
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Événement historique à La Réunion
30 janvier 2020, par
Le budget primitif 2020 examiné aujourd’hui par les conseillers régionaux fait apparaître une nouveauté de taille : la part consacrée au fonctionnement est de 51 % contre 49 % pour les investissements. C’est un événement historique. Sous la présidence de Paul Vergès et de ces prédécesseurs, la part consacrée à l’investissement était d’environ 70 %, contre 49 % aujourd’hui. Cela signifie qu’en moins de 10 ans de gestion de la collectivité par Didier Robert et son équipe, la Région Réunion a vu les dépenses de fonctionnement exploser, et l’investissement gravement régresser, car cette section prend en compte les dépenses pour le chantier de la route en mer actuellement dans l’impasse. Ce qui ne laisse donc guère de crédits pour les investissements essentiels qu’une Région doit assumer. Avec Didier Robert aux commandes, la Région Réunion n’est plus une Région. Gageons que tous les yeux s’ouvriront.
Les conseillers régionaux examinent aujourd’hui en séance plénière le Budget primitif 2020 de la Région Réunion, l’avant-dernier de la mandature de Didier Robert. L’ambiance est à la fin de règne, car il a subi une coupe drastique de plus de 20 %. Lors de la conférence de presse tenue hier à la Région, les élus du bloc de Didier Robert ont mis cette baisse sur le dos de l’État, accusé de diminuer de manière importante ses dotations à la Région.
La vérité est bien entendu ailleurs. Rappelons qu’à la fin de l’année 2018, Didier Robert a tenté une grossière manipulation de l’opinion pour lever des fonds pour la Région. A cette époque, le président de la République s’était prononcé pour une convergence du montant des taxes perçues par litre de super et par litre de gasoil. Dans le système fiscal français, l’usage du gasoil est favorisé car les taxes sont moindres. Mais ceci entre en contradiction avec l’Accord de Paris ratifié par la France. En effet, le gasoil est considéré comme un carburant plus nocif pour la santé et l’environnement que l’essence sans plomb. En conséquence, ramener le prix du gasoil à celui du super vise à décourager l’utilisation de véhicules à moteur diesel, et donc à réduire la pollution émise par ce mode de transport.
A La Réunion en 2018, le président de la Région a voulu faire croire que la loi l’obligeait non seulement à faire converger les taxes et en plus, cerise sur le gâteau, à les augmenter pour que la fiscalité sur les carburants à La Réunion atteigne les mêmes taux qu’en France, là où ils sont plus élevés. Il laissait donc sous-entendre qu’il était lié par la décision du président de la République. Or, la loi rappelle que le montant de la taxe sur la consommation des carburants est une prérogative de la Région Réunion, l’État ne peut pas intervenir dans ce domaine.
Cette décision de la Région a favorisé l’importation à La Réunion du mouvement des gilets jaunes. Dès le 19 novembre 2018, l’opinion avait compris la manipulation de Didier Robert. Les jeunes partis du barrage de Vauban et des Camélias à Saint-Denis ont montré leur indignation en marchant sur la Région et en investissant le rez-de-chaussée du bâtiment, perturbant le fonctionnement de l’agence de voyage, dite « guichet de continuité territoriale », qui y est installée. Sous la pression de la population, Didier Robert dût alors revenir sur sa décision d’augmenter les taxes. Les recettes qui devaient être tirées de cette nouvelle ponction dans les poches déjà peu remplies des Réunionnais étaient estimées à plusieurs dizaines de millions d’euros par an. Une somme en tout cas supérieure aux réductions de dotations de l’État affirmées par la Région Réunion.
Devant cette baisse de recettes, la fraction majoritaire aurait dû alors tailler dans les dépenses de fonctionnement assumées par la Région et qui ne relèvent pas de ses compétences. Chacun pense immédiatement à ce qui est pompeusement appelé « continuité territoriale », un dispositif d’aide très généreux car ouvert aux riches, qui donne des bons de réduction pour voyager sur certaines compagnies aériennes desservant la France par vol direct ou via escale. Cette aide au voyage coûte maintenant plus de 50 millions d’euros par an à la collectivité, alors que la continuité territoriale est une compétence exclusive de l’État. Didier Robert a massivement utilisé cet argent pour se construire une popularité, il ne compte donc pas y renoncer et le dispositif est reconduit.
C’est la même chose pour le plan POP, un bon de réduction de 500 euros délivré à chaque nouveau lycéen ou apprenti sans condition de ressources. Il sert à financer l’achat d’un ordinateur. C’est une manne bienvenue pour la grande distribution et les revendeurs informatiques, mais elle ne fait pas partie des compétences de la Région Réunion. Là aussi la facture dépasse allègrement 10 millions d’euros par an.
