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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Le PCR choisit de soutenir Jean-Luc Mélenchon, seul candidat à proposer un changement radical de cadre
3 avril 2017
Samedi 1er avril, un Comité central élargi du Parti communiste réunionnais a décidé à l’unanimité de la position du PCR à l’élection présidentielle : appel à voter Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier est en effet le seul candidat capable de proposer un changement radical de cadre avec son projet de 6e République. Cela permettra de construire un nouveau cadre avec une Assemblée territoriale dotée de compétences lui permettant de mettre en œuvre un projet de développement. C’est ce que le PCR appelle la responsabilité.
A quelques semaines de l’élection présidentielle et des législatives, la situation de La Réunion est très grave. Or, ces problèmes ne sont pas abordés dans les médias, qui focalisent l’attention sur les candidats à la présidentielle.
La population est confrontée à un fort taux de chômage (30 % de la population en âge de travailler, plus de la moitié des jeunes sortis de l’école. La moitié des Réunionnais vivent sous le seuil de pauvreté. 25.000 familles sont en attente d’un logement social, 116.000 personnes sont touchées par l’illettrisme.
L’avenir est lourd de menaces. Cette année, c’est la fin du quota sucrier et du prix garanti qui en découle. Le sucre réunionnais sera face à la concurrence mondiale. L’aide de 28 millions d’euros prévue par le gouvernement français sera-t-elle reconduite à l’avenir ? 18.000 emplois sont menacés, tandis que 25.000 hectares de cultures pourraient devenir des friches. Le pays va s’appauvrir.
Le PCR déplore que personne ne parle non plus des effets des accords de partenariat économique. Ils permettront aux produits venant des pays voisins d’entrer sans quota ni droit de douane à La Réunion, où ils entreront frontalement en concurrence avec la production réunionnaise qui est plus chère.
Le PCR estime que cette situation est le résultat des politiques menées depuis 1946, date de la fin du régime colonial, par les gouvernements qui se succèdent à Paris. Depuis le 19 mars 1946, La Réunion est intégrée dans la France en tant que département. C’est ce que le PCR appelle le cadre.
Toutes les lois prévues pour les départements de France doivent s’appliquer ici, alors que dans notre île, la situation est totalement différente. L’environnement géographique, économique et culturel est lui aussi différent. Pour le PCR, cela démontre que l’on ne peut pas intégrer à la France un pays situé à 10.000 kilomètres.
Cette crise structurelle se manifeste aussi aux Antilles et en Guyane. Les problèmes sociaux demeurent et s’amplifient, l’économie ne décolle pas et nos pays sont devenus des économies de comptoir. C’est ce que le PCR appelle le néocolonialisme.
C’est pourquoi le PCR demande de changer ce cadre qui ne marche pas. Il a permis d’atteindre l’égalité sociale, mais montre ses limites. Il est à bout de souffle et ce constat est partagé par des responsables politiques tels que Nassimah Dindar, Didier Robert et Patrick Lebreton.
Le PCR constate également que la plupart des candidats proposent de continuer sur cette voie, sans remise en cause de l’intégration et du système néo-colonial. Cela ne permettra pas de régler les problèmes actuels et à venir. Ce que confirme le Monde dans son éditorial du 28 mars dernier : « le plaquage des règles métropolitaines en outre-mer, s’il est légitime dans une République unie, a des effets pervers. Il empêche ces départements de s’inscrire dans l’économie régionale et de générer une croissance endogène et donc vertueuse ».
Pour le PCR, un nouveau cadre est nécessaire. Depuis toujours les décisions importantes concernant La Réunion sont prises à Paris. Or les Réunionnais sont les mieux placés pour connaître leurs problèmes et les régler. Le moment est donc venu de leur donner des responsabilités.
Pour le PCR, la responsabilité est une Assemblée territoriale, élue à la proportionnelle intégrale, avec des compétences élargies pourvant voter des lois (autres que les lois régaliennes réservées à l’État) comme peuvent le faire les Martiniquais, Guadeloupéens et Guyanais mais pas les Réunionnais à cause de l’alinéa 5 de l’article 73 de la Constitution.
Cette assemblée doit disposer d’un fonds lui permettant de mettre en œuvre un programme de développement.
Dans ce programme, l’accent sera mis sur l’emploi, le logement, la lutte contre la vie chère, la lutte contre les inégalités par une nouvelle politique des revenus. Tout sera mis en œuvre pour aller vers l’autonomie énergétique, la sécurité alimentaire, un mode de développement écologique (train), la protection de la nature et de l’environnement face aux effets du changement climatique.
Pour le PCR, ce nouveau cadre avec des responsabilités et des compétences élargies donnera les moyens à La Réunion de s’insérer dans sa région, sans passer par l’Union européenne ou la COI d’où elle est de fait exclue.
Sur la base de cette analyse, le PCR constate qu’il faut un nouveau cadre, celui de la responsabilité. Le PCR soutient donc à l’élection présidentielle le candidat qui s’engage à mettre en œuvre ce nouveau cadre, à donner la parole aux Réunionnais pour définir ensemble le contour de ce nouveau cadre.
Seul Jean-Luc Mélenchon propose un changement radical de cadre, indique le PCR, avec son projet de 6e République et d’Assemblée constituante.
Le PCR rappelle que c’est grâce à une Assemblée constituante que Raymond Vergès et Léon de Lépervanche ont pu mettre fin au régime colonial en 1946.
Pour les législatives, les candidats présentés et soutenus par le PCR seront ceux qui s’engageront à se battre pour la mise en œuvre du nouveau cadre et qui porteront le programme du PCR ou un programme le plus proche possible.
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