80 années de SMIC en récompense du licenciement de 900 cadres de son entreprise

La ministre du Travail touche le pactole sur le dos des emplois

29 juillet 2017, par Jean

Celle qui est aujourd’hui ministre du Travail à touché 1 million 129 000 euros après avoir viré 900 cadres de son groupe (Danone). Et c’est cette même personne qui défend la loi plafonnant les indemnités de licenciement … et qui parle de moralisation de la vie publique. 

Muriel Pénicaud, ministre du Travail et ancienne DRH de Danone.

Moralisation ? Vous avez bien dit ’Moralisation’ ? Voulant défendre sa collègue politique, Pierre-Yves Bournazel, député LR du groupe ’Les constructifs’, a, en fait, enfoncé le clou. Pour lui, l’opération boursière réalisée sur le dos des salariés au profit de l’actuelle ministre du Travail (80 années de SMIC) est parfaitement légale même si, d’un point de vue morale cela peut se discuter. Et il s’enlise encore un peu plus en précisant : l’Assemblée nationale s’occupe de la loi qui concerne tout le monde mais pas de la morale qui ne concerne que l’individu. 

Et pourtant, au moment même où M. Bournazel fait cette déclaration, les députés et les sénateurs sont en plein débat sur la Loi de Moralisation de la Vie Publique, l’un des thèmes centraux de la campagne du candidat Macron et de tous les députés des groupes ’En Marche’ et Les Républicains ’constructifs’. 

Et dire que cette ’fameuse’ loi de moralisation à pour but de restaurer la confiance des citoyens envers leurs ’élus’ afin de ne plus connaître les taux records d’abstention des mois de mai et juin 2017. 

C’est mal parti !

Jean

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