
Mal-do-mèr dann sarèt
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Affaire Bettencourt/Woerth, 3ème Partie
24 juillet 2010
L’affaire Bettencourt est devenue en quatre semaines une affaire d’État. Le ministre du Travail, alors ministre du Budget, est la cible de soupçons concernant le financement de son parti politique, l’UMP, dont il reste à ce jour le trésorier.
La justice n’était alors pas intervenue, hormis pour l’accusation d’abus de faiblesse portée par la fille de Liliane Bettencourt contre François-Marie Banier, photographe qui aurait profité du grand âge de l’héritière pour obtenir de l’argent.
Les auditions mettent en cause Éric Woerth
La juge Isabelle Prévost-Desprez a pu enquêter sur les enregistrements pirates réalisés au domicile de Liliane Bettencourt, dans le cadre de la procédure engagée pour « abus de faiblesse ». En effet, le Parquet de Nanterre avait fait appel de cette décision sous prétexte que ces enregistrements faisaient déjà l’objet d’une enquête préliminaire, mais cet appel a été rejeté. Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de la milliardaire, a également demandé la saisie d’un juge des tutelles pour obtenir la « mise sous protection » de sa mère, âgée de 87 ans.
Parmi les principaux acteurs de cette histoire : Éric Woerth. L’embauche de son épouse dans la société Clymène, gestionnaire de la fortune de l’héritière de L’Oréal, interpelle, car elle est survenue au moment où le trésorier de l’UMP était ministre du Budget, et donc « premier contrôleur fiscal de France ». De plus, l’interrogatoire de l’ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, a débouché sur de lourdes accusations visant Éric Woerth, et le financement de l’UMP.
Pour sa part, Patrice de Maistre, patron de Clymène, avait expliqué aux policiers qu’il avait rencontré Éric Woerth « deux ou trois fois en 2007 », et que ce dernier lui avait « demandé de recevoir sa femme, et ce, pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu’elle n’était pas entièrement satisfaite ». Cette déclaration fait contre-pied aux propos tenus à de nombreuses reprises par le ministre, qui affirme n’être pas intervenu pour faire embaucher son épouse.
Éric Woerth entendu par la brigade financière
Le Conseil des ministres a donné son accord, mercredi 21 juillet, pour l’audition d’Éric Woerth dans l’affaire Bettencourt, suite à la demande officielle du Parquet de Nanterre. Le ministre du Travail avait souhaité être entendu par la justice afin de faire la lumière sur les doutes qui pèsent sur lui. Cette audition se fera, selon l’AFP, à son logement de fonction parisien au ministère, ou à son domicile à Chantilly. Celle-ci entre dans le cadre de l’enquête menée par le procureur Courroye sur les enregistrements clandestins réalisés chez les Bettencourt entre mai 2009 et mai 2010.
Florence Woerth a affirmé, mercredi 21 juillet, selon son avocat, que le ministre, alors au Budget, n’était jamais intervenu pour la faire embaucher en 2007 dans la société Clymène gérant la fortune de Liliane Bettencourt, l’héritière de L’Oréal, ni même pour lui faire rencontrer Patrice de Maistre, patron de la société.
Mis en cause, mais pas poursuivi
D’après “Le Point”, les auditions d’Éric et Florence Woerth ne devraient pas déboucher sur des poursuites judiciaires, ni mesures coercitives. En effet, le procureur Philippe Courroye, proche de Nicolas Sarkozy, selon l’AFP, n’a pas le pouvoir de les prononcer, sauf s’il choisit d’ouvrir une information judiciaire et de transmettre le dossier à un juge d’instruction indépendant. Mais cette dernière option n’est pas à envisager au vu du dossier, et des répercussions que pourrait avoir cette affaire sur le gouvernement.
Éric Woerth ironise devant la presse sur les facteurs « de pénibilité peut-être, éventuellement de stress au travail » qu’il pourrait lui-même ressentir, révèle l’AFP. Alors que ce dernier examine à la Commission des affaires sociales son projet de loi sur les réformes des retraites, dont les mesures phares sont la pénibilité au travail, l’allongement de l’âge l’égal de départ à la retraite.
(À suivre)
Céline Tabou
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