
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Mobilisation contre une injustice
17 avril 2012
Fin mars, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale remettait à la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale un rapport accablant sur la montée de la pauvreté en France.
Dans un article paru dans le journal “Le Monde” en date du 10 avril 2012, une présentation des chiffres révélés par ce rapport met en avant la contradiction de la dure réalité des chiffres face aux promesses et aux actes du Président candidat Nicolas Sarkozy lors de son mandat.
Si l’on zoome sur la situation de la pauvreté à La Réunion, alors ces données sont proportionnellement effroyablement plus criantes dans un département où plus de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et où le chômage gagne chaque jour davantage de terrain pour dépasser la barre insupportable des 30%.
Le combat contre l’urgence sociale à La Réunion : pour en faire une priorité nationale
Au niveau local, nous avons fait valoir la prise en compte de l’urgence sociale comme une priorité nationale pour que tous les acteurs concernés se mobilisent face à ce phénomène qui gangrène la cohésion sociale à La Réunion. Nous avons mis en avant le combat à mener pour plus de justice sociale dans le projet que nous défendons pour La Réunion et que nous porterons de façon intransigeante au sein de l’Assemblée nationale.
Les rendez-vous électoraux sont une occasion d’expression pour ceux qui sont frappés par la détresse sociale au quotidien.
Article du journal “Le Monde” en date du 10 avril 2012
Pourquoi la pauvreté n’est pas un thème de la campagne On ne les entend pas, on n’en parle pas ; ce sont les grands absents de cette campagne électorale. Et pourtant ! On pourrait reprendre, au mot près, la vigoureuse interpellation de Victor Hugo à l’Assemblée nationale, le 9 juillet 1849 : « La misère, Messieurs, j’aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est, la misère ? Voulez-vous savoir jusqu’où elle peut aller, jusqu’où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen Age, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons. Voulez-vous des faits ? ». En voici. En 2010 (derniers chiffres connus), 8,2 millions de personnes vivaient en France en dessous du seuil de pauvreté — qui est fixé à 60% du revenu médian, soit 954 euros (données de l’INSEE, 2009). Parmi elles figuraient 2,153 millions d’enfants de moins de 16 ans, soit un enfant sur cinq. La pauvreté devait baisser — Nicolas Sarkozy s’y était solennellement engagé — d’un tiers au cours de ce quinquennat. Or, il y avait, en 2010, 330.000 pauvres de plus qu’en 2007. Le nombre d’enfants pauvres de moins de 6 ans a augmenté d’un tiers, et frôle le million. Le rapport que vient de publier l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) est accablant. Entre 2002 et 2009, l’intensité de la pauvreté, qui mesure l’écart relatif du revenu médian des pauvres par rapport au seuil de pauvreté, est passé de 16% à 19%, tandis que la proportion de personnes en situation de pauvreté extrême (moins de 40% du revenu médian) a augmenté de 43%, passant de 2,3% à 3,3%. Comment expliquer que ces questions soient absentes du débat électoral ? Est-ce que l’aggravation de la pauvreté, mesurée par les statistiques, serait imperceptible pour les citoyens ? Non. Selon l’Eurobaromètre “Pauvreté et exclusion sociale” (décembre 2010), 93% des Français estiment que la pauvreté a augmenté entre 2007 et 2010. On ne peut pas davantage dire qu’ils s’en désintéressent : 91% d’entre eux estiment qu’il s’agit d’un problème qui requiert une action urgente du gouvernement. Il est vrai que leur confiance dans l’action gouvernementale contre la pauvreté a fortement chuté, passant de 35% en 2009 à 23% en 2010. Et c’est peut-être là qu’est l’explication. Il se pourrait que les citoyens n’attendant plus rien d’eux en ce domaine, les candidats aient renoncé à combattre la pauvreté. Il se peut, aussi, qu’ils manquent d’imagination. Auquel cas ils pourront lire avec profit les dernières recommandations du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), organisme dirigé par Étienne Pinte, député UMP de Versailles : revalorisation de 25% du Revenu de solidarité active (RSA) socle (qui devra être indexé sur les revenus d’activité, et non plus sur les prix), abrogation des restrictions concernant l’aide médicale d’État contenues dans la loi de finances 2011, revalorisation du seuil d’accès à la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) à hauteur de 60% du revenu médian. « Détruire la misère, oui, cela est possible ; les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse, car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli ». Victor Hugo, encore. |
Pauvreté en France L’état des lieux : les jeunes très lourdement frappés 10,9% des 18-29 ans sont considérés comme pauvres en 2009, au seuil de 50% du revenu médian, contre 7,5% de l’ensemble de la population en moyenne. Le nombre de pauvres augmente chez les jeunes, mais aussi chez les plus âgés. Les moins de 30 ans sont les plus touchés par la pauvreté : 10,9% des 18-29 ans, 10% des moins de 18 ans sont concernés, contre 7,5% de l’ensemble de la population, si l’on utilise le seuil de 50% du niveau de vie médian. L’ensemble des moins de 30 ans représente la moitié des personnes pauvres, soit 2,28 millions d’individus. Pour les plus jeunes d’entre eux, cette pauvreté est d’abord la conséquence du bas niveau de revenu de leurs parents, dû en particulier au chômage ou à la précarité de leurs emplois : un tiers des enfants pauvres vit dans un foyer où aucun parent ne dispose d’un emploi. En même temps, la crise économique a conduit à une hausse du chômage qui a touché tous les actifs occupés, et tout particulièrement les jeunes. Une partie des jeunes adultes qui ne disposent pas de soutien familial se trouvent en grande difficulté, car écartés des minima sociaux. A l’évidence, les jeunes sont aux premières loges de la crise, et les données moyennes cachent un impact bien plus conséquent pour eux. Chez les plus de 60 ans, le phénomène est de moindre importance et le taux de pauvreté demeure à un niveau bien plus faible que pour le reste de la population. Il n’en demeure pas moins un phénomène inquiétant, qui pourrait se prolonger sur le long terme. Pour l’instant, la situation est masquée par l’augmentation du taux d’activité féminin : le nombre de femmes âgées pauvres se réduit. Mais, de plus en plus, on verra arriver à l’âge de la retraite des générations dont les carrières ont été marquées par le chômage, ce qui se traduira par des pensions plus faibles.
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