Comme la Région Réunion refuse de baisser ses dépenses clientélistes, et qu’aucun plan de licenciement n’est à l’ordre du jour, les dépenses de fonctionnement restent donc à un niveau exceptionnellement élevé. La baisse de 15 % concerne surtout les aides aux secteurs dynamiques, notamment celui de la culture.
Dans le budget d’austérité 2020 de la Région, la baisse globale est supérieure à 20 %, mais celle des dépenses de fonctionnement est limitée à -15 %. Par conséquent, l’investissement est donc sacrifié, puisqu’il subit une diminution nettement plus importante que le fonctionnement. Pour la première fois depuis la création de la Région Réunion, les dépenses de fonctionnement sont supérieures à la part consacrée à l’investissement.
Qui aurait pu croire qu’un jour la Région puisse tomber aussi bas ? En effet, sous les présidences de Paul Vergès est de ses prédécesseurs, une règle d’or était toujours respectée : deux-tiers pour l’investissement et un tiers pour le fonctionnement. En réalité, la part de l’investissement était souvent de 70 %. A cela s’ajoutait une gestion scrupuleuse des deniers publics, ce qui avait permis de dégager un fonds de caisse de près de 150 millions d’euros à la fin du mandat de Paul Vergès en mars 2010.
Au bout de 9 ans de « gestion » par Didier Robert et ses amis, chacun peut donc constater les dégâts. Ils ont réussi le tour de force de faire d’une Région qui était le moteur de l’investissement à La Réunion une Région qui n’a plus la capacité d’être LA collectivité pilote dans ce domaine. La situation est en effet plus dramatique, car la section investissement tient compte de l’argent englouti dans le chantier de la route en mer, une réalisation bien inutile à ce jour car elle ne pourra pas être finie selon le projet actuel. Si on enlève les centaines de millions jetés à la mer, il ne reste plus grand-chose pour assurer les investissements essentiels pour La Réunion. La Région Réunion n’est donc plus une Région. Sans doute l’aide aux communes va diminuer, ce qui rendra la situation des maires plus difficiles, et cela à quelques semaines des élections municipales. Gageons que la crise financière à la Région ouvrira les yeux de tous.
M.M.
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31 janvier 2020, 07:51, par Maillot Joseph Luçay
Réduire le budget de la Région avant une élection municipale dans laquelle le président de la région est candidat peut être assimilé à une opération de propagande électorale car la première décision qu’il pourrait prendre après les élections s’il n’était pas élu ou s’il préférait garder son poste de président serait de modifier ce budget.
Pour ce qui me concerne je ne doute pas une seconde que le président de la Région préférera garder son poste à la Région et donnera son poste de maire à un de ces colistiers s’il est élu maire de saint Denis . C’est une pratique assez courante à la Réunion de se faire élire dans une élection municipale et de démissionner immédiatement après pour pouvoir conserver un mandat que l’on détient déjà .
S’il veut être crédible monsieur Robert pourrait démissionner de son mandat de président de la région Réunion dès maintenant . Mais il ne le fera pas parce que sa candidature sur Saint Denis est aussi une préparation du terrain pour les prochaines élections législatives et cette campagne électorale pour les municipales lui permettra de savoir quel serait réellement son poids électoral dans cette circonscription électorale qui ne comprend que la ville de Saint Denis . Et dans cette perspective ,même s’il démissionnait vraiment de son poste de président de la Région pour devenir maire de Saint Denis , son élection comme maire de Saint Denis Saint Denis ne serait que temporaire jusqu’aux prochaines élections législatives ; et même s’il ne se présente pas sous l’étiquette du président de la république ( qui a du plomb ans l’aile en ce moment ) il pourrait bénéficier, s’il l’emportait , de la gratitude politique de celui ci qui pourrait lui offrir un poste au gouvernement qui sera de toute façon remanié après les élections car de nombreux ministres sont candidats aux municipales et ceux qui perdront devraient laisser leur place à un autre de préférence à un gagnant et comme iier Robert est quand même très proche de monsieur Macron cette idée d’une éventuelle promotion n’est pas complètement loufoque ce n’est pas Margie Sudre qui me contredirait .
Vu sous cet angle on peut parfaitement comprendre que monsieur Didier Robert se présente aux prochaines élections municipales à Saint Denis, mais vu l’accueil qu’a eu son premier meeting électoral à saint Denis, vu le tolé provoqué par la baisse du budget de la région Réunion mais aussi vu la perspective qu’il n’assume pas vraiment son mandat de maire après son élection , je crains que son coup de propagande ne se transforme en coup de Jarnac sur lui même et qu’il n’ait saboté lui même son propre bateau électoral avant de prendre la mer.électorale
On le saura bientôt car en politique rien n’est gagné d’avance .