
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Dégâts du cyclone Gaël sur le réseau routier
27 février 2009, par
Gaël n’a fait qu’effleurer La Réunion. Les dégâts provoqués sont cependant importants sur les routes. Soit 680.000 euros déjà dépensés par la Région pour rétablir la circulation, sans compter les 1 million 456.000 euros qu’il reste à engager, notamment pour la route du Littoral. Ces sommes s’ajoutent à celles nécessaires pour la reconstruction du pont de la rivière Sainte-Etienne, détruit par Gamède en 2008. Mais avec la décentralisation, l’État en a profité pour « lisser ses dépenses ». Résultat, la Région doit prendre en charge les travaux sans disposer des financements nécessaires.
Le Conseil régional a fait un bilan hier des dégâts provoqués par le cyclone Gaël sur les routes nationales, dont la gestion revient à la collectivité depuis le début de l’année, transfert de compétences oblige. La Région est ainsi responsable de 400 km de routes, dont 100 km en 2x2 voies et 560 ouvrages d’art, précise Jean-Jacques Gueguen, directeur général adjoint des Routes.
Avec Gaël, cyclone qui n’a fait qu’effleurer l’île avec des pluies modérées, la Région a fait « sa première expérience un peu difficile », affirme Philippe Berne, vice-président délégué à l’Aménagement. Et pour cause, dès le 5 février, Gaël a provoqué des fortes houles occasionnant la fermeture du littoral sur 5 jours et surtout la création d’un énorme trou appelé « renard » sur la chaussée ainsi qu’un mur endommagé, d’habitude protégé par les tétrapodes. Dans le Sud, une partie du radier de la rivière Sainte-Etienne a été emportée par les eaux. La circulation a cependant pu être rétablie rapidement en cinq jours avec la DDE.
L’expérience difficile vient surtout des coûts qu’engendrent de tels dégâts pour la collectivité régionale, lorsque l’Etat transfert les compétences sans attribuer les financements nécessaires. « Avec les dégâts provoqués par Gaël, nous nous rendons compte du manque à gagner du désengagement de l’Etat », insiste Philippe Berne. Résultat, 2 millions 200.000 euros de travaux engagés par la Région pour rétablir la circulation. « Tous ces dégâts grèvent le budget de la Région », ajoute le vice-président. Budget de 14 millions d’euros, dont 10 millions de contributions de l’Etat.
Au total, investissements et fonctionnement compris, la Région a dépensé 680.000 euros suite au cyclone Gaël et doit encore dépenser 1 million 465.000 euros dont 1 million 075.000 euros pour la seule route du Littoral. Des travaux sont en cours depuis mardi pour renforcer le mur endommagé : comblement de cavité, pose de tétrapodes, clouage d’écailles sont au programme pour une dizaine de jours, ce qui pourrait engendrer des restrictions de circulation.
Aux dépenses occasionnées par Gaël s’ajoutent celles de Gamède. Le pont de la rivière Sainte-Étienne n’a toujours pas été reconstruit. La Région n’a toujours pas obtenu de réponse à son recours gracieux pour construire autrement. « L’État veut reconstruire un pont à l’identique. Ce qui coûterait 21 millions d’euros à l’Etat. Or, construire à l’identique, ce serait rechuter à l’identique en cas de cyclone », affirme Philippe Berne. Construire un pont plus sécurisé pourrait ainsi demander à l’Etat 44 millions, estimation de la Région.
La gestion des routes nationales n’est qu’un exemple de transfert de compétences. Le patrimoine culturel, les formations sanitaires et sociales ou encore les personnels TOS (620 dont 22 ont choisi la fonction publique territoriale) et de la DDE (265 agents) sont maintenant à la charge de la collectivité. La compensation financière est là aussi insuffisante. Elle se chiffre en millions d’euros, selon Yvon Virapin.
Edith Poulbassia
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