
Lotonomi alimantèr ? Dann in plan rényoné pou noute dévlopman.
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21 août 2014 : un président de la République en visite à La Réunion a annoncé des décisions et des engagements
21 août 2015, par
Voici un an, la visite de François Hollande avait été l’occasion d’une campagne de communication sans précédent de la part des organisations ayant suffisamment de moyens pour se payer des pages de publicité dans la presse écrite. Tous les messages montraient les préoccupations et demandaient des décisions positives. Un an après, les inquiétudes se sont accentuées.
Cela fait un an jour pour jour que le président de la République est venu à La Réunion. Il était alors très attendu. Son voyage était prévu initialement le 25 juillet. À cette date, de très nombreuses organisations professionnelles avaient acheté des pages de publicité dans la presse papier pour présenter leurs doléances. Tous les secteurs économiques étaient concernés.
La veille de l’arrivée prévue du chef de l’État, l’Alliance avait tenu une importante conférence de presse pour situer les enjeux de cette visite. L’heure n’était plus aux accommodements mais aux décisions, avaient plaidé Paul Vergès, Elie Hoarau et Catherine Gaud lors de leur rencontre avec les journalistes.
Mais le 24 juillet, un avion affrété par Air Algérie s’est écrasé au Mali. Plusieurs Français étaient à son bord. Compte-tenu de l’émotion suscitée par la tragédie en France, le chef de l’État a alors choisi de reporter sa tournée dans l’océan Indien.
C’est donc le 21 août 2014 que François Hollande est arrivé à l’aéroport de Pierrefonds, accompagné par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, et George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer.
En un mois, les problèmes exposés par les syndicats de travailleurs et de patrons n’avaient pas disparu. L’analyse de l’Alliance était toujours d’actualité. Le temps des décisions était venu. Le chef de l’État était donc attendu. Car dans la région où il avait réussi son meilleur score à la présidentielle, François Hollande ne pouvait plus se contenter de tourner autour des engagements de 2012 toujours pas concrétisés.
Sur le front de l’emploi, le président de la République a annoncé la création de 40.000 contrats d’avenir, tout en indiquant que les contrats de ce type signés dans le secteur public et parapublic allait bénéficier d’une aide de l’État égale à 90 % du salaire net, avec effet rétroactif à 2012. Certains ont cru avoir mal entendu, l’enregistrement vidéo du discours présidentiel sur le site de l’Élysée est là pour témoigner de cette décision. Un an plus tard, les contrats promis ne sont pas là. C’est une première déception, et elle concerne particulièrement les jeunes, principales victimes du système en crise à La Réunion.
Dans le programme du voyage présidentiel, la filière canne tenait une place importante. C’était le signe que Paris prenait très au sérieux la crise qui s’annonçait à cause de la décision de supprimer les quotas sucriers à partir de 2017. À l’usine de Bois-Rouge, François Hollande a annoncé la décision suivante : il n’était pas question de revenir sur la fin du quota sucrier réunionnais. C’était la seule certitude des propos tenus ce jour-là. Le reste n’était que promesses sous condition, y compris les 38 millions d’euros de subventions supplémentaires demandés par les filières canne-sucre d’outre-mer.
Un an après, la déception est grande. La France a effectivement d’une part confirmé qu’elle ne remet pas en cause la politique de suppression des quotas, les éleveurs laitiers sont bien placés pour le savoir. D’autre part, aucun engagement énoncé dans le discours n’a été tenu. Où sont les 38 millions d’euros ?
Deux jours après la visite du chef de l’État à La Réunion, ce dernier participait au sommet de la Commission de l’océan Indien. Une décision a alors été prise : effacer La Réunion de la déclaration finale du sommet de la COI. Un an après, l’attitude du gouvernement français lors des Jeux des îles de l’océan Indien a malheureusement confirmé cette orientation.
La visite d’un président de la République voici un an a provoqué la plus grande campagne de communication des organisations susceptibles de se payer des pages de publicité dans la presse écrite. Toutes faisaient part publiquement de leur inquiétude, et attendaient de la part du président de la République des décisions pour lever leurs angoisses.
Un an après, l’avenir est encore plus incertain.
Au moment de la visite présidentielle, le PCR avait notamment demandé des décisions sur l’octroi de mer, et plus généralement pour la prise en compte des intérêts réunionnais dans les négociations des accords de partenariat économique (APE) entre les pays voisins et l’Union européenne. Un an plus tard, l’octroi de mer n’a pu être prolongé que jusqu’en 2020, et il est juridiquement plus vulnérable. Quant aux APE, les pays de la COI ont demandé une accélération des discussions. Dans ces négociations, la France aura un statut d’observateur, et rien n’est prévu pour La Réunion, c’est ce que nous apprend la déclaration finale du Sommet de la COI d’août 2014.
Un an après la visite du président de la République, l’inquiétude a augmenté, car les seules décisions confirmées ne vont pas dans le sens du progrès à La Réunion : suppression du quota sucrier et disparition de La Réunion dans la déclaration finale du sommet de la COI.
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