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Organiser la lutte face aux ordonnances d’Emmanuel Macron
14 juin 2017, par
Le premier chantier que le gouvernement veut mener après les élections législatives est la remise en cause du Code du Travail. L’enjeu de ces élections est en effet de savoir s’il disposera de la majorité nécessaire pour appliquer ce projet. La résistance contre la casse sociale est donc l’enjeu principal du second tour des législatives. C’est la décision prise par le Comité central du PCR qui appelle à lutter
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, un nouveau gouvernement a été nommé. Durant le mois qui sépare le scrutin présidentiel des législatives, ce gouvernement ne peut pas faire voter la moindre loi. Son rôle est donc d’expédier les affaires courantes et de donner les pistes de l’action qu’il compte mener s’il obtient une majorité à l’Assemblée nationale.
Ces pistes se formalisent tout d’abord par la composition du gouvernement. Emmanuel Macron a fait le choix de nommer comme Premier ministre un membre du parti Les Républicains, qui était un des piliers de la campagne d’Alain Juppé aux Primaires de la droite. Il a choisi aussi d’accepter la nomination de ministres issus des Républicains à des postes clés : ministres de l’Economie et ministre du Budget. Un des nominés est même un des candidats de la Primaire des Républicains. Au ministère du Travail, le chef de l’État a fait le choix de nommer une responsable qui recueille l’assentiment total du MEDEF.
Ces actes concrets donnent une orientation. Ils confirment qu’Emmanuel Macron veut mener une politique encore plus à droite que son prédécesseur, François Hollande.
Or, ce dernier avait mis en place un réforme du Code du Travail jamais osée par la droite, c’est la Loi El-Khomri. Ce texte facilite les licenciements et affaiblit les syndicats. La lutte contre ce texte a marqué les six premiers mois de 2016. Le gouvernement dut faire face au plus grand mouvement social depuis mai 1968 en France. Il était aussi confronté à une opposition au sein même de sa majorité. Pour être sûr de faire passer le texte, l’ancien Premier ministre a donc utilisé l’article 49-3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte de loi sans qu’il soit voté par l’Assemblée nationale.
Dans la méthode, Emmanuel Macron veut être encore plus expéditif. Il a fixé comme échéance le mois de septembre pour l’adoption définitive d’un projet de loi modifiant le Code du Travail. Il a en effet choisi la procédure des ordonnances. Ceci empêchera les parlementaires de déposer le moindre amendement. Leur rôle sera d’autoriser le gouvernement à utiliser la méthode, et de voter en un bloc le texte qui leur sera présenté.
Dans le contenu, le projet prévoit d’aller beaucoup plus loin que ce qui existe déjà dans la Loi El-Khomri. C’est tout simplement la remise en cause du pacte social fondateur de la République, c’est-à-dire le retour sur les acquis du Programme national de la Résistance et ce qui en a découlé comme avancée. En effet, en inscrivant dans la législation la primauté de l’accord d’entreprise sur la loi, le gouvernement fait sauter une protection essentielle. Dans le même temps, il affaiblit encore plus les syndicats, alors que ces derniers jouent un rôle essentiel le dialogue social. Autrement dit, le rapport de forces penchera à nouveau du côté du patronat.
Ce retour à la situation d’avant la Seconde guerre mondiale, même la droite la plus réactionnaire n’avait jamais osé le faire quand bien même elle disposait d’une majorité confortable à l’Assemblée nationale.
Ce cauchemar réactionnaire peut malheureusement se réaliser. C’est en effet ce qui ressort du résultat du premier tour des législatives. Grâce au mode de scrutin, le parti d’Emmanuel Macron, la République en Marche, peut espérer obtenir entre 400 et 500 sièges. Ce serait la majorité la plus écrasante jamais sortie des urnes pour une Assemblée nationale.
Face à ce rouleau compresseur annoncé, l’enjeu du second tour des législatives est la résistance à la casse sociale. En effet, l’application des ordonnances à La Réunion ne fera qu’aggraver une situation sociale déjà jugée hors-norme. Cela explique pourquoi le Comite central du Parti communiste réunionnais a appelé se mobiliser contre le projet d’ordonnances du gouvernement. Les soutiens de la politique du gouvernement sont connus : Ericka Bareigts, Monique Orphé et Thierry Robert.
Le combat ne s’arrêtera pas là. Car en cas de confirmation en France dimanche des résultats du premier tour, la bataille se déplacera en dehors des urnes. La lutte menée pendant un mois par les Guyanais est là pour rappeler qu’il est possible de changer les choses sans passer par la case élections. En effet, grâce à la grève générale et aux manifestations, ils ont obtenu bien plus que ce que leur promettait n’importe quel candidat aux élections législatives. Cela montre que le pouvoir est au peuple. S’il arrive à se rassembler pour se mobiliser, c’est le peuple qui gouverne.
M.M.
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