Grève à Albioma
« La quasi-totalité des représentants de la filière exclus de la réunion sur la grève à Albioma : la CGPER dénonce l’attitude anti-démocratique de la Préfecture »
28 octobre
Dans un communiqué publié ce 26 octobre, la CGPER a dénoncé la méthode de la Préfecture lors d’une réunion la veille sur les conséquences de la grève à Albioma sur les planteurs : un seul syndicat était invité. La réunion n’a pu qu’être contre-productive.
Ce 25 octobre à la Préfecture avait lieu une réunion au sujet de la grève à Albioma et ses conséquences pour la filière canne-sucre-alcools-énergie.
La CGPER constate que ni ses représentants, ni ceux des Jeunes Agriculteurs, ni ceux de l’UPNA, ni les co-présidents planteur et industriel du CPCS n’ont été invités. Seule la FDSEA a été conviée à échanger avec le représentant du préfet.
La CGPER a la présidence de deux bassins canniers, le Gol et Bois-Rouge, l’UPNA de celui de Beaufonds. L’interprofession regroupée dans le CPCS rassemble les élus des planteurs et de l’industriel. Il est inadmissible qu’une réunion sur un sujet aussi important puisse se tenir en excluant l’essentiel de la représentativité de la filière canne-sucre-alcools-énergie.
Comme il fallait s’y attendre avec un tel procédé, la réunion n’a rien donné.
La CGPER dénonce l’attitude de la Préfecture d’exclure l’essentiel du monde agricole d’une réunion aussi importante. Ce procédé est anti-démocratique, il ne reconnaît pas les représentants que les agriculteurs se sont choisis.
En conséquence, la CGPER dénonce le mépris de la Préfecture. La CGPER souhaite que tous les acteurs représentatifs concernés par la grève à Albioma soient désormais conviés à participer à toutes les rencontres traitant de ce conflit social, lourd de conséquence pour notre la filière.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama