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Les prix des carburants repartent à la hausse
1er avril 2015, par
Le projet de route en mer, dite nouvelle route du littoral ou NRL, a un coût prévisionnel qui ne se limite pas à l’infrastructure seule, ainsi qu’à la traversée de Saint-Denis. Il doit prendre en compte sa principale conséquence : l’impossibilité de construire plus tard un train car tout l’argent aura été jeté dans la mer. La hausse des prix des carburants est un avant-goût de ce qui attend les Réunionnais si jamais ce funeste projet allait à son terme.
Depuis ce matin, les prix du gaz et des carburants ont de nouveau augmenté. 6 centimes de plus pour un litre de super, 3 centimes de hausse pour un litre de gazole et 12 centimes pour une bonbonne de gaz : les prix des deux premiers produits ont augmenté d’un coup plus rapidement que la hausse moyenne des prix sur une année. Cela faisait plusieurs mois que les prix du pétrole étaient en chute libre. Si ce phénomène n’avait pas eu de répercussion sur les billets d’avion vendus à La Réunion, il a fini par impacter le prix des carburants. Ils étaient en baisse depuis plusieurs mois. L’embellie a cessé le mois dernier. La reprise des cours du pétrole a été immédiatement payée par le consommateur à La Réunion. Le 1er mars, le super avait brutalement augmenté de 11 centimes, le gazole de 6 centimes et la bonbonne de gaz de 30 centimes. Aujourd’hui, la hausse apparaît plus modéré, mais elle montre une tendance à la hausse qui va s’installer.
Ce sont en effet les mêmes arguments qui sont avancés pour expliquer la décision du préfet d’augmenter les prix. L’administration indique que le prix du baril de pétrole est repassé au-dessus de 60 dollars au lieu de 50 dollars, aussi bien en février qu’en mars. L’autre facteur est la dépréciation de l’euro par rapport au dollar : 3 % en février, 5 % en mars. Le pétrole s’achète en dollar et l’euro ne cesse de reculer.
Ces facteurs dépendent de données sur lesquels les Réunionnais n’ont pas de prise. Ce n’est pas La Réunion qui intervient pour fixer les cours du pétrole, ni celui de l’euro. C’est apparemment l’affaiblissement de cette monnaie face à celle des États-Unis qui pèse encore plus. En Europe, la crise est loin d’être finie, ce qui fait craindre la poursuite du recul de l’euro, avec en conséquence un renchérissement de la facture pétrolière payée par les Réunionnais.
Jusqu’en 2010, l’ancienne direction de la Région Réunion travaillait à libérer les Réunionnais de cette coûteuse dépendance. C’était le projet de tram-train électrique, amorce de l’autonomie énergétique de La Réunion en 2025. L’objectif était de faire une croix sur le principal poste d’importation de notre île, les carburants, et de limiter fortement le troisième, les automobiles et les camions. Les centaines de millions d’euros économisés étaient autant d’argent pouvant être utilement investis sur place pour développer La Réunion. La Réunion pouvait alors envisager de fixer elle-même le prix de l’énergie, car tous les facteurs seraient maîtrisés sur place : matière première (énergies renouvelables), centrales de production, infrastructures de transport et de distribution.
La décision des socialistes de faire perdre l’Alliance en 2010 a remis en cause cette feuille de route. Didier Robert s’est empressé de stopper les travaux du tram-train, et il a basculé tous les crédits prévus sur une improbable route en mer à six voies. Ce projet pharaonique est le couronnement de la politique du tout-automobile imposée aux Réunionnais depuis la fin des années 1950. Il est clair que si jamais ce rêve funeste voyait le jour, les Réunionnais n’auraient plus un sou en caisse pour construire un train. Ce serait alors la mort de toutes les alternatives à l’automobile. Les Réunionnais seraient alors condamnés à utiliser un moyen de transport fonctionnant avec une énergie fossile importée, dont ils ne maîtrisent pas le prix.
La nouvelle augmentation des prix des carburants est donc une nouvelle illustration concrète de la politique menée à la Région : droit dans le mur avec la route en mer. Elle ne donne aucune alternative et une seule certitude : les Réunionnais devront payer, cher et longtemps.
Le préfet de La Réunion fixe de nouveaux prix à la hausse
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