
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Nouveau coup de l’UMP à la jeunesse
20 août 2011, par
Face au désengagement de plus en plus grand du pouvoir central dans le financement du service public d’enseignement supérieur, des étudiants sont obligés de se tourner vers les banques pour financer leur formation. Au lieu d’agir pour combattre cette injustice, la Région décide de subventionner ces prêts. Didier Robert favorise donc l’endettement des étudiants.
L’incapacité d’emprunteurs à rembourser les dettes qu’ils ont contractées, c’est là que réside l’élément déclencheur de la crise économique qui a commencé à s’étendre dans le monde voici trois ans. Ce sont tout d’abord les trop fameux "actifs pourris" qui ont amené d’importantes banques à faire faillite. Depuis lors, l’économie mondiale est déstabilisée.
La crise de la dette ne concerne plus seulement le secteur privé, elle touche aussi les États. Même les États-Unis ont failli se retrouver à quelques jours près en cessation de paiement.
Désormais, pour ne pas aggraver la situation, c’est la vigilance sur les emprunts. L’heure n’est plus à l’endettement, car même au niveau d’un État, il est difficile de connaître quelle sera l’évolution de la situation dans quelques années. Alors pour les jeunes, l’incertitude est encore plus grande. Plus de la moitié sont au chômage, comment peuvent-ils anticiper sur leur situation dans quelques années ?
Malgré ce manque de visibilité, des jeunes s’endettent pour payer leurs études. Le désengagement du pouvoir central dans le financement de l’enseignement supérieur oblige en effet des jeunes à emprunter, car la bourse ne suffit plus, et du fait de la crise, il est de plus en plus difficile de trouver un travail à temps partiel pour compléter les aides de l’État destinées aux jeunes de milieux modestes.
L’offre de prêt étudiant se développe, et aujourd’hui il n’est pas rare de voir des jeunes entrer dans la vie active avec une dette de plusieurs dizaines de milliers d’euros sur la tête.
La Région soutient les banques, pas les jeunes
Devant cette situation, deux attitudes sont possibles. La première consiste à se mobiliser pour que le pouvoir central assume ses responsabilités. Il doit en effet œuvrer pour que le droit à un enseignement supérieur de qualité soit accessible à tous ceux qui ont le droit d’y accéder. Nul ne doit être empêché de faire des études pour des raisons financières.
L’autre attitude, c’est de refuser de combattre cette injustice, et de soutenir à fond le système. C’est le mot d’ordre de la Région, et c’est ce que vient de rappeler Didier Robert jeudi en conférence de presse. Il a présenté un dispositif qui vise à subventionner les prêts souscrits par les étudiants. Les finances de la Région seraient en effet mises à contribution pour payer les intérêts et les frais d’assurance du prêt. Il est évident que ce dispositif vise à encourager les étudiants à emprunter sans doute encore plus, puisque le coût du prêt serait diminué des intérêts et de l’assurance payés par l’argent public.
Si le jeune ne rembourse pas le prêt, ce n’est pas le problème de la Région qui affirme que « l’étudiant reste responsable du remboursement de son crédit. Il n’y a pas de cession de créance et donc pas de responsabilité de la Collectivité envers l’organisme financier quant au remboursement du prêt ». La collectivité affirme vouloir verser, dès la première mensualité de remboursement, une somme égale au montant total des intérêts et de l’assurance sur le compte de l’étudiant, sans aucune autre exigence.
Autrement dit, la Région rend ici un fier service aux banques en facilitant l’endettement des jeunes Réunionnais.
Alors que partout dans le monde, l’heure est à la méfiance face au crédit, l’UMP encourage les jeunes à s’endetter sans aucune certitude sur leur avenir.
Manuel Marchal
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