
Surpopulation carcérale : des propositions faites qui ne convainc pas
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Après la première visite d’un membre du nouveau gouvernement
18 juillet 2012, par
Le premier voyage du ministre des Outre-mer à La Réunion et à Mayotte l’a confronté à la gravité de la situation. Le nouveau gouvernement a fait de la justice sociale un mot d’ordre. Comment vont alors se régler tous les problèmes ?
La première visite du ministre des Outre-mer a été l’occasion de prendre contact avec la réalité d’une situation très grave dans un contexte nouveau pour lui. Victorin Lurel n’est plus dans l’opposition à l’Assemblée nationale et le chargé des questions de l’Outre-mer au PS, il est un membre du gouvernement et à ce titre il est investi de la responsabilité de décider.
Le week-end dernier, il a donc séjourné dans deux pays ayant chacun des spécificités bien tranchées tout en ayant comme points communs les statuts de département d’Outre-mer, et de région ultrapériphérique de l’Union européenne.
Réalité contrastée
Dans notre île, le ministre a été interpellé sur de nombreux sujets : emplois, vie chère, logement, transport, énergie… et à chaque fois, il a bien précisé que les arbitrages ne sont pas faits et que les décisions restent à prendre. La première indication sera donnée le 25 juillet prochain à l’occasion d’une communication en Conseil des ministres.
À Mayotte, Victorin Lurel a visité un pays avec des contrastes encore plus forts qu’à La Réunion. Le statut de département a été octroyé l’an passé, mais avec un cap particulier fixé par le précédent gouvernement : la départementalisation adaptée et progressive.
Dans le domaine de l’adaptation, l’originalité se situe par exemple sur le plan institutionnel. À la fois département d’Outre-mer et région ultrapériphérique de l’Union européenne, Mayotte n’a qu’une assemblée : le Conseil général. Cela créé à l’intérieur de la République une spécificité, puisque dans les autres DOM existent sur un même territoire à la fois un conseil général et un conseil régional.
Des inégalités insoutenables
Mais les spécificités de Mayotte sont surtout dans le domaine social. Les lois de protection contre la très grande pauvreté ne sont pas appliquées. Les Mahorais ne perçoivent que 25% du RSA, et ils n’ont donc pas droit à l’égalité des prestations sociales.
Un autre aspect relève des revenus dans la fonction publique. Selon le "JIR" d’hier, le ministre a estimé « que l’indexation des salaires des fonctionnaires à Mayotte sur ceux des autres départements serait "difficile" compte tenu de l’état des finances ». Il a indiqué que le processus sera engagé au cours du mandat de François Hollande, « ayant à l’esprit que chacun aura des efforts à faire compte-tenu de l’état des finances actuelles ».
A Mayotte existent deux régimes différents dans la fonction publique. D’un côté, des expatriés perçoivent des primes qui augmentent leur salaire tandis que les fonctionnaires relevant du cadre local ont un salaire inférieur à celui de la France.
Quelles perspectives ?
Un des principaux mots d’ordre du nouveau gouvernement, c’est celui de la justice sociale. C’est notamment là-dessus que s’appuie le collectif budgétaire en débat à l’Assemblée nationale, qui prévoit une hausse des impôts payés par les plus riches.
Dans ce contexte, comment alors s’accommoder d’une situation où existent de telles inégalités, aussi bien à Mayotte qu’à La Réunion ?
Après ce premier voyage d’un membre du gouvernement, le prochain ne pourra plus se contenter d’une prise de contact. Il s’agira de donner des perspectives pour le règlement des différents problèmes que nous connaissons.
M.M.
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