Le 1er tour de l’élection cantonale partielle du 4ème canton de Saint-Paul se déroulera le 30 octobre prochain. Avec son slogan “La politique au cœur de la solidarité”, Jean-Marc Gamarus pour le Parti communiste réunionnais, compte sur l’engagement des sympathisants et une prise de conscience des électeurs de ce canton pour mener à bien cette campagne. Il remercie "les jeunes et les seniors venus des quartiers pour leur soutien sincère".

Homme de cœur, de conviction et d’action

Ce 4ème canton est laissé à l’abandon et personne ne se préoccupe des conditions de vie des administrés. "Il compte 14.000 habitants, 12 écoles, un collège et un lycée", rappelle la députée de la circonscription, Huguette Bello. Jean-Marc Gamarus "mènera cette bataille de façon déterminée car les électeurs sont exaspérés après toutes ces annulations". Ce militant syndicaliste se définit comme "un homme de cœur, de conviction et d’action". Selon lui,"la politique doit être placée au cœur de la solidarité".

Lutter contre l’insécurité sociale

Aujourd’hui dans ce canton, les plus pauvres restent en marge de la société. "Depuis 1965, la Saline les Hauts se trouve dans l’immobilisme", remarque Jean-Marc Gamarus. Sur le terrain, il rencontre "des personnes trompées et abusées par des promesses non tenues. Elles sont écœurées et je me dois d’écouter leurs préoccupations car elles sont les miennes", insiste-t-il. Homme de terrain et du dialogue social, il prône "l’union et la réflexion pour agir dans l’intérêt général". Il compte s’attaquer d’emblée à "l’insécurité sociale : le logement, l’emploi et l’éducation".

Encourager la jeunesse

Les jeunes issus des familles défavorisées éprouvent de grandes difficultés lors de leur scolarité. Ils ne bénéficient pas pour l’instant d’un cadre favorable pour un véritable épanouissement personnel. "Avant de quitter le circuit scolaire, ils doivent voyager pour rencontrer d’autres modes de vie et se confronter à d’autres réalités", propose-t-il. Cette solidarité politique passe aussi par "l’établissement d’une maison de la solidarité au sein de chaque quartier. Une structure où les handicapés, les adolescents se rencontreront pour échanger sur les perspectives à venir".

Une maison de la solidarité

Pour Jean-Marc Gamarus, la modernisation de la Saline les Hauts passe tout particulièrement par une réfection des routes. "Son centre-ville se trouve embouteillé d’une part, et d’autre part, des élèves empruntent des voies boueuses pour prendre le bus scolaire". Il appelle "l’ensemble des électeurs à voter utile dès le 1er tour" pour sortir cette localité d’un sommeil trop profond.

Jean-Fabrice Nativel

"Les personnes changent mais les mœurs politiques demeurent d’un autre âge"

"Le Tribunal administratif et le Conseil d’État ont sanctionné les irrégularités de l’élection cantonale du 4ème canton du 28 mars 2005. Si le vote s’était déroulé à la régulière, j’étais le conseiller général du 4ème canton. Le vote du 30 octobre 2005 donne l’occasion à la population des quartiers de La Saline, de Tan Rouge, du Barrage, de Ravine Daniel, de Corbeil, du Bernica, de Chemin de Ligne, de l’Hermitage, de Bras-Canot et de Saint-Cœur de me rétablir dans mes droits. À Saint-Paul, les personnes changent, mais les mœurs politiques demeurent d’un autre âge. Il faut mettre un frein à tout cela. Face à ceux qui ne respectent pas la démocratie et face aux complices de la politique d’agression sociale de Raffarin et Villepin, j’invite la population à voter utile dès le 1er tour. En utilisant mon bulletin de vote, elle signifiera définitivement aux spécialistes des élections à Saint-Paul qu’il faut arrêter de détourner le vote des élections", explique Jean-Marc Gamarus. Son slogan : "La politique au cœur de la solidarité".

"La canne, pilier de l’agriculture"

Marcel Bollon de la CGPER soutient activement les projets de Jean-Marc Gamarus pour le développement de la Saline les Hauts. "Ce territoire compte de nombreux agriculteurs, rappelle-t-il, et la filière canne est source d’emplois". "Les Réunionnais accordent un intérêt particulier à ce pilier de l’agriculture réunionnaise". Il compte sur les convictions de Jean-Marc Gamarus pour défendre cette filière menacée à tout instant.

Par la faute de Teddy Soret, La Réunion est mise au ban du déshonneur

Voici la nouvelle qui est publiée depuis lundi sur tous les sites juridiques.

Élections
"Conseil d’État, 23 sept. 2005, n° 274402, Élections cantonales de Saint-Paul (Réunion), Soret.
Cette décision sera mentionnée aux tables du Lebon.
JCP A 2005, act. 615.

Une croix ne vaut pas signature

Seule la signature personnelle, à l’encre, d’un électeur est de nature à apporter la preuve de sa participation au scrutin, sauf cas d’impossibilité dûment reportée sur la liste d’émargement.
La constatation d’un vote par l’apposition d’une croix sur la liste d’émargement ne peut être regardée comme garantissant l’authenticité de ce vote . La production a posteriori d’attestations établies par des membres du bureau de vote ou par les électeurs eux-mêmes destinés à démontrer la participation effective de ces électeurs au scrutin n’a aucune influence à cet égard".

Cette nouvelle qui classe Saint-Paul parmi les mauvais élèves de la démocratie est due à une enseignante, présidente d’un bureau de vote dont le sectarisme est célèbre. Pour empêcher que Jean-Marc Gamarus soit proclamé élu, le soir du 28 mars 2004, cette éducatrice n’a pu expliquer par quel miracle des électrices et électeurs de son bureau ont "signé" leur vote d’une croix. Pour cette dame, le fait qu’elle connaîtrait tout son monde semble rendre superflue la formalité de la signature de son vote par l’électeur.
Gênée par le recours de Jean-Marc Gamarus, la présidente a produit une attestation de l’un de ses amis politiques, M. G., qui déclare savoir parfaitement lire et écrire, mais qu’il a décidé, de son propre chef, de ne signer que d’une croix.
Le Conseil d’État n’a pas apprécié, et le nom de Teddy Soret est allé rejoindre celui des fraudeurs authentiques. En effet, les juges du Palais Royal ont précisé que l’annulation de l’élection de Teddy Soret et les motifs, sévères, de cette annulation doivent être publiés aux tables du recueil Lebon. En clair, les juges du Conseil d’État veulent ainsi signifier qu’il faut respecter les lois et viennent donc de décerner un bonnet d’âne à Teddy Soret et à Madame la présidente du bureau de vote.
Une fois encore, à cause de Teddy Soret, le nom de Saint-Paul et celui de La Réunion sont mis au tableau du déshonneur de la démocratie.

Mark Alem