
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Assises des outre-mer : éléments pour un débat
6 octobre 2017
Aujourd’hui, Annick Girardin lancera les premiers ateliers locaux des Assises des Outre-mer. Le premier cet après-midi concernera la mobilité. Elle ne doit pas être un prétexte pour ne pas créer des emplois à La Réunion comme à l’époque du BUMIDOM quand le pouvoir a tenté de vider notre île de ses forces vives.
La mobilité n’est pas une idée neuve à La Réunion. Elle a été évoquée dès la publication du rapport Finances, du nom d’un haut fonctionnaire en mission à La Réunion quelques années après l’abolition du statut colonial de notre île. À cette époque, Madagascar était envisagé comme un exutoire à la croissance démographique de notre île. Cela a donné lieu à la colonisation de la Sakay dans les années 1950 qui finit par l’expulsion des Réunionnais. Dans les années 1960, la France était en pleine croissance économique. Elle avait la possibilité d’accompagner le développement de La Réunion. Tel n’a pas été le choix du pouvoir qui a préféré utiliser les départements d’outre-mer comme un réservoir de main d’œuvre pour les besoins de son industrie et de ses entreprises publiques. Cette politique de mobilité visait à vider La Réunion de ses forces vives. Notre île subit encore aujourd’hui les conséquences de ce choix, avec la persistance d’un non-développement, à l’origine d’un chômage massif. Cette situation entretient un flux migratoire important des jeunes vers la France, la mobilité est le terme aujourd’hui utilisé à la place de l’émigration. Le solde migratoire de notre île est négatif, les jeunes sont encore des milliers à quitter l’île à la recherche d’un avenir meilleur, et beaucoup ne reviennent pas.
Pour le PCR, la mobilité passe par le désenclavement de La Réunion. Cela implique de s’attaquer à tous les monopoles. Le premier est celui de la destination. La France ne doit pas être le seul horizon. Si des Réunionnais ont envie d’émigrer, les pays de notre région sont bien plus proches et permettent des retours au pays bien plus fréquents. Ceci suppose un renforcement des relations entre notre île et les pays voisins. La proposition de créer une Université francophone de l’océan Indien va dans ce sens.
Pour cela, il est nécessaire de mettre fin à une politique des visas humiliante pour les ressortissants du Sud-Ouest de l’océan Indien. Par exemple, si un Réunionnais peut entrer à Madagascar en achetant un visa à son arrivée à l’aéroport, la réciproque doit exister.
Pour les relations avec la France, l’État doit financer les aides au voyage comme il le fait pour la Corse. Ce n’est pas aux contribuables réunionnais de payer.
Le désenclavement doit s’appuyer sur des outils. Le PCR propose la création d’une compagnie régionale maritime. Le but est d’intensifier les échanges dans la région. Il s’agit aussi que les peuples de la région puissent avoir la maîtrise de leur désenclavement afin qu’ils ne dépendent plus de compagnies extérieures pour le transport des marchandises.
Dans le domaine du numérique, le PCR revendique la fin du monopole pour le désenclavement par le câble transocéanique. Ceci contribuera à améliorer la qualité du service et à faire baisser les coûts.
Toutes ces propositions visent à faire de la mobilité un outil au service de La Réunion.
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