La France se dirige vers le modèle allemand

30 août 2014, par Céline Tabou

Entre 2003 et 2005, le chancelier Gerhard Schröder a modifié en profondeur le marché du travail allemand, appelé « les réformes Hartz », celles-ci ont été initié par Peter Hartz, directeur du personnel de Volkswagen. Le but était d’intégrer la flexibilité des horaires, ces réformes sont aujourd’hui vantées par le MEDEF, qui souhaite appliquer le modèle allemand à la France.

Controversées, ces réformes ont adapté le droit du travail et la fiscalité au profit des entreprises allemandes. Le gouvernement avait alors mis en place quatre lois principales, comme la simplification des procédures d’embauche, encourager les formations professionnelles, revue des pensions de l’agence fédérale du travail et l’instauration du travail temporaire avec des conseillers personnels.

Par la suite, plusieurs mesures ont été instaurées comme la réduction des indemnités versées aux chômeurs de longue durée, ces derniers pouvaient alors être embauchés à des salaires inférieurs (1 €/heure) , d’autres mesures polémiques avaient été mises en place telle que la réduction des allocations d’un chômeur dont les ascendants ou descendants ont des économies.

Ces mesures ont certes permis de relancer l’économie du pays, mais la situation sociale des Allemands ne s’est pas amélioré depuis. Mit en avant pour ses réformes, l’Allemagne possède a contrario de la France, des données statistiques truquées et un taux de chômage beaucoup plus élevé qu’il n’y parait, car les séniors ne sont pas comptabilisés en totalité et la précarité reste très forte.


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