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Derrière les annonces, le vide
8 décembre 2010, par
Arrivé le 4 décembre en Inde, Nicolas Sarkozy a durant quatre jours fait la Une des médias indiens. Ce que les journalistes français retiendront de cette visite est l’annonce mirobolante de chiffres ne correspondant pas à la réalité.
Désireux de vendre deux centrales nucléaires à l’Inde, pays ayant une croissance en hausse tout comme la Chine, les médias en France et à La Réunion ont dit que Nicolas Sarkozy revient avec 15 milliards de contrats. Mais les médias indiens ont aussitôt démenti cette information. Alors, pourquoi tenter de faire croire à l’opinion une telle chose ? L’explication tient dans cette phrase de Margaret Thatcher : « Etre puissant, c’est comme être une femme. Si vous avez besoin de le dire, c’est que vous ne l’êtes pas ». D’où vient donc cette dégringolade du crédit international de la France ?
La France est en train de perdre pied dans des domaines où elle était auparavant maitresse et en avance avec son temps. Mais aujourd’hui, quand bien même l’avance des autres est réelle, la France se devrait donc de changer son fusil épaule. Mais au lieu de cela, les autorités françaises continuent sur un vieux schéma de pensée, car même si des jeunes arrivent aux responsabilités, ils sont animés par une idéologie vieillissante.
La France arriérée sur le plan technologique
Le cas typique d’une avancée technologique devenue obsolète est le minitel. Cette invention exceptionnelle a été un ancêtre du web. Mais refusant de reconnaitre l’arrivée de l’Internet au début des années 1990, la France a tenu à conserver le minitel. Des barrières tarifaires ont été dressées, rendant très onéreux l’usage de l’Internet. De précieuses années ont été perdues à cause de cet entêtement à promouvoir un terminal dépassé, alors que, partout ailleurs, la révolution du web s’opérait. Cependant, le gouvernement n’a pas pu développer le minitel, faute d’innovation et de recherche, les autorités ont donc dû, après des années, admettre qu’Internet avait révolutionné le minitel. C’est en 1997, plus précisément, que la France a reconnu les limites du minitel et a admis le passage à l’Internet. Mais le retard accumulé ne se rattrape pas comme cela.
De même, la carte à puce, inventée en 1974 par le Français Roland Moreno, s’est heurtée aux intérêts américains, qui ont souhaité faire un partage des technologies, afin de développer le concept. Mais le gouvernement français n’a pas voulu appuyer la démarche. Les États-Unis ont riposté en mettant en place une carte à bande magnétique, certes moins performante, mais soutenue par la puissance politique et économique US. A partir de là, c’est la carte à puce de Moreno qui a dû s’adapter aux cartes magnétiques américaines.
Aujourd’hui, alors que le monde prépare sa transition vers les énergies renouvelables, la France, elle, vend du nucléaire au gouvernement indien. Sachant que le nucléaire est une énergie dangereuse, fragile, polluante et vulnérable aux conséquences des affrontements politiques, comment peut-on se vanter d’essayer de fourguer une telle marchandise à un pays en voie de développement ? Cet entêtement vers le nucléaire commence déjà à produire les mêmes effets que lors de l’épisode du minitel. Le prochain budget utilise l’argument de lutter contre les importations de panneaux solaires fabriqués en Chine pour diminuer l’aide de l’État au photovoltaïque. Une fois de plus, la France a un train de retard.
Céline Tabou
Nicolas Sarkozy, commercial de la France
Se transformant en agent commercial, le président français, qui ne règle pas les problèmes de gouvernance politique, ni de diplomatie avec l’Inde, se dit fier d’annoncer des chiffres de vente, alors qu’aucun contrat n’a été signé. Désireux de faire du chiffre, la précipitation du chef de l’État à donner des chiffres montre les faiblesses de sa diplomatie. Nicolas Sarkozy n’a aucun intérêt à mettre en avant les avancées politiques entre l’Inde et la France, son unique objectif est de rentrer en France avec 15 milliards de dollars de contrats, non signés.
La question qui peut être posée est : faut-il parier sur l’échec de la diplomatie française ? En effet, le président français a souvent fait des annonces de signature de “gros contrats”, notamment avec le Qatar, le Koweït, les 10 milliards de contrats avec la Lybie, ou encore la remise en cause de la vente de navires Mistral à la Russie, mais, très souvent, la France se voyait refuser ces contrats au profit d’autres pays comme la Corée du Sud ou la Chine. Comme le disait Margaret Thatcher, « Etre puissant, c’est comme être une femme. Si vous avez besoin de le dire, c’est que vous ne l’êtes pas ». La diplomatie “bling-bling” de Nicolas Sarkozy aura-t-elle à terme des conséquences pour l’économie de la France ?
La guerre économique
Le monde est entraîné dans une guerre économique qui ne dit pas son nom. Régulièrement, des aspects dramatiques de cette crise apparaissent dans les médias, le plus souvent pour mettre en avant les souffrances, ou conséquences auprès des populations concernées. Cela s’appelle crise économique, financière, alimentaire, monétaire, énergétique, du logement, etc. Mais toutes ces crises ne montrent que la surface du problème et ne règlent pas le fond même du système qui a provoqué cette situation. D’autant plus que, dans tous les domaines de l’économie ultralibérale, des crises structurelles couvent.
Prenons l’exemple de la pénurie des terres rares, ce minerai représente un marché important, et est surtout utilisé pour les nouvelles technologies, telles que le Netbook, l’Iphone. Lorsque la relation sino-japonaise s’est tendue suite à un conflit sur la mer de Chine orientale, le prix des terres rares a explosé.
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