
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Loi-programme
Le projet est soumis demain au Conseil des ministres
11 mars 2003
Le Conseil régional de Guyane s’est réuni vendredi dernier à Cayenne pour donner son avis sur l’avant-projet de loi-programme du gouvernement pour l’outre-mer. Un avis assez similaire de celui formulé par le Conseil général guyanais (voir nos encadrés).
À La Réunion, le PCR n’a cessé d’appeler à une loi-programme spécifique pour notre île. En effet, les enjeux qu’aura à affronter La Réunion (croissance démographique, changements climatiques, mondialisation, élargissement de l’Union européenne, règlement sucrier, réforme de l’octroi de mer, mise en œuvre du règlement "tout sauf les armes"...) auront d’importantes répercussions sur la vie du pays. Des répercussions sans commune mesure avec ce que peut connaître n’importe quel département en France. Questions auxquelles il faut ajouter celle des 8.000 emplois-jeunes. Si pour certains, des engagements ont été pris (convention pluri-annuelle), pour d’autres (les aides-éducateurs), l’épée de Damoclès est toujours suspendue au-dessus de leur tête. Une solution à long terme est nécessaire. Et d’une manière générale, la question vitale de l’emploi, des 120.000 Réunionnais inscrits comme demandeurs d’emploi et de ceux qui vont arriver dans les 20 ans qui viennent.
Si l’intention du gouvernement est de tenir compte de cette réalité, quels amendements, quelles dispositions complémentaires compte-t-il prendre pour relever ces défis ?
Un consensus des Réunionnais s’est dessiné, notamment sur le dossier des emplois-jeunes. Que va-t-il advenir de cette motion ?
La réponse est dans les mains du gouvernement. Il a clairement fait savoir qu’il n’a pas les moyens - notamment budgétaires - de tenir ses propres engagements. Alors, on ne peut qu’être sceptique : va-t-il être en mesure de répondre à nos attentes ? Va-t-on avoir une loi-programme placée sous le signe de la rigueur ?
Jean-Pierre Raffarin avait appelé les Français à « faire preuve de discipline », à être « courageux », à « faire face aux difficultés ». À La Réunion, cela fait des années, pour ne pas dire des siècles que les Réunionnaises et les Réunionnais - notamment ceux du "deuxième monde" - font « preuve de discipline », qu’ils sont « courageux », et surtout qu’ils « font face aux difficultés ».
Et pour quel résultat ? Des avancées significatives certes, mais jamais un projet suffisamment ambitieux pour répondre durablement aux aspirations légitimes de la population. Surtout la plus défavorisée. Si le gouvernement manquait d’imagination, il aurait pu faire appel à celle des Réunionnais. Ils connaissent leurs propres problèmes et sont capables - car ils l’ont déjà montré souvent - de proposer les moyens de les mettre en œuvre. La preuve : l’argument financier. De l’argent circule, à La Réunion. Il circule mais n’y reste pas ; un exemple : le PMU fête ses 15 ans. C’est plus d’un milliard de francs que les Réunionnais consacrent tous les ans aux jeux et paris, dont une grande partie part en Métropole...
"L’avis défavorable" du Conseil général guyanais à l’avant-projet de loi |
---|
Comme l’avait fait le Conseil général de La Réunion fin février, le Conseil général de Guyane a rendu à son tour son avis sur l’avant-projet de loi-programme. « Un avis défavorable » : tel est le verdict des conseillers généraux guyanais, qui expliquent : « La Guyane doit faire l’objet au préalable d’une loi programme spécifique de rattrapage pour combler les retards d’équipement ». Ils considèrent que : « il s’agit d’une amélioration du dispositif de la LOOM », et ils ont qualifié les mesures proposées « d’insuffisantes » et « d’inadaptées à la Guyane ». L’avant-projet de création d’une nouvelle collectivité territoriale, adopté par une majorité d’élus guyanais, prévoyait un pouvoir d’initiative législative et réglementaire dans certains domaines de compétences, doublé de mesures de rattrapage et d’accompagnement financées par l’État. |
La Région Guyane demande une loi spécifique |
---|
Le Conseil régional guyanais s’est réuni vendredi en séance plénière. À son tour, il a émis un avis défavorable sur l’avant-projet de loi-programme, malgré l’avis des élus UMP, qui, eux-mêmes ont reconnu que « cette loi est en deçà des espérances ». Une majorité des conseillers régionaux (y compris l’UMP) a, sous l’impulsion du président de la collectivité, Antoine Karam (PSG), voté une délibération dans laquelle elle demande « avec insistance la préparation d’une loi-programme spécifique pour la Guyane ». Le président devait également souligner que « l’avis défavorable n’est pas un rejet ». « Il faut donner un signal fort au gouvernement », a expliqué l’élu indépendantiste Jean-Victor Castor, considérant qu’il fallait maintenir le rapport de force politique. Cette loi spécifique inclurait les propositions, amendements votés par la collectivités. Ceux-ci seront transmis à Paris, au ministère des DOM, ainsi qu’à l’ensemble des parlementaires. Et comme leurs confrères du Départements, les élus de la Région ont expliqué que la Guyane avait un projet, lequel porte essentiellement sur une nouvelle collectivité territoriale, dotée de plus de compétences et de pouvoirs. Enfin, il faut souligner que la Guyane, comme La Réunion, souffre de retards dans tous les domaines et que des plans de rattrapage sont indispensables. |
Quel rattrapage dans l’éducation ? |
---|
Le gouvernement va-t-il avoir la même attitude que le ministère de l’Éducation nationale ? Celui-ci, a, certes, confirmé des mesures d’urgence - en moyens humains et financiers - en faveur de l’Institut d’études supérieures de la Guyane (IESG), filiale de l’Université Antilles Guyane : « 2 postes agrégés du second degré dès la rentrée 2003 à destination des filières du secteur tertiaire les plus mal encadrées, notamment le DEUST métiers de la formation et de la médiation ». Sur les postes administratifs et de service, le ministère a décidé la titularisation de deux personnels contractuels qui remplissent les conditions, la création d’un emploi de cadre administratif pour le futur pôle universitaire guyanais et un emploi d’infirmière attribué au 1er septembre. Ces mesures ont déjà été rejetées pour leur insuffisance par les étudiants, enseignants et personnels du campus en grève depuis bientôt un mois. Les grévistes de l’IESG réclament toujours la création immédiate de 26 postes d’enseignants du supérieur et de 17 postes IATOSS. |
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)