais se seraient orientés vers l’indépendance si on leur avait donné la possibilité d’adapter les lois de la république à leur situation spécifiques . La réunion est Française depuis l’époque de Louis 14 et le lien entre la France et la Réunion a été renforcé de manière permanente parles flux migratoires entres la métropole et la réunion au cours de ces cinquante dernières années même si certaines migration forcées entre la réunion et la France métropolitaine sentent un peu l’odeur du souffre ou de la pourriture . Aujourd’hui l’attachement de la réunion à la métropole est si fort que personne ne pourrait entrainer les réunionnais sur le chemin de l’indépendance . Et je ne crois pas qu’il faille avoir peur que la droite traditionnelle revendique elle aussi l’autonomie politique .
Mais comme le peuple réunionnais garde sa souveraineté lors de chaque consultation électorale ; il a la possibilité de sanctionner les élus de droite comme de gauche qui utiliseraient la possibilité d’adaptation des lois à leur spécificité dans un sens qui ne leur conviendrait pas. Faisons lui conscience et laissons le assumer sa responsabilité dans le choix de son avenir . Car en réalité ce qui est important c’est que l’avenir soit décidé à la Réunion que ce soit par des hommes de gauche ou de droite ; l’essentiel est que les réunionnais décident eux mêmes ce qui est bon ou mauvais pour eux sans avoir pour autant à renier leur citoyenneté française .