Saint-Denis paralysée par les embouteillages

La responsabilité des opposants au tram-train engagée

22 septembre 2015

Si le tram-train avait été construit comme prévu, Saint-Denis, plus grande ville de La Réunion, ne vivrait pas sous la menace permanente du coma circulatoire. La responsabilité de Didier Robert et de ses amis est engagée.

Il a suffi que des jeunes barrent une voie de circulation pour que Saint-Denis, ville de 150.000 habitants soit paralysée. Ce blocage a entraîné celui du transit entre l’Est et l’Ouest de La Réunion, car le front de mer ou le Boulevard Sud sont les seuls axes de passage.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement survient. À chaque fois, les Dionysiens sont pris en otage.

La responsabilité n’est pas à mettre sur le dos des manifestants. Les responsables sont ceux qui ont refusé de poursuivre le chantier du tram-train. Saint-Denis en aurait été la principale ville bénéficiaire, car elle aurait pu être libérée des embouteillages.
Si en 2010, Didier Robert n’avait pas pris cette décision, un chemin de fer traverserait aujourd’hui Saint-Denis. Et des dizaines de milliers de personnes auraient pu l’emprunter en venant de l’Ouest ou de l’Est pour se rendre dans le chef-lieu.
La manifestation d’hier permet de mesurer les conséquences de cette décision, et l’ampleur de la responsabilité des décideurs.

L’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité a inscrit dans son programme la réparation de cette erreur. À son arrivée au pouvoir à la Région Réunion, elle relancera le projet d’un chemin de fer entre Saint-Joseph et Saint-Benoît en passant par Saint-Denis. Dans quelques années, la plus grande ville de La Réunion ne sera plus sous la menace permanente du coma circulatoire.

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