Transfert des T.O.S.

La Région PACA attend une réponse claire de Jean-Pierre Raffarin

24 avril 2004

Nous reproduisons ci-après un communiqué du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Il donne la position du président de cette collectivité, Michel Vauzelle, après la rencontre des chefs d’exécutifs régionaux et du Premier ministre. Il souligne notamment que « le démantèlement du service public de l’Éducation nationale est inacceptable. Le retrait du projet du gouvernement concernant la régionalisation des TOS prend donc valeur de symbole ».

"Michel Vauzelle, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, demande une clarification des intentions gouvernementales sur la décentralisation. À l’issue de la réunion des présidents de Région avec le Premier ministre, qui s’est tenue à Matignon lundi 19 avril, Michel Vauzelle a déclaré : "J’ai été très surpris de ce qu’un Premier ministre reçoive, sans aucune préparation pour une réunion de travail de cette importance, des présidents de Région représentant des millions de Français. J’ai trouvé inconvenant que le Premier ministre ne puisse pas répondre aux présidents, soit en maintenant sa décision concernant les TOS, soit en abandonnant son projet comme il l’a fait pour les chercheurs et les intermittents du spectacle.
Or le Premier ministre a levé la séance en indiquant seulement qu’il allait consulter ses amis politiques sur l’ensemble de ces questions y compris le problème posé par la déstructuration de l’Éducation nationale"
.
Ayant rencontré, avant la réunion à Matignon, l’intersyndicale nationale des personnels techniciens, ouvriers et de services (TOS), Michel Vauzelle, comme ses collègues, a rappelé que pour lui : "le démantèlement du service public de l’Éducation nationale est inacceptable. Le retrait du projet du gouvernement concernant la régionalisation des TOS prend donc valeur de symbole. En fait, ce sont deux conceptions de la société qui se sont opposées aujourd’hui à Matignon : d’un côté le modèle de la mondialisation ultralibérale démantelant les services publics et privatisant, de l’autre le modèle défendu par les présidents de Région de gauche et souhaité par les Français, fondé sur la solidarité et l’égalité", a-t-il précisé.
"Si le Premier ministre ne nous donne pas une réponse claire au mois de mai, il ne nous restera plus qu’à nous tourner vers le chef de l’État", a conclu Michel Vauzelle.


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