
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Vers les États généraux de l’Outre-mer —3—
11 avril 2009, par
Pour faire face à l’urgence de la situation sociale, le COSPAR a proposé un projet d’accord totalement spécifique à La Réunion. Face à l’urgence, les Réunionnais construisent un programme de sortie de crise, dont le principe est accepté par le patronat réunionnais.
En deux mois, le Collectif d’organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion (COSPAR) a obtenu d’importantes avancées dans différents domaines touchant notamment au pouvoir d’achat. Présentée le 2 mars, sa plate-forme revendicative souligne quelques éléments spécifiques de la situation sociale réunionnaise : « sur la période 1997 à 2007, les prix à La Réunion ont augmenté de 37%, alors que dans le même temps, ils n’augmentaient que de 30% dans l’Hexagone (…) 52% de la population est en dessous du seuil de pauvreté, contre 18% en métropole (…) 50% de la population avait en 2006 un revenu inférieur à 690 euros (…) nouveaux logements à prévoir : 7.500 par an (…) ».
À partir de cette situation, le collectif a formulé différentes revendications portant sur la baisse des prix et la hausse des revenus. Concernant les prix, les négociations ont débouché sur des mesures sans équivalent dans la République. Le COSPAR et la population ont par exemple pu obtenir une baisse de 5 à 20% sur plus de 250 produits. Le prix de ces produits est sous la surveillance collective de la population, et ces marchandises doivent être identifiées par un étiquetage spécifique. Autant dire que dans aucune région de France, un tel dispositif existe.
Pas d’accord-Bino bis
Sur la question des salaires, le préfet propose une copie de l’accord Bino : 100 euros apportés par une aide de l’État sous forme de RSTA pendant trois ans, et 50 euros amenés par les entreprises, le tout sans aucune garantie de pérennité du dispositif. A peine proposé, cet accord Bino bis faisait l’unanimité contre lui. Le COSPAR refuse de signer un accord qui aurait eu de graves conséquences pour l’avenir de la cohésion sociale du pays. Le collectif s’est donc attaché à proposer une solution capable de garantir aux travailleurs une hausse du pouvoir d’achat de 200 euros de manière durable, tout en préservant les capacités financières des entreprises. Cette démarche aboutit à la proposition d’un "Protocole d’accord intermédiaire", présenté le 28 mars.
Pour atteindre une augmentation de 200 euros au bout de la troisième année, le COSPAR propose notamment deux mesures : « la contribution de l’État dite RSTA d’un montant de 100 euros est modulable en fonction notamment de la taille de l’entreprise ; la contribution des employeurs constitue un solde évolutif annuel permettant d’atteindre au terme de la troisième année le montant de 200 euros mensuels ».
Les mieux placés pour proposer
Lors de la présentation de ce document aux autres partenaires des négociations, le patronat s’est déclaré d’accord sur ce principe qui fait jouer la solidarité entre les entreprises réunionnaises.
La démarche entreprise par le COSPAR répond à des revendications urgentes qu’il est nécessaire de satisfaire au plus vite. Dans ce contexte, le collectif a réussi à rassembler largement la population autour de propositions adaptées à nos spécificités, et capables de durer.
Beaucoup de questions restent à régler pour l’immédiat, le moyen et le long terme. La dynamique du COSPAR signale à toutes les forces vives du pays que l’union et la détermination sont capables de faire avancer des projets que les Réunionnais peuvent être les seuls à porter. Car ces propositions sont une réponse réunionnaise aux problèmes spécifiques de La Réunion. Dans quelques jours, les États généraux commenceront. Ce cadre est un moyen pour les forces vives de s’exprimer en faisant avancer un projet réunionnais qui suscite l’adhésion de la population, dans une dynamique réunionnaise.
Manuel Marchal
L’ACCD’OM participera aux États généraux de l’Outre-mer
Dans un communiqué diffusé sous la signature de son président, Roland Robert, l’ACCD’OM fait le bilan de sa rencontre avec Richard Samuel, coordonnateur des États généraux.
Lilian Malet, Délégué Général de l’Association des Communes et des Collectivités d’Outre mer s’est entretenu ce matin avec Richard Samuel, Délégué Général à l’Outre mer et nommé responsable des Etats généraux de l’Outre mer par le Président de la République.
Le Délégué Général a informé Richard Samuel que le site http://www.etatsgenerauxoutremer.net/ , mis en place par l’ACCD’OM, est opérationnel depuis le 24 mars et qu’il s’est depuis enrichi d’un réseau d’une centaine de correspondants dans toutes les régions concernées par les Etats généraux. Il a de plus ajouté que l’association avait été retenue comme « observateur » des Etats généraux qui se tiendront courant avril à Paris, sous l’autorité de Patrick Karam.
Lilian Malet a rappelé au Délégué Général à l’Outre mer que l’ACCD’OM, à travers son réseau d’élus locaux et les débats qu’elle organise chaque année, bénéficie d’une expertise qui s’exprimera au cours des Etats généraux de l’Outre mer. Il a également regretté que tout le travail de réflexion mené depuis plusieurs années par les élus de l’ACCD’OM sur les réalités de l’Outre mer n’ait pas été suffisamment pris en compte.
Afin d’obtenir la participation la plus large possible des populations, l’ACCD’OM a d’ores et déjà ouvert le débat sur l’ « après Etats généraux » en préconisant fortement la mise en place de démarches du type « Agenda 21 » à l’échelle de toutes les communes d’Outre mer. Quelles que soient les conclusions des Etats généraux, les décisions qui seront prises auront alors d’autant plus d’efficacité qu’elles obtiendront l’adhésion la plus large des populations.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)