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Conférence de coopération régionale à Saint-Denis
29 octobre 2018, par
La conférence de coopération régionale organisée samedi en présence de la ministre des Outre-mer regroupait les différents chefs d’administration de La Réunion et de Mayotte, les ambassadeurs de France dans 8 pays de la région, l’ambassadeur à la coopération régionale dans l’océan Indien basé à Paris. Ceci a permis de préciser que pour la France, La Réunion s’inscrit dans sa stratégie de l’Axe Indo-pacifique, « des TAAF aux Marquises ».
Avec l’arrivée d’un autre pouvoir en France voici 18 mois, la stratégie d’utilisation des anciennes colonies françaises qui font partie de la République a changé de nom. Auparavant, pour ce qui concerne La Réunion, il était question de la France de l’océan Indien, une entité absente de la géographie et qui avait pour particularité de comporter quasi-exclusivement des territoires où l’administration de la France est partout contestée par un très grand nombre de membres de la communauté internationale. Les seuls territoires de « France océan Indien » où la présence de la France n’est pas remise en cause sont La Réunion et les îles de l’océan Austral, en sachant que ces dernières n’ont pas jamais eu d’habitants permanents. Mais maintenant, il est plutôt question de l’Axe Indo-pacifique, le volet géopolitique de la stratégie de la France dans trois océans. Cette création présentée par le président de la République vise à englober la Polynésie, la Kanaky et l’ex « France de l’océan Indien ». Rappelons que dans les jours qui viennent, la Kanaky aura à se prononcer sur son indépendance, mais ce pays est bel et bien intégré dans l’Axe Indo-pacifique.
Dans son intervention, la ministre des Outre-mer a également évoqué le volet économique de la stratégie de la France. Cette dernière compte investir dans les dynamiques maritimes, et relève que « les ports français sont bien placés ». Paris veut également insister sur l’économie bleue, qui faisait d’ailleurs l’objet d’un atelier à huis clos samedi durant la conférence. La question de l’environnement est également à l’ordre du jour, avec le soutien aux énergies renouvelables, dans le prolongement de la COP21 qui avait débouché sur l’Accord de Paris sur le climat.
Auparavant, les présidents de trois collectivités étaient intervenus dans une séance présidée par l’ambassadeur Hallade, délégué à la coopération régionale dans l’océan Indien et en poste à Paris.
Cyrille Melchior, président du Conseil départemental, avait souligné que malgré les contraintes budgétaires, la coopération régionale restait une priorité. « Nous devons relever les défis majeurs liés à la croissance démographique, la globalisation des échanges et le changement climatique », en soulignant l’importance de « rechercher les voies d’un co-développement de nos territoires ». Il a fait part de son espérance « pour une communauté de destin » entre les pays de notre région. Il conclut en rappelant que La Réunion a des atouts pour être une base avancée de la francophonie. Une ambition qui inspire le Conseil départemental au travers de ses partenariats avec divers acteurs de la francophonie dans la région qui ont débouché sur la participation de Réunionnais.
Soibahadine Ramadani, président du Conseil départemental de Mayotte, a tout d’abord expliqué pourquoi l’administration française a été maintenue dans cette île au moment de la décolonisation des Comores, et affirmé l’attachement réciproque de Mayotte à la France. Il a souligné les difficultés qui découlent de cette situation et a demandé la solidarité de La Réunion. Il a également revendiqué la participation de Mayotte sous l’égide de la France à la COI et la révision de la Charte des Jeux des îles, notamment pour qu’ils puissent se tenir à Mayotte en 2023.
Didier Robert, président du Conseil régional, a insisté sur le concept de « France de l’océan Indien » en affirmant : « La Réunion c’est la France. La Réunion, Mayotte et les TAAF sont la France de l’océan Indien ». Il a également demandé d’accepter de franchir un pas au travers d’un nouveau modèle qui laisse sa place à tous les acteurs, afin « d’être pleinement associé aux déplacements ». Il s’est donc félicité d’avoir conduit la délégation de la France au dernier Conseil des ministres de la COI ce qui n’est pourtant pas loin d’être une première. En effet, Paul Vergès avait déjà accompli cette mission, notamment lors d’un important Conseil des ministres aux Seychelles.
M.M.
